Gitega, le 19 avril 2018 (Net Press) . Un corps d’un enfant en situation de rue, Blaise Nshimirimana, a été tué dans la nuit de ce mercredi 18 avril au centre-ville de Gitega, dans le quartier Nyamugari. Des sources sur place indiquent que la victime aurait été tué par son camarade et le suspect a été interpellé par la police pour une enquête préliminaire.
Des crépitements d’armes ont été entendus dans la nuit de ce mercredi 18 avril sur la colline de Kibande et de Gafumbegeti, en commune de Mabayi, dans la province de Cibitoke (Nord-Ouest du pays). Selon nos sources, suite à une mésentente entre la jeunesse du parti présidentiel (Imbonerakure ) et les militaires basés à la frontière burundo-rwandaise, ces derniers ont échangé des tirs nourris des crépitements d’arme faisant 4 personnes gravement blessés , et sont soignés dans des structures sanitaires de Cibitoke.
Huit personnes ont été arrêtées ce mercredi 18 avril 2018 et sont accusées de vouloir boycotter le référendum du 17 mai 2018 par voie armée. Elles sont pour le moment dans les cachots du service national des renseignements et la police est à la recherche d’autres personnes. Selon des informations policières, elles étaient en possessions de deux fusils de type Kalachnikov ainsi que des chargeurs. Selon l même source d’information, cette intention a été également déjà affichée par certains politiciens.
Et dans la même foulée, Christine Nkomeza, de nationalité rwandaise, a été désignée personae non grata sur le sol burundais et elle est obligée de prendre ses dispositions pour le quitter endéans 48 heures, selon l’ordonnance du ministre de l’intérieur et de la formation patriotique rendue publique ce mercredi 18 avril 2018.
Selon ce communiqué, Christine Nkomeza est accusée d’organiser les séances discrètes de prières qu’elle mène et des accointances avec des personnes étrangères. Cela fait qu’elle est suspecte des activités subversives d’où cette décision de l’expulser pour aller dans un pays de son choix.
Après une attaque armée survenue ce lundi 16 avril 2018 sur la route Bujumbura-Cibitoke qui a fait 3 morts et 4 blessés, le gouverneur de la province de Bubanza, Tharcisse Niyongabo, a tenu ce mercredi 18 avril une réunion où des mesures visant à renforcer la sécurité de la route Bujumbura –Cibitoke ont été prises.
C’est notamment la fermeture de la route à 20hoo, l’interdiction de fréquenter la réserve naturelle de la Rukoko au-delà de 17 hoo ainsi que la fermeture des bistrots situés dans les environs de la réserve naturelle vers 19hoo du soir. Les agriculteurs de riz dans la réserve doivent décliner leurs identités aux forces de défense et de sécurité chargées de la sécurité de la réserve. Le gouverneur Tharcisse Niyongabo appelle la population de travailler de concert avec les forces de sécurité pour dénoncer la présences des éléments.
Burundi - Politique - Administration
Un projet de loi qui divise ..., selon une opinion
Bujumbura, le 19 avril 2018 (Net Press) . Une certaine opinion semble s’étonner du changement de discours des autorités de Bujumbura en fonction de la situation qui se présente dans le pays. Revenant sur le projet de loi adopté ce mercredi 18 avril afin de durcir le code de procédure pénal, cette opinion trouve que la ministre de la justice, Aimée Laurentine Kanyana ne pouvait pas convaincre d’autant plus la veille, le porte-parole du gouvernement, réagissant sur le communiqué conjoint de l’union africaine et de l’Onu, avait indiqué que la paix et la sécurité règnent sur toute l’étendu du territoire.
De cette manière, comment expliquer que la ministre de la justice justifie son projet de révision du code de procédure pénal par l’évolution de la criminalité au Burundi au cours des dernières années ? Pour la même opinion, il s’agit d’une volonté de Bujumbura de légaliser des pratiques illégales et arbitraires auxquelles les forces de l’ordre ont déjà fait recours depuis trois ans.
Il s’agit ni plus ni moins d’une volonté de légitimer les méthodes répressives utilisées pour museler l’opposition et faire pression sur la population dans cette période où le référendum constitutionnel contesté approche à grands pas.
Burundi - Sécurité
L’administrateur de la commune Nyabiraba dans le collimateur de sa population
Bujumbura, le 19 avril 2018 (Net Press) . Il était vers 10h 45 lorsque deux personnes ressortissantes de la commune Nyabiraba en province de Bujumbura, en l’occurrence Venant Ndikumana et son frère Fabien Nkurikiye, membres influents du parti du parti au pouvoir Cndd-Fdd, apparemment dans l’extrême désolation et sous la peur bleue, ont contacté la rédaction de Net Press pour s’en prendre à l’administrateur de leur commune, Joseph Ndabirinde.
