Bujumbura, le 11 mai 2018 (Net Press) . Selon des informations dignes de foi, les milieux des droits de l’homme indiquent que le mois d’avril a été secoué par quelques bavures, à savoir 34 cas d’assassinats et de disparitions forcées, 87 cas d’arrestations arbitraires et détentions illégales, 40 cas d’atteinte à l’intégrité physique ainsi que 3 cas de viol.
Outre que la candidature controversée du président Pierre Nkurunziza a créé des tensions dans le pays, les mêmes défenseurs des droits de l’homme estiment que le référendum constitutionnel prévu le 17 mai 2018 est également une cause immédiate de l’aggravation des violations récurrentes et systématiques observés au mois d’avril 2018.
Burundi - Elections
La campagne référendaire se poursuit dans le pays
Bujumbura, le 11 mai 2018 (Net Press) . La campagne référendaire se poursuit à travers tout le pays. Sur terrain, ce sont surtout le parti Cndd-Fdd au pouvoir ainsi que la coalition des partis politiques non reconnus par Bujumbura qui sont visibles. Ce matin, cette dernière était en train d’inviter ses adeptes à se retrouver sur le terrain de football dit "Tempête" pour écouter Agathon Rwasa. Celui-ci devrait donner toutes les raisons de voter contre le projet de constitution, selon des messages enregistrés qui étaient repris par des haut-parleurs dans plusieurs rues de la capitale.
De son côté, le Cndd-Fdd était dans la capitale hier et c’est avec la même tactique de communication que cette formation politique invitait les populations citadines à voter en faveur de la retouche de la constitution.
Ce qui est clair, comme il y a deux adversaires de taille, ils donnent l’impression de passer là où l’autre vient de sensibiliser. Hier, la coalition se trouvait dans la province de Rumonge, une entité administrative qu’avait visitée le parti de l’Aigle. Selon des observateurs de cette campagne, cette proximité des adversaires peut engendrer parfois des heurts entre les sympathisants des deux parties.
C’est ce qui vient de se passer dans le village VI de la commune de Gihanga dans la province de Bubanza, Nord Ouest du pays. En effet, un homme militant de la coalition a été tabassé hier par des Imbonerakure pour avoir été surpris avec des documents en faveur du non à la retouche de la constitution. Ils ont commencé par des discussions entre oui et non et ils en sont venus aux mains par après.
Signalons que le retrait des cartes d’électeur se poursuit un peu partout dans le pays. Certaines zones comme Rohero et Kanyosha ont vu de longues files d’attente des populations qui passaient plus de deux heures à attendre avant d’être servis. Mais dans celle de Kinindo, 10 minutes suffisaient pour que le futur votant aille vaquer à d’autres activités.
Burundi - Recherches Scientifiques
L’université du Burundi rend hommage au professeur Emile Mworoha
Bujumbura, le 11 mai 2018 (Net Press) . Les anciens collègues et étudiants du professeur Emile Mworoha, en l’occurrence les professeurs Jean Baptiste Mukuri, Nicodeme Bugwabari et Jean Marie Nduwayo, ainsi que d’autres universitaires de la faculté des lettres et des sciences humaines rendent hommage à cet éminent professeur à travers la présentation des mélanges dans un livre « un demi-siècle de l’histoire du Burundi, un pionnier de l’histoire africaine "
Le professeur Nicodème Bugwabari, lors d’un entretien avec les medias, affirme que le monde universitaire célèbre la reconnaissance sans faille de cet éminent professeur, éducateur et formateur. Pour lui, Emile Mworoha est un scientifique hors du commun qui a œuvré pour la communauté universitaire, son pays le Burundi et la communauté internationale, rempli de sagesse et d’humanité.
Dans un ouvrage lui dédié qui brosse l’essentiel de ce mélange, il est centré sur l’histoire et la culture au Burundi, des orateurs du mythe du roi Mwezi Gisabo, le carnet de voyage sous la houlette du Professeur Emile Mworoha .
Le professeur Nicodème Bugwabari parle de l’histoire du temps présent, c’est-à-dire de 1960 à nos jours car les gens qui ont fait l’histoire vivent encore les conflits politico ethniques qui ressassent au Burundi, la démocratie entre illusion et désillusion, la corruption, et se réfèrent sur les campagnes électorales de 1993, de 2005, et de 2010.
Le professeur Nicodème Bugwabari avance que les périodes de 1926, de 1929, de 1933 et de 1935 ont été les périodes qui ont profondément marqué le Burundi et le Rwanda comme sources des conflits politico ethniques.
Devant le parterre d’invités, des diplomates ainsi que des universitaires, le professeur Emile Mworoha remercie et dit « après mon départ en retraite en février 2012, je ne m’imaginais pas que je pouvais revenir à l’université du Burundi pour y être décoré et remercie vivement ces anciens collègues, l’ambassade de France au Burundi qui a contribué à la parution de cet ouvrage .
Sur la question de la réécriture de l’histoire du Burundi, le professeur Emile Mworoha dit qu’il n’est pas interdit de retoucher l’histoire du Burundi, à une seule condition que les sources de l’histoire soient rigoureusement vérifiées et fiables.
Burundi - Environnement
Le monde célèbre la journée des oiseaux migrateurs
Bujumbura, le 11 mai 2018 (Net Press) . En date du 10 mai de chaque année, le monde célèbre la journée mondiale des oiseaux migrateurs. L’association burundaise pour la protection de la nature, « Abn » en sigle, se joint aux autres organisations qui œuvrent pour la protection des oiseaux pour se souvenir de cette journée.
