Bubanza, le 17 avril 2018 (Net Press) . Deux morts, quatre blessés et deux personnes enlevées, tel est le bilan d’une attaque armée de ce lundi 16 avril 2018 dans la localité de Gihungwe, en commune Gihanga de la province de Bubanza. Les auteurs de cette attaque de 20 heures n’ont pas été identifiés.
Des sources sur place indiquent que les assaillants sont venus de la réserve naturelle de la Rukoko et visaient un camion rempli de marchandises en provenance de la province de Cibitoke, au Nord Ouest du pays.
Sur le chapitre des croyances, 43 jeunes, composés de 27 garçons et 16 filles accusés de prier illégalement ont été appréhendés depuis le 13 avril dernier et se trouvent dans les cachots de la commune et province Kayanza.
Burundi - Santé
Le représentant de la coalition Amizero y’Abarundi empêché de se faire soigner
Kirundo, le 17 avril 2018 (Net Press) . Il s’appelle Oscar Nizigiyimana, représentant de cette coalition dans a province de Kirundo. Il avait entrepris de voyager vers l’Ouganda afin de s’y faire soigner, mais à sa grande surprise, il en a été empêché à la frontière burundo-rwandaise de Gasenyi Nemba et ses documents de voyage saisis par la police depuis le 13 avril dernier.
Il aurait été informé qu’il ne peut pas sortir de son pays tant qu’il n’a pas l’autorisation de son service. Il se demande comment un enseignant peut demander une autorisation spéciale pour sortir de son pays. Il trouve qu’il s’agit plutôt des mobiles politiques qui poussent la police à lui barrer la route alors que l’accès aux soins de santé est un droit reconnu à tout un chacun.
Burundi - Usa - Sécurité
Les Etats-Unis se débarrassent d’une pickpocket de nationalité burundaise
Maine, le 17 avril 2018 (Net Press) . Elle s’appelle Jocelyne Fatu Nonga, âgée de 25 ans puisqu’elle a vu le jour le 14 août 1993. Elle vient d’être chassée manu militari du pays de Donald Trump pour vol. Elle était enfermée dans un centre correctionnel de Maine, aux Etats-Unis.
L’information de son expulsion vers le Burundi est confirmée par les services de sécurité qui précisent par ailleurs que son avion atterrira à l’aéroport international de Bujumbura ce 17 avril 2018 à 13h40 minutes.
Burundi - Ua - Onu - Sécurité
Bujumbura met "Knock out" le duo Ua - Onu
Addis Abeba, le 17 avril 2018 (Net Press) . C’est le moins que l’on puisse dire quand on considère un retrait d’un communiqué de l’union africaine et de l’Onu dénonçant l’intransigeance de Bujumbura sans aucune explication de la part de l’Union africaine. En effet, selon la radio du monde, l’ancien président tanzanien Benjamin Mkapa, facilitateur dans la crise burundaise, projetait une nouvelle session du dialogue inter-burundais à partir du 25 avril prochain à Entebbe, en Ouganda, afin d’essayer de trouver un accord de sortie de crise avant le référendum constitutionnel prévu le 17 mai prochain au Burundi.
Mais Bujumbura avait fait savoir un peu avant qu’il ne répondrait plus aux invitations du facilitateur avant le référendum de mai 2018, juste dans un mois jour pour jour. Ce lundi 16 avril, la commission de l’Union africaine et les Nations unies ont sorti un communiqué conjoint qui dénonçait l’intransigeance de Bujumbura, avant de le retirer.
Le communiqué conjoint de l’Union africaine et de l’Onu était on ne peut plus clair. Les deux organisations ne cachaient pas leur « inquiétude » face à la décision de Bujumbura de suspendre sa participation au dialogue de sortie de crise au Burundi.
Elles « exhortaient » donc le gouvernement du président Pierre Nkurunziza à reconsidérer sa position très rapidement car, en effet, il faut faire vite pour tenter de sauver l’accord de paix pour le Burundi, signé à Arusha en 2000, et qui est en grand danger à leurs yeux. Le pouvoir compte organiser le 17 mai prochain un référendum constitutionnel qui devrait permettre au président Nkurunziza de rester au pouvoir jusqu’en 2034. La communauté internationale estime que la nouvelle constitution va enterrer définitivement cet accord qui a ouvert la voie à la fin d’une décennie de guerre civile dans ce pays.
Union africaine et Onu ont donc tapé du poing sur la table en réaffirmant, toujours selon ce communiqué, « leur détermination à assumer pleinement leurs responsabilités » en tant que « garants de l’accord d’Arusha », sans plus de précisions.
