Bukavu, le 9 mai 2018 (Net Press) . Selon des informations du ministère congolais de la santé, l’épidémie d’Ebola est signalée au nord-ouest du Burundi, juste sur la frontière entre les deux pays, mais du côté de la République Démocratique du Congo. Ledit ministère parle de 17 personnes tuées, dont 9 sont signalées dans le circonscription frontalière avec le Burundi, au nord- ouest .
Une large opinion contactée par la rédaction indique que le gouvernement burundais devrait prendre des mesures draconiennes pour contrôler la circulation transfrontalière avec son grand voisin d’Ouest et de prendre des dispositions visant à endiguer ce fléau qui a emporté des vies humaines en Rdc ainsi qu’en Afrique de l’Ouest
Burundi - Elections
La coalition Amizero y’Abarundi fâchée...
Bujumbura, le 9 mai 2018 (Net Press) . Selon une correspondance de cette coalition à l’adresse de la commission électorale nationale indépendante, Ceni, certains membres des forces de l’ordre et de l’administration constituent une entrave au bon déroulement de la campagne. Le président de cette coalition, Agathon Rwasa, premier vice-président de l’assemblée nationale, en veut pour preuve qu’un groupe de gens qui prétendent être des membres de la coalition, se réunissent au vu et au su de tout le monde sans aucune réaction.
L’on saura qu’il y a peu, des hommes et des femmes avaient déclaré s’être réunis et d’avoir décidé de voter oui au référendum du 17 mai, après consultation bien entendu de leurs fidèles et ce, malheureusement selon Amizero y’Abarundi, alors que ce groupe est inconnu de la coalition. Ce groupe de gens était dirigé par un certain Révérien Niyimpa qui était, jadis, selon Agathon Rwasa, le porte-parole du Fnl pro-Cndd-Fdd piloté par Jacques Bigirimana.
Agathon Rwasa rappelle que sa coalition est la seule qui s’est fait inscrire auprès de la Ceni pour avoir l’autorisation de mener sa campagne d’approbation ou de désapprobation de la retouche de la constitution en toute légalité. Il demande à la Ceni de suivre de près tous ceux qui veulent perturber les activités de la coalition dans la logique du respect de la loi et de la tranquillité.
Burundi - Ue - Politique
L’union européenne reste préoccupée par la situation du Burundi
Bruxelles, le 9 mai 2018 (Net Press) . Dans une déclaration rendue publique ce mardi 8 mai 2018, la haute représentante du l’Union européenne, Federica Mogherini, dit qu’elle est préoccupée par la situation du Burundi à l’approche du referendum constitutionnel prévu le 17 mai 2018.
Dans cette déclaration, FedericaMogherini affirme que les autorités du pays ont lancé la dernière phase préparatoire au referendum constitutionnel prévu le 17 mai 2018 et ce processus a lieu dans un climat persistant d’intimidation et de répression et est marqué par l’absence d’approche consensuelle entre les différents groupes sociétaux et politiques du Burundi. Il est caractérisé, poursuit-elle, par le manque d’information officielle publique sur les éléments-clés du projet de constitution et le contrôle étroit des journalistes et des medias et cela risquent de compromettre davantage ce processus. A cet égard, l’Union européenne déplore la récente suspension des radios Voa, et Bbc.
L’Union européenne regrette la non-inclusivité de cette phase préparatoire et s’associe pleinement à l’appel de l’Anion africaine à « initier toutes les réformes constitutionnelles à travers un large consensus national de toutes les parties prenantes en question « . Selon cette déclaration, le processus actuel va à contre –courant des efforts en cours de médiation et de facilitation d’un dialogue politique inclusif inter-burundais porté par la communauté d’Afrique de l’Est et l’Union africaine et pleinement soutenu par l’Union européenne.
Selon cette déclaration, l’Union européenne reste vivement préoccupée par la situation des droits de l’homme au Burundi qui nuit toute initiative de réconciliation, de paix et de justice, en révélant la persistance d’exécution extrajudiciaires et d’arrestations arbitraires, y compris des défenseurs des droits humains comme Germain Rukuki qui est menacé par le verdict aussi arbitraire que sévère et l’absence d’espace politique et restriction aux libertés d’expression et d’association et qu’à cet égard, la mise en œuvre de deux résolutions de la 36eme session du conseil des droits de l’homme reste une priorité politique.
L’Union européenne, en tant que garant de l’accord d’Arusha, appelle les autorités burundaises à respecter l’esprit et la lettre des accords d’Arusha, dont les dispositions ont servi de base pour le transfert pacifique du pouvoir au Burundi et qui ont promu la paix et la stabilité dans la région. Dans la poursuite de ses efforts en soutien d’un dialogue inclusif, seul processus viable en vue d’un règlement politique durable au Burundi, l’Union européenne continuera de se coordonner étroitement avec ses principaux partenaires internationaux , en particulier la communauté est Africaine , l’union Africaine , l’Onu et son envoyé spécial , ainsi que l’office du haut-commissaire des droits de l’homme au Burundi.
Burundi - Media
Les journalistes de la Bbc et de la voix de l’Amérique ont le droit de faire leur métier, annonce le Cnc.
