Bujumbura, le 3 mai 2018 (Net Press) . L’information émane du porte-parole du Fnl d’Agathon Rwasa, Aimé Magera qui alerte l’opinion en indiquant qu’un certain Félicien Ntirandekura alias Kabuga, un mobilisateur politique de cette formation politique, a été enlevé ce matin à Kanyosha par des Imbonerakure en compagnie d’un prénommé Salvator, chef Snr dans Bujumbura rural.
Selon Ils ont d’abord fouillé son téléphone et y ont retrouvé des images illustrant la journée de Ngozi. Il était aussi en possession des documents de campagne. Jusqu’à présent, le Fnl ne sait pas où il est incarcéré.
D’autres représailles ont été aussi signalées dans la Cibitoke hier même où 5 militants, de leur retour de Ngozi, ont été interceptés par une bande de ces Imbonerakure. Malgré cela, le porte-parole du Fnl, Aimé Magera, demande à ses militants de se mobiliser davantage et démontrer que le Fnl est le premier parti du pays en répondant massivement aux meetings de cette coalition. Il leur demande enfin de ne pas céder à la provocation pour démontrer leur maturité politique.
Des sources dignes de fois indiquent que dix membres fidèles à la coalition Amizero y’Abarundi de la commune Giheta en province de Gitega et proches d’Agathon Rwasa ont été convoqués par le procureur de la République dans cette province et devront comparaitre dans la matinée de ce vendredi 4 mai.
Le président du Fnl en commune de Giheta, Joseph Kubwimana, s’inquiète de cette convocation qui vise à coût sûr l’intimidation des membres de cette coalition surtout dans la campagne référendaire. Il demande de respecter le pluralisme idéologique et politique.
Et dans la même foulée, un militant de la coalition Amizero y’Abarundi connu sous le nom de Denis Bukuru, a été arrêté ce mercredi puis conduit manu militari au service dans le cachot du service des renseignements de Muyinga. Cela a eu lieu après une fouille-perquisition dans son ménage situé en commune de Mwakiro en province de Muyinga, au nord-est du pays.
Des sources policières l’accusent de détenir illégalement les armes. Sa famille biologique et politique dit avoir été choquée par cette arrestation d’autant plus que la police n’a trouvé aucune arme chez lui. Elle ajoute que ce sont des manœuvres dilatoires pour amener l’opposition à ne pas voter « non » au prochain retouche de la constitution
Toujours dans la rubrique de la sécurité, nous apprenons qu’un certain Rudono, de la commune Giheta en province de Gitega, a été longuement tabassé dans la nuit de ce mercredi 2 mai par un aide-soignant de l’hôpital de Kibimba connu sous le prénom de Libère avant qu’il ne succombe à ses blessures .
Des sources sur place indiquent que la victime n’avait pas de problème avec son entourage et travaillait comme manœuvre au marché de Kibimba. La population de cette entité en colère a refusé d’enterrer la victime et des enquêtes sont en cours pour connaitre les vrais mobiles de ce crime.
Pour être tout à fait complet sur le dossier sécuritaire, nous apprenons que l’hôtel Topitel de l’ancien deuxième vice-président de la République, Gervais Rufyikiri, a été partiellement détruit. La rédaction n’a pas encore des détails.
Burundi - Politique
Le parti Frodebu annonce sa position
Bujumbura, le 3 mai 2018 (Net Press) . Le parti Frodebu, via la voix de son vice-président, Léonce Ngendakumana, fait savoir qu’il votera non lorss du référendum prévu le 17 mai 2018. Pour lui, au cas où le projet de constitution serait approuvée, l’actuel président de la République serait à la tête du Burundi jusqu’en 2034, soit 29 ans de pouvoir, une pratique dévolue aux régimes monarchistes.
Par ailleurs, a poursuivi le vice-président de cette formation politique, l’article 116 du projet de loi n’a pas été respecté car il stipule que l’assemblée nationale et le sénat ont des prérogatives de destituer le président de la République en cas de fautes graves, comme la trahison.
En outre, le projet de loi retire la mission à l’assemblée nationale et au sénat de voter les lois au profit du seul président de la République. L’article 202, alinéa 4 stipule que si le chef de l’Etat n’entérine un projet de loi voté par les deux chambres endéans 30 jours, il devient nul et de nul effet.
Léonce Ngendakumana est convaincu ensuite que le nouveau projet de constitution va renforcer l’impunité des crimes car en cas de d’approbation de ce projet, aucun Burundais ne sera plus traduit devant une justice internationale. Cette disposition est étroitement liée aux enquêtes de la cour pénale internationale en cours du le Burundi. En clair donc, le non au référendum signifie la construction d’un Burundi tranquille, caractérisé par le partage équitable des richesses du pays.
Burundi - Politique
Le président Nkurunziza met en garde ceux qui perturberont le référendum prochain.