Problème technique ou volonté délibérée d’effacer ce communiqué ? Le texte a été retiré du site de l’organisation africaine lundi en début d’après-midi. « Il n’y avait pas de communiqué de prévu à ce stade », selon un diplomate africain joint à Addis-Abeba. L’organisation africaine et l’Onu ne veulent pas encore vexer Bujumbura. Elles espèrent toujours sauver ce qui est considéré comme les négociations de la dernière chance, la semaine prochaine à Entebbe, en Ouganda, mais sans se faire trop d’illusions.
On le voit donc, la communauté internationale a déjà compris. Il ne faut trop énerver le régime de Bujumbura car il peut montrer de quel bois il se chauffe. Il a hérité le pays de Dieu, raison pour laquelle les "colons" ne devraient plus tourner leur regard sur la gestion du Burundi car ses institutions sont démocratiquement élues. Mais jusque quand ?
Burundi - Confessions Religieuses
Un lecteur de Net Press mène une réflexion
Bujumbura, le 17 avril 2018 (Net Press) . " Au lendemain de la déclaration de la Conférence des Evêques Catholiques du Burundi concernant la contribution pour les élections de 2020 faite à Bujumbura le 10 avril 2018 dont l’original avait été signée précédemment à Gitega le 22 mars 2018, le commentaire va son bout de chemin. Trois semaines entre les deux dates sans doute pour la corbeille embaumée ! culture oblige ! Agaseke (corbeille, Ndlr) revient à l’honneur.
" Ni piquante, ni corsée, ma sauce, dirait mon chef cuisinier au chapeau-melon ! Mon texte compte tenu du climat sociopolitique du pays ; surtout le regard porté sur les points 6, 7 et 8 ! Ce serait ignorer Leurs Excellences Nos Sseigneurs ont côtoyé le Collège ou l’Académie des Nobles Ecclésiastiques ; et puis comment ignorer les récents Accords entre nos Etats respectifs ! (Gouvernement et Vatican, Ndlr). Ils se sont abreuvés à la même Fontaine même s’ils n’ont pas bu avec le même chalumeau, aurait dit de son vivant, le P. Alexis Kagame : le père et auteur de la Philosophie Bantu Rwandaise de l’Etre !
"Ma foi à cheval donné on ne regarde pas à la dent ! En attendant 2020, Leurs Excellences ont été reçus par Son Excellence M. le Ministre de l’Intérieur avec tous les honneurs d’amabilité qui entourent de telles audiences.
"Le reste est reporté à la prochaine. Le cérémonial, quoi que mesuré, est bien connu dans les milieux commis à ce service !"
La rédaction a profité de cette occasion pour se procurer de ladite déclaration des Evêques. Il est disponible sur http://www.netpress.bi, rubrique "Tribune".
Burundi - Usa - Justice
L’étau judiciaire se resserre autour du coup du président américain
New York, le 17 avril 2018 (Net Press) . Aux Etats-Unis, les ennuis judiciaires de Donald Trump se poursuivent, d’après Rfi. C’est désormais son avocat de longue date qui est dans la tourmente. Michael Cohen est certainement détenteur de plusieurs secrets du président, que ce soit en tant qu’entrepreneur milliardaire ou en tant que mari infidèle : il a reconnu avoir acheté le silence d’une actrice porno, juste avant l’élection. Or, une perquisition a mis la main sur des milliers de documents, et ce lundi 16 avril, un tribunal statuait sur ce qui pouvait être utilisé par le procureur et ce qui était protégé par le secret avocat/client. Cette tâche devrait finalement être confiée à un expert indépendant, prolongeant ainsi le suspense.
Michael Cohen, avocat historique et surtout homme de main de Donald Trump, chez qui ont été saisis des milliers de documents, et peut-être même des enregistrements audios, Stormy Daniels, star du porno, qui prétend avoir eu une relation avec le milliardaire, alors marié et tout juste papa, et qui s’invite dans la salle, mais aussi Sean Hannity, très puissant commentateur de Fox News, défenseur acharné du président, dont on découvre qu’il serait aussi un client de Cohen, ou encore la juge Kemba Woods, surnommée la « love judge » après la médiatisation de sa relation passionnée avec un multimillionnaire marié dans les années 90 : l’audition au tribunal fédéral de Manhattan n’a pas manqué de piment, et annonce une féroce bataille.
Mais pour le moment, difficile d’y voir clair. Le débat portait sur l’utilisation des documents récupérés lors d’une spectaculaire perquisition chez Michael Cohen, qui clame qu’ils sont protégés par le secret avocat/client.
Aucune décision définitive n’a encore été prise, des semaines pourraient être nécessaires pour définir le statut des différentes pièces, mais le fidèle du président, et donc le président lui-même, ont bien du souci à se faire. Car si Cohen n’est encore sous le coup d’aucune inculpation, les enquêteurs le suivent en fait depuis plusieurs mois.