Bujumbura, le 9 mai 2018 (Net Press) . Dans une déclaration rendue publique ce mardi 8 mai 2018, le président du conseil national de la communication, Karenga Ramadhani, annonce que les journalistes de la Bbc et de la voix de l’Amérique, Voa, récemment suspendues pour une durée de 6 mois par ce conseil, ont les prérogatives d’exercer leur métier .
Karenga Ramadhan s’inscrit en faux contre la confiscation du matériel de reportage du journaliste correspondant de la voix de l’Amérique, Jean Bosco Ndarurinze, par le chef du service national des renseignements en province de Kirundo, au cours de la campagne référendaire de la constitution et invite les administratifs de bien collaborer avec les professionnels des medias accrédités dans tout le pays avant d’indiquer que le conseil national de la communication va travailler d’arrache-pied pour garantir la liberté de la presse..
Et dans la même foulée, le journaliste et directeur du groupe de presse Iwacu en exil au royaume de Belgique, Antoine Kaburahe, indique qu’il va saisir les juridictions belges pour statuer sur le cas d’une tentative d’assassinat de sa femme et c’était dans la soirée de ce lundi 7 mai 2018.
Antoine Kaburahe affirme que sa femme a été attaquée au couteau par une dame d’origine rwandaise dans la soirée de ce lundi vers 18 hoo et rassure qu’il va saisir la justice belge pour mettre la lumière sur la tentative d’assassinat de sa femme.
Burundi - Rwanda - Culture
Francophonie : la ministre rwandaise Louise Mushikiwabo envisage d’être candidate à la tête de l’OIF
Kigali, le 9 mai 2018 (Net Press) . La ministre rwandaise des affaires étrangères, Louise Mushikiwabo, est fortement pressentie pour présenter sa candidature à la tête de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), en octobre, face à Michaëlle Jean. Un scénario soutenu par l’Elysée.
Selon nos informations, la ministre rwandaise des affaires étrangères, Louise Mushikiwabo, envisage très sérieusement de présenter sa candidature en tant que secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), lors du XVIIe sommet de l’organisation qui se tiendra les 11 et 12 octobre prochains à Erevan (Arménie). Une information confirmée à JA par plusieurs sources haut placées, à Paris et dans deux pays africains membres de l’OIF.
Initiative française
Élue à ce poste en novembre 2014, après avoir bénéficié de l’incapacité des pays africains de l’OIF à s’accorder sur une candidature commune, la Canadienne Michaëlle Jean est, depuis, loin de faire l’unanimité parmi les États membres.
Alors qu’elle devrait briguer un nouveau mandat de quatre ans lors du sommet d’Erevan, la France se serait donc mise à la recherche d’un possible challenger, susceptible de la détrôner dans cinq mois. Et c’est à l’initiative de Paris que le nom de la ministre rwandaise se serait retrouvé en haut de la liste.
Au vu des relations chaotiques qu’entretiennent Paris et Kigali depuis 24 ans, la stratégie peut surprendre. Mais plusieurs signaux tendent à montrer que depuis l’élection d’Emmanuel Macron à l’Elysée, en mai 2017, un certain réchauffement caractérise la relation bilatérale entre les deux États. Comme le révèle JA dans son dernier numéro, Paul Kagame se rendra prochainement à Paris pour assister à VivaTech, salon international consacré aux start-up (24-26 mai). Le chef de l’État rwandais ne s’est pas déplacé en France depuis 2015.
L’entremise de Rabat
Selon plusieurs sources, la proposition française n’a pas été formulée directement par Paris, mais via la diplomatie marocaine. Après un temps de réflexion, Paul Kagame y aurait donné une suite favorable. Fin avril, à Brazzaville, à l’occasion du Sommet pour la préservation et le développement du bassin du fleuve Congo, ce dernier aurait encore évoqué la question avec le roi Mohammed VI.
À Paris, une source bien informée confirme à JA qu’un accord sur la candidature de Louise Mushikiwabo existe désormais entre Emmanuel Macron et Paul Kagame. Disposant de solides appuis à travers le continent, la diplomatie rwandaise pourrait donc, avec l’aide de Paris, disposer de sérieux atouts face à la secrétaire générale sortante.
A 56 ans, Louise Mushikiwabo apparaît comme la numéro deux du régime rwandais. Issue de la société civile, ministre des affaires étrangères sans discontinuer depuis 2009, elle présente un profil idéal pour la fonction.
Burundi - Zambie - Société
Les robes et jupes mini des filles interdites à l’université de Lusaka
Lusaka, le 9 mai 2018 (Net Press) . L’université de Lusaka exige des filles qui la fréquentent de porter des robes et des jupes convenables pour ne pas provoquer les garçons de cette même université. Selon des informations concordantes en provenance de la Zambie, ce sont les garçons qui ont demandé à la direction que des filles s’habillent convenablement car ils ne parviennent pas à se concentrer quand ils voient des fesses des filles devant eux.
Selon les mêmes informations, la direction de l’université a compris les doléances des garçons de cette institution universitaire, d’où une loi interdisant le port des robes et jupes trop courtes. Il semble que c’est la toute première fois qu’une université de ce pays prend une telle décision à l’endroit des universitaires de sexe féminin. Ces dernières ont obtempéré sans poser de conditions.