Bujumbura, le 29 mai 2018 (Net Press) . Selon une source sous couvert d’anonymat, un trafic humain sous une nouvelle facette s’observe ces derniers jours où des femmes et des filles sont vendues dans les monarchies pétrodollars. Par ailleurs, des trafics des enfants opérés par des femmes en République Démocratique du Congo ont été signalés, en témoigne qu’un enfant de 10 ans a été enlevé ce dimanche 27 mai 2018 dans la zone de Ngagara par un homme à vélo.
Selon ce témoin, il était vers 16 hoo lorsque un homme se trouvant sur un vélo s’est approché d’un enfant âgé de 10 ans qui étudie en 4ème année primaire au quartier III de la zone de Ngagara, en commune urbaine de Ntahangwa, au Nord de la capitale. Selon des sources d’informations dignes de foi, cet enfant roulait lui aussi un vélo flambant neuf et le cycliste lui a dit gentiment : « écoute mon fils, ta mère vient de me demander que tu me donnes ce vélo pour que je puisse le réparer". Le garçon dont les yeux pétilles d’intelligence s’est étonné qu’un vélo fraichement acheté puisse tomber un panne. Pour être plus rassuré, le garçon lui a donné le numéro de sa mère.
Les témoins déclarent que l’homme a fait semblant de téléphoner et l’enfant est resté sur sa soif, l’intimant l’ordre de revoir ce contact et son ravisseur désarmé lui a dit qu’il n’avait pas d’argent pour acheter d’autres unités de recharge. A partir de ce quartier, le garçon fut embarqué vers le quartier VII de la même zone Ngagara. Arrivé en zone Kamenge, juste à coté de l’agence Inter Bank, le garçon a compris qu’il était sujet d’enlèvement et s’est misàa crier fortement avant de se débarrasser de son ravisseur.
Les témoins de cette scène macabre de cette événement ont demandé au ravisseur pourquoi l’enfant s’inquiète et selon ces témoins. N’ayant pas de réponse, il a préféré fuir et il court toujours tandis que l’enfant a été récupéré par ses parents au quartier VII de cette zone vers 20 hoo.
Notre source ne tarit pas d’indiquer qu’il s’observe un trafic humain tourné sous une autre facette où les hommes s’introduisent dans des ménages pour voler des enfants et les vendre selon elle, « pour cinq million « et ajoute que leurs reins sont revendu à 15 millions, estime notre source.
Et non loin de la barbarie dans la circonscription de Kigobe qui abrite les bureaux du commissariat de la police, de l’air, des frontières et des étrangers (Pafe), lors du lancement officiel du passeport de la communauté est-africaine ce lundi, devant le parterre de hautes personnalités, en l’occurrence le premier vice président de la République, Gaston Sindimwo, le ministre de la sécurité publique, le commissaire Alain Guillaume Bunyoni, le commissaire de la police de l’air, des frontières et des étrangers, Jimmy Hatungimana, a imploré la police nationale de décourager le trafic humain qui a pris une allure inquiétante ce dernier jours .
Par ailleurs, des allégations de violations et des violations des droits de l’Homme ont été enregistrées et au moins 8 personnes ont été tuées, dont 2 cadavres retrouvés, 3 autres ont été torturées tandis que 33 personnes ont été arrêtées arbitrairement, en plus de 3 victimes de violences basées sur le genre. Le phénomène de cadavres retrouvés continue à être observé. Les défenseurs des droits de l’homme relèvent des cas de tuerie, d’enlèvement, de torture et d’arrestation arbitraire dont sont victimes des opposants et prétendus opposants du régime du Président Pierre Nkurunziza.
Une vague d’arrestations sur base de vérification des cahiers de ménage est devenue un moyen de rançonnement de la population par des policiers. Des cas d’arrestations liées à la participation à la campagne du « non » et au vote contre le référendum constitutionnel ont été observés dans différentes provinces du pays. Des jeunes Imbonerakure sont pointés du doigt comme étant les auteurs de