Gitega, le 3 mai 2018 (Net Press) . Dans la localité de Nkokora, en commune Bugendana, de la province de Gitega, le président Nkurunziza élève la voix : « j’insiste et je signe, tout Burundais ou étranger qui constituera une entrave au prochain referendum de la constitution sera en désaccord avec Dieu Tout Puissant, et nous savons qu’il y a des gens têtus, une ligne rouge de démarcation est tracée à l’avance "
Le président Nkurunziza ajoute : « Moi-même je veux voter oui et que chacun suive les directives qu’il a reçues « et souligne « si quelqu’un s’exprime en non, laissez-le tranquille, et je recommande au parti au pouvoir de ne pas inquiéter ceux qui vont exprimer non «
Et des sources sur place indiquent que cette campagne a vu la participation des missions diplomatiques accréditées au Burundi, en l’occurrence les ambassadeurs de la République Démocratique du Congo, de l’Afrique du Sud, de l’Egypte, le consul du Mali, de Roumanie et du Nigeria .
Et une campagne vue différemment.
En campagne au centre-ville de Ngozi, les membres de la coalition Amizero y’Abarundi étaient descendus dans la rue scandant des slogants « meme si on nous tue, nous allons voter non « , une campagne qui a vu la participation d’Agathon Rwasa, le professeur Evariste Ngayimpenda et l’ancien premier vice-président, Dr Yves Sahinguvu.
Le premier président de la chambre basse du parlement burundais, Agathon Rwasa, a haussé le ton : « la retouche de la constitution est discriminatoire et empêche les détenteurs de double nationalité de briguer le plus haut sommet de l’Etat » et ajoute « il y a des gens qui ont bénéficié de la double nationalité en étant réfugiés, ou pour un tout autre motif, ne pas accéder au plus haut sommet de l’Etat est une forme de discrimination « .
Il a ajouté que « la nouvelle loi fondamentale n’est pas connue par le public, moi-même j’ai lu cette constitution il y a quelques jours, les membres du gouvernement de la coalition Amizero Y’Abarundi ne sont pas au courant de cette nouvelle constitution. Cette dernière n’a pas été taillée sous le consensus de tout le visage de l’opposition burundaise. Elle viens enterrer définitivement les accords d’Arusha qui ont mis fin à la guerre civile et je vous invite à voter « non «
L’opposition en exil crie qu’avec l’amendement de la constitution prévue le 17 /05/2018 , Bujumbura enterre définitivement toute voix de sortie de crise négocier .
Joint par le journal jeune Afrique , le porte-parole de la plateforme de l’opposition burundaise en exil dit que Bujumbura a lancé le 1er mai le début de la campagne pour le référendum sur la réforme constitutionnelle, dont le projet a été adopté fin octobre 2017. Le 17 mai prochain, plus de 5 millions de Burundais inscrits sur les listes électorales, selon la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), seront amenés à se prononcer « pour » ou « contre » ce projet de révision.
Le nouveau texte permettrait au président Pierre Nkurunziza, au pouvoir depuis 2005, de briguer, à partir de 2020, deux mandats supplémentaires de sept ans chacun. L’opposition en exil s’inscrit en faux contre un « deux poids, deux mesures » dans cette campagne, et dénonce des arrestations en cascade de plusieurs dizaines de ses militants accusés de faire la campagne pour le « non « au referendum.
Il a ajouté que ce referendum n’avait pas été préparé de concert avec le vrai visage de l’opposition burundaise et viens enterrer définitivement les accords d’Arusha signés en 2000 et qui ont mis fin à la guerre civile. Il a poursuivi que les chefs d’Etat de la sous-région sont divisés sur la question du Burundi pour faire contraindre Bujumbura à négocier avec l’opposition en imposant un embargo économique comme du temps du président Buyoya.
L’opposition en exil souligne qu’une fois toutes les portes des négociations fermées, le risque est que les jeunes opposants au régime descendent dans le maquis et qu’ils aient recours à la violence et aux armes pour pousser à la négociation et rétablir le rapport de force. Le régime en place est bien placé pour le savoir. Il sait très bien qu’en 1993, les conditions qui l’avaient poussé à descendre dans le maquis sont réunies aujourd’hui.
Burundi - Usa - Politique
" Des élus républicains réclament le prix Nobel de la paix pour Donald Trump", dixit Rfi
Washington, le 3 mai 2018 (Net Press) . Une décennie après Barack Obama, un prix Nobel de la paix pour Donald Trump ? L’idée pourrait paraître saugrenue, mais elle progresse chez les partisans du président américain. Dix-huit représentants républicains ont en tout cas officiellement déposé sa candidature via une lettre adressée au comité Nobel en Norvège.
Depuis le week-end dernier, l’idée d’un prix Nobel de la paix continue de faire son chemin dans le camp républicain. Dans leur lettre adressée ce mercredi au comité norvégien, les dix-huit élus signataires évoquent les efforts de Donald Trump en faveur de la réconciliation entre les deux Corées.
Et ils écrivent : « Nous ne voyons personne qui ne mérite plus la reconnaissance du comité en 2019 que le président Trump pour son travail sans relâche en faveur de la paix dans le monde. »
Egaler Obama
Oubliés les raids aériens sur la Syrie, ses diatribes contre les Mexicains, les musulmans, ou les menaces de destruction adressées à Pyongyang depuis la tribune des Nations unies. Donald Trump se veut faiseur de paix, et selon lui, c’est le président sud-coréen qui a le premier suggéré qu’il méritait le prestigieux prix.
Même s’il est beaucoup trop tôt pour spéculer sur un prix qui ne sera attribué qu’à l’automne, Donald Trump peut bien y rêver : décrocher Nobel de la paix serait un Graal, une manière d’égaler le palmarès de Barack Obama.