Muyinga, le 28 mai 2018 (Net Press) . Un homme, de concert avec sa nouvelle concubine, a tué ses deux enfants, en commune Butihinda, dans la province de Muyinga, pour entrer en union avec cette dernière sans gêne. Le tribunal de grande instance siégeant en matière criminelle a requis une peine lourde, une condamnation à perpétuité à l’endroit de ces deux délinquants.
Des sources de Muyinga indiquent que les deux corps sans vie, en extrême décomposition, ont été trouvés superposés dans la brousse dans la localité de Kamaramagambo de la même province. Elles ajoutent que la concubine, en guise du nouveau mariage, a ordonné à cet homme de tuer tous ses enfants, une injonction exaucée avant de tourner au vinaigre pour le nouveau couple.
La population de Muyinga indignée par ce comportement parle du retour de la peine de mort pour réprimer les barbaries du genre qui s’observent dans presque tous les coins du pays et qui ne sauraient pas être réprimés par une simple condamnation à perpétuité.
Et dans la même foulée, Nicodème Nyandwi, âgé de 55 ans, a été tué sur la colline Rushimabarimyi, zone Ruziba, commune Mugina en province de Cibitoke au Nord Ouest du pays, par sa femme ce jeudi 24 mai 2018 qui l’accusait de vouloir se marier avec une autre femme.
Selon les témoins, pour commettre ce crime, l’auteure a payé une somme de cent mille francs. L’on apprend que la population de cette entité en colère a failli se faire justice, n’eût été l’intervention musclée de la police qui a tiré en l’air pour disperser la foule. Le criminel présumé et la femme ont été arrêtés et sont incarcérés au cachot du commissariat de la police de Cibitoke.
Signalons enfin que dans la province de Bururi, un homme du nom de Jean Marie Ntiranyibagira a été tué à coups de machettes ce dimanche 27 mai 2018. La police soupçonne sa femme et son fils qui sont entre les mains de la police pour d’éventuelles enquêtes sur cet assassinat.
Burundi - Politique
Le Cnared décidé à faire face à la retouche de la constitution
Bruxelles, le 28 mai 2018 (Net Press) . Réunis pendant trois jours à Bruxelles, les membres de cette plateforme d’opposition contre le régime de Bujumbura, décide de se restructurer pour mieux protéger les accords d’Arusha. Pour cette coalition, le changement de la constitution de 2005 est tout simplement un coup de force et le Cnared entend mettre en place des stratégies pour faire face à ce mouvement ’bujumburais".
Signalons que les plus radicaux jugent le Cnared de coalition chargée de produire un océan de discours avec un désert d’actes concrets. Il y en a qui vont plus loin et qui affirment sans ambages que le Cnared est un "truc machin" de Pierre Buyoya, - ancien président de la République - paraphrasant ainsi le général de Gaulle de France qualifiant l’Onu.
Burundi - Confessions Religieuses
Information ou intox ?
Rumonge, le 28 mai 2018 (Net Press) . Une information qui circule sur les réseaux sociaux depuis hier est mise en cause, certains n’hésitant même pas à la qualifier d’intox à l’endroit de l’église catholique. En effet, selon cette information, " un prélat de l’église catholique, au cours de son homélie à la succursale de Muhuzu, paroisse Minago, a juré sur tous les toits qu’il n’entend plus donner des sacrements aux membres de la ligue des jeunes du parti au pouvoir Imbonerakure aussi longtemps que les membres de l’opposition traqués pendant la campagne référendaire ne sont pas relâchés ".
Selon la même source d’information, au cours de la 1ère messe dominicale, ce prête projette que « la moitié des offrandes sera donnée aux détenus « et invite les chrétiens à ne pas " avoir peur du parti au pouvoir Cndd-Fdd car il subira le même sort que les partis Uprona et Sahwanya Frodebu ".
De son coté, ce prélat indique que le parti au pouvoir a mal interprété son homélie pour lui attirer des ennuis. Pour une certaine opinion, c’est une intoxication car tout prêtre sait très bien que cela n’est pas une position officielle de l’église catholique. En outre, parmi les Imbonerakure, il y a de fervents chrétiens, d’où aucun prélat ne peut s’arroger le droit d’enseigner aux fidèles des choses pareilles.
Enfin, la mission de l’église est de redresser les cœurs fragilisés par le péché, d’où ces jeunes intéressent au plus haut point l’église catholique, contrairement à ce qui se dit à travers ces réseaux sociaux. Pour conclure, aucun prêtre qui a encore toutes ses facultés ne peut enseigner des choses pareilles.
Burundi - Droits de l’Homme
Les milieux des droits de l’homme s’expriment...