Selon un communiqué rendu public ce vendredi 11 mai 2018, pour des raisons pratiques, cette journée sera célébrée le 26 mai 2018 par l’association Burundaise pour la protection de la nature. Le thème retenu pour cette année est « unifier nos voix pour la conservation de nos oiseaux « où un message sur le changement climatique sera prononcé en vue de comprendre les enjeux de l’heure liés à l’environnement.
Sous l’encadrement des spécialistes ornithologues, les participants à la journée auront un moment privilégié d’observer ces hôtes qui viennent de loin et que ce sera une occasion de sensibiliser les jeunes et les moins jeunes sur le danger encouru par ces oiseaux au cours de leur migration et sur l’intérêt de leur protection et préservation par la conservation, par une animation télévisée et des jeux concours à l’endroit des clubs environnementaux dans les écoles.
Burundi - Santé
Le ministère de la santé tranquillise...
Bujumbura, le 11 mai 2018 (Net Press) . Des informations fusant partout sur les réseaux sociaux ont indiqué que la province de Cibitoke, au Nord Ouest du pays, est frappée par l’épidémie d’Ebola. Le ministère de la santé, via son nouveau patron de ministre, vient d’animer un point de presse ce matin pour apporter plus de précisions.
Dr. Thaddée Ndikumana a indiqué que son ministère reste vigilant sur la propagation de cette épidémie mais que jusqu’à présent, la maladie est localisée en République démocratique du Congo, dans la province de l’Equateur. Il dément ainsi toute information qui fait croire que la maladie est déjà installée dans notre pays.
Burundi - Sport
Le Burundi accueille un championnat des cadets en judo
Bujumbura, le 11 mai 2018 (Net Press) . Ce championnat a été officiellement démarré ce 10 mai 2018 et 15 pays ont répondu présents à ce championnat qui est organisé pour la première fois dans notre pays. L’on apprend que notre voisin du Nord, le Rwanda, n’a pas participé à ce championnat pour des raisons que tout le monde peut deviner aisément, les relations délétères entre les deux pays depuis 2015.
Nous apprenons que ce championnat durera trois jours, du 10 au 13 mai 2018. Pour les organisateurs, ce championnat sera bénéfique pour les judokas burundais qui préparent des jeux de Buenos Aires, en Argentine cette année et d’autres qui auront lieu à Tokyo au Japon en 2020.
Burundi - Usa - Corée du Nord - Coopération
"Trump et Kim Jong-un se rencontreront le 12 juin à Singapour", dixit Rfi
Singapour, le 11 mai 2018 (Net Press) . C’est le 12 juin à Singapour qu’aura lieu le sommet entre Kim Jong-un et Donald Trump. Le président américain l’a annoncé quelques heures après avoir accueilli les trois détenus libérés par la Corée du Nord à l’aéroport à Washington, ce jeudi 10 mai.
C’est comme d’habitude via Twitter que Donald Trump a communiqué la nouvelle : « le sommet tellement attendu entre Kim Jong-un et moi-même aura lieu le 12 juin à Singapour », a écrit le président qui ajoute « Nous allons tous deux tenter de faire de cette journée du 12 juin un moment particulier pour la paix dans le monde ».
L’hôte de la Maison Blanche avait marqué sa préférence pour un sommet dans la zone démilitarisée entre les deux Corées, mais cette destination suscitait de fortes réserves dans son entourage : trop proche de la capitale nord-coréenne, trop compliqué à sécuriser. Donald Trump y a finalement renoncé.
Jusqu’à ce jeudi, plusieurs noms de lieux circulaient : Singapour donc, mais aussi la Suède, la Suisse ou encore la Mongolie. L’hypothèse de Singapour avait été pour la première fois évoquée publiquement par le président américain il y a deux semaines.
Singapour, un pont entre l’Asie et l’Occident
Cette petite Cité-état d’Asie du Sud-Est s’est forgée une image de pont entre l’Asie et les pays occidentaux. L’endroit parfait donc pour discuter d’affaires diplomatiques les concernant.
L’île est une localisation neutre, suffisamment sûre et assez proche de Pyongyang pour que le dirigeant nord-coréen puisse s’y rendre avec son propre avion. Singapour a, de plus, des relations diplomatiques avec la Corée du Nord, qui dispose d’une ambassade sur place et les entreprises singapouriennes n’ont réduit leurs échanges commerciaux que depuis l’an dernier, avec le renforcement des sanctions des Nations unies. Le choix de Singapour a été validé par la Chine, allié majeur de la Corée du Nord. D’autre part Washington a aussi une relation solide avec Singapour : la marine américaine dispose de navires dans la base navale de Changi, à l’extrême sud.
Ce vendredi matin, le ministre singapourien des Affaires étrangères s’est contenté d’un communiqué de presse très mesuré en faveur d’un retour de la paix dans la péninsule coréenne.
L’île enfin a déjà montré sa capacité à organiser rapidement d’importants sommets : c’est le lieu qu’avait choisi le président chinois pour sa rencontre historique avec le président de Taïwan en novembre 2015, inédite depuis 60 ans. Enfin, Singapour a sévèrement restreint la liberté de ses médias et les rassemblements publics : un environnement sous contrôle qui a peut-être rassuré Kim Jong-un.