Rumonge, le 21 avril 2018 (Net Press). Il s’appelait Philémon Nsengiyumva, un détenu de la prison de Rumonge, au Sud du pas, qui avait été condamné à perpétuité. Il a tenté de s’évader dans la nuit de jeudi à vendredi 20 avril 2018 mais il n’a pas eu de chance puisqu’il a été repéré par un policier qui était de garde. Ce dernier a tiré sur le fugitif qui a trouvé la mort sur place.
Burundi - Politique
Aghaton Rwasa dans la tourmente politique
Bujumbura, le 21 avril 2018 (Net Press) . Agathon Rwasa devient de plus en plus insaisissable au regard de ses prises de position politiques. Pressé de questions par les parlementaires qui lui demandaient, en date du 17 avril 2018, de quitter son poste au regard de ses prises de position politiques actuelles en tant que premier vice-président de l’assemblée nationale, il a répondu que ce qui se fait sont des faux et usage de faux en son nom.
Pour tenter de satisfaire à ses interlocuteurs, il a nié les faits jusqu’à dénoncer les déclarations de son porte-parole Aimé Magera, de ses compagnons de lutte politique Léonce Ngendakumana et Evariste Ngayimpenda. Pourtant, avec ces deux hommes, ils avaient demandé à la communauté internationale d’aider pour que le gouvernement suspende le processus du référendum du mois de mai prochain.
Selon des informations fiables, les mêmes parlementaires auraient demandé au premier vice-président de cette institution de le déclarer publiquement, par voie de presse, ce qui n’a pas encore été fait. L’on avait pensé qu’il s’agit d’un montage sur les réseaux sociaux provenant des antagonistes de cette personne d’Agathon Rwasa.
Après quelques investigations, la rédaction a trouvé que l’information était avérée. C’est ici qu’une certaine opinion a commencé à se poser des questions. D’abord, à l’intérieur du pays, il appelle ses militants à voter au mois de mai et en même temps, il demande à la communauté internationale le contraire de ce qu’il dit à ses fidèles qui sont toujours prêts à s’immoler sur l’autel pour que la cause de cet homme politique soit entendue.
Pour cette opinion, il s’agit ni plus ni moins d’un manque de courage politique qui le pousse à prendre des positions de ni ni qui pousse dans l’embarras ses collaborateurs directs. Pour elle, si Aimé Magera ne parle pas au nom d’Agathon Rwasa, pour qui parlerait-il ? Au cas où il le ferait en son nom, cela voudrait dire le premier vice-président de l’assemblée nationale a été démis de sa fonction de parti politique Fnl quoi que non reconnu par le ministère de l’intérieur. C’est même un cas de trahison politique de sa part, trouve l’opinion qui n’est pas du tout tendre avec Agathon Rwasa.
Et de rappeler ce qui s’est passé en date du 14 août 2004 à Gatumba. En effet, le Fnl, par le biais de son porte-parole de l’époque, Methusselah Nikobamye alias Pasteur Habimana, a reconnu avoir tué les Banyamulenge, ces Congolais rwandophones qui avaient fui les atrocités de leur pays vers le Burundi.
Quelques années plus tard, quand ces Congolais ont attaqué le Fnl en justice, Agathon Rwasa, en niant les faits, a riposté qu’il fallait poser la question à Pasteur Habimana qui l’a déclaré alors que ce dernier n’était que son porte-parole. C’est exactement le jeu qu’il est en train de mener actuellement avec Aimé Magera, ce qui est dommage de sa part, conclut l’opinion.
Burundi - Belgique - Développement
La Belgique toujours au chevet de la population burundaise
Bujumbura, le 21 avril 2018 (Net Press) . Le projet PAORC-FE d’ENABEL organise un atelier de capitalisation sur la mise en œuvre de la pédagogie de l’intégration dans l’enseignement post-fondamental général et pédagogique au Burundi. La rédaction livre l’intégralité du communiqué de presse.
" Depuis 2012, sur financement du Royaume de Belgique ; l’Agence Belge de Développement - Enabel (ex CTB) appuie la révision des curricula, l’adaptation des outils pédagogiques et des modalités d’enseigner ou d’évaluer les élèves initiés par les changements pédago-didactiques du cycle post-fondamental au Burundi.
" Dans ce contexte, le projet PAORC - FE d’Enabel pilote un atelier de capitalisation des pratiques de mise en œuvre de la pédagogie de l’intégration dans l’enseignement post-fondamental au Burundi.
" C’est dans ce cadre que du 19 au 20 avril 2018, 160 participants, dont des représentants des inspecteurs, des conseillers pédagogiques et de divers catégories de professeurs de l’enseignement supérieur, sous la direction du Professeur Xavier Roegiers (UCL/BIEF), travaillent sur les liens qui existent ou se créent entre les curricula et programmes du post-fondamental et ceux de l’enseignement supérieur.
" Les exposés de l’atelier alternent les rapports théoriques sur la pédagogie de l’intégration aux travaux de groupe et tournent autour de deux axes : les enjeux d’une approche programme basées sur le développement des compétences et les processus d’évaluation des apprenants.
" Cet atelier vise ainsi la mise en adéquation des pratiques et des programmes, tant du cycle post-fondamental que de l’enseignement supérieur, aux enjeux de la Pédagogie de l’intégration et de ses contenus. Il s’agit donc d’une occasion de dégager les pistes de collaboration entre l’enseignement supérieur et l’enseignement secondaire.
" Par ces activités d’accompagnement, en collaboration avec la Direction Générale des Bureaux Pédagogiques (DGBP), le projet PAORC FE et les experts du Bureau d’ingénierie en Education et formation (BIEF - Louvain La Neuve) travaillent en synergie pour l’atteinte des résultats attendus."
Burundi - Commerce Illicite
Une vingtaine de Burundaises arrêtées alors qu’elles allaient être vendues
Nairobi, le 21 avril 2018 (Net Press) . Des Burundaises, au nombre de 25, ont été arrêtées à Nairobi au Kenya alors qu’elles allaient se faire vendre dans les monarchies pétrodollars d’Asie. Elles ont été arrêtées dans la nuit de ce 20 avril 2018 dans la ville de Nairobi, dans un quartier chic de Westlands
Selon des informations en provenance de cette ville kenyane, la police avait été mise au courant de cette affaire et elle a surpris les filles par une fouille-perquisition, d’où elle a mis la main sur ces personnes qui voulaient poursuivre leur voyage vers les pays arabes. Selon toujours des informations en provenance du Kenya, la police de ce pays fait tout pour rapatrier les femmes.