Bujumbura, le 28 mai 2018 (Net Press) . Les milieux des droits de l’homme indiquent qu’au moins huit personnes ont été assassinées la semaine dernière. Parmi les victimes, figurent trois hommes exécutés dans la forêt de la Kibira. Ils ont été retrouvés ligotés et leurs corps en décomposition. Un agent de la police a aussi été abattu par son supérieur, un officier en charge de la police des frontières à Bubanza. La victime avait pourtant averti le Commissariat de son ressort des menaces de mort sur sa personne
Au moins sept cas de détentions arbitraires sont relevés, dont trois commis illégalement par des membres des Imbonerakure. Un cas de disparition forcée est également rapporté dans la province Rutana durant cette semaine.
Burundi - Environnement
Le Burundi célèbre la journée des oiseaux migrateurs
Bujumbura, le 28 mai 2018 (Net Press) . Ce samedi, l’association burundaise de l’oiseau migrateur a célébré la journée internationale des oiseaux migrateurs sous le thème « unissons nos voix pour la protection des oiseaux". Les cérémonies ont eu lieu en zone Gatumba de la commune Mutimbuzi, dans Bujumbura rural.
Le représentant légal de cette association, Arsène Manirambona, a dit que cette journée intervient au moment où les oiseaux migrateurs rencontrent beaucoup de difficultés, notamment les effets de changement climatique. Il a ajouté que les oiseaux migrateurs restent la source de développement et source de vie car ils contribuent énormément à gonfler le trésor public à travers l’afflux massif des touristes pour venir visiter ces oiseaux.
Arsène Manirambona indique que ces oiseaux quittent l’Europe pendant l’hiver suite au climat rude pour venir s’approprier en vivres au Burundi et affirme que l’afflux massif de ces oiseaux a sensiblement diminué et surtout dans les provinces du nord à cause de l’activité de l’homme. Il a invité tous les secteurs de la vie nationale à protéger l’environnement, spécialement les oiseaux migrateurs, source de revenus du pays .
Arsène Manirambona dit que le monde regorge de plus de dix mille espèces d’oiseaux, dont sept cent vivant au Burundi et invite la communauté burundaise de sauvegarder ces oiseaux, source de richesse et qui redorent l’image du pays dans le concert des nations.
Burundi - France - Sécurité - Immigration
"Après avoir sauvé un enfant, Mamoudou Gassama va être « naturalisé »", dixit Rfi
Paris, le 28 mai 2018 (Net Press) . Le jeune Malien qui a sauvé un enfant samedi à Paris, Mamoudou Gassama, va être naturalisé français, lui a annoncé Emmanuel Macron lors d’un entretien à l’Elysée. Ce sans-papiers de 22 ans devrait également intégrer le service civique des sapeurs-pompiers.
Dans son tête-à-tête avec Mamoudou Gassama, Emmanuel Macron a été très clair. « Tous les papiers [de Mamoudou Gassama] vont être régularisés », a assuré le chef de l’Etat lors de l’échange diffusé sur sa page Facebook.
Une décision justifiée par « un acte exceptionnel », a souligné le président français. Samedi dernier, le jeune Malien sans-papiers a en effet escaladé à mains nues la façade d’un immeuble du 18e arrondissement pour sauver un enfant suspendu dans le vide, agrippé à un balcon du 4e étage. Un acte de bravoure immortalisé dans une vidéo qui a fait le tour des réseaux sociaux.
« On a entendu des gens crier, on entendait les voitures klaxonner, j’ai couru j’ai traversé la route pour aller le sauver, et Dieu merci je l’ai sauvé », a dit Mamoudou Gassama au début de son entretien avec Emmanuel Macron. « Je n’ai pas réfléchi ». Les pompiers ont confirmé l’incident. Le père de l’enfant a pour sa part été placé en garde à vue dans le cadre d’une enquête confiée à la brigade de protection des mineurs.
« Un exemple pour des millions de gens »
« Vous êtes devenu un exemple car des millions de gens vous ont vu, c’est donc normal que la nation soit reconnaissante », a ajouté Emmanuel Macron, qui lui a également proposé d’entamer les démarches en vue d’une naturalisation, ce que Mamoudou Gassama a accepté.
Depuis dimanche, les appels à régulariser Mamoudou Gassama s’étaient multipliés. A l’instar de l’adjoint au Logement de la mairie de Paris Ian Brossat ou du député La France insoumise Eric Coquerel, l’association SOS Racisme avait demandé au ministre de l’Intérieur de « régulariser la situation de M. Gassama, qui a su faire preuve d’un courage aussi rare qu’admirable ». Plusieurs pétitions en ce sens avaient été également mises en ligne sur la plateforme