Les deux frères apparemment misérables ont commencé à ressasser leur calvaire causé par cet administratif. Venant Ndikumana dit que tout a commencé dans la matinée du 9 avril 2018 lorsqu’ il était en train de couper la plantation des eucalyptus située dans sa propriété sur la colline Mugendo, zone Kigina, en commune Nyabiraba. Soudain, un important dispositif de policiers envoyés par l’administrateur Joseph Ndabirinde, sont les arrêter, son frère et lui.
Ils ont été transportés manu militari dans le cachot de la police de Nyabiraba et le même jous, cet administratif a intimé l’ordre aux écoliers de l’école primaire de Gasose dans la même commune, d’abandonner les cours pour transporter les arbres vers le chef-lieu de la commune. Dans la même foulée, l’administrateur de la commune Nyabiraba s’est rendu au cachot de la police pour faire libérer les deux frères, les obligeant de reconnaître en contrepartie que ces arbres transportés constituent une amende.
Les victimes, membres fervents du parti au pouvoir Cndd-Fdd, disent avoir été inquiétés par cette administratif et demandent la restitution de ces arbres. Ils font savoir que quelque chose se trame derrière cette arrestation avant d’affirmer que lors des massacres à grande échelle de 1993, après l’assassinat du président Melchior Ndadaye, les deux frères tous, Hutu Upronistes à cette époque, avaient fui avec les Tutsi vers le camps de déplacés de cette entité.
Pour s’enquérir de cette situation, la rédaction a contacté l’administrateur de la commune Nyabiraba, Joseph Ndabirinde, qui a confirmé les faits. Cependant, il a précisé que les arbres coupés étaient implantés dans le domaine de l’Etat. A la question du reporter de savoir pourquoi cet administratif s’est entremêlé dans le dossier en cours d’instruction pour faire libérer ces deux frères, l’administrateur n’y va pas par quatre chemins en disant que les arbres coupés ont constitué une amende à l’endroit de ces personnes qui se sont arrogées le droit de couper les arbres dans un domaine public.
Affaire à suivre !
Burundi – Cuba –Politique
Vers la succession de l’hégémonie Castro
La Havane, le 19 avril 2018 (Net Press) . Depuis mercredi 18 avril, les députés cubains se penchent sur la question de la succession de l’hégémonie Castro ainsi que la nomination de plusieurs personnalités à des postes juteux, dont celui du chef de l’Etat, un seul candidat qui s’appelle Miguel Diaz. Pour rappel, les deux frères Fidel et Raoul ont dirigé sans partage l’ile cubaine communiste depuis la révolution de 1959
De l’autre côté du Cuba, Mike Pompeo, le directeur de la Cia a tenu une réunion secrète avec Kim Jong-Un en Corée du Nord en début de ce mois, ce que l’on peut qualifier de réunion de haut niveau entre les deux pays depuis près de deux décennies.
La « réunion s’est très bien déroulée et une bonne relation s’est formée », a déclaré mercredi le président américain Donald Trump sur Twitter. « Les détails du Sommet sont en train d’être élaborés maintenant : la dénucléarisation sera une bonne chose pour le monde, mais aussi pour la Corée du Nord ! » a ajouté Trump.
Les médias américains ont rapporté que Pompeo a fait le voyage peu de temps après avoir été choisi par Trump pour remplacer Rex Tillerson comme secrétaire d’Etat. Pompeo et Kim ont discuté du sommet prévu entre les dirigeants américains et nord-coréens.
Plus tôt mardi, Trump avait déclaré que les Etats-Unis étaient engagés dans des négociations directes à « des niveaux extrêmement élevés » avec Pyongyang. La secrétaire de presse de la Maison Blanche, Sarah Sanders, a clarifié les commentaires de Trump, déclarant que « le président a déclaré que l’administration avait eu des discussions au plus haut niveau et a ajouté qu’ils n’étaient pas avec lui directement ». Interrogé sur Pompeo, Sanders a déclaré : « L’administration ne commente pas le voyage du directeur de la Cia. »
« Optimiste » à propos du sommet Trump-Kim
Après le voyage, Pompeo a déclaré à l’administration qu’il valait la peine de continuer à envisager la possibilité d’un sommet, a rapporté l’agence de presse Reuters, citant deux responsables américains. Pompeo s’est prononcé sur le sommet Trump-Kim lors d’une audience de confirmation du Sénat pour le secrétaire d’Etat cette semaine.
« Je suis optimiste que le gouvernement des Etats-Unis puisse fixer les conditions pour que le président et le leader nord-coréen puissent avoir accepté cette conversation qui nous conduira vers un résultat diplomatique dont l’Amérique et le monde a si désespérément besoin", a déclaré Pompeo lors de l’audience avec le comité des relations étrangères du Sénat.
La rencontre de Pompeo avec Kim constitue le plus haut entretien entre la Corée du Nord et les Etats-Unis depuis 2000, date à laquelle la secrétaire d’Etat Madeleine Albright a rencontré le père de Kim, Kim Jong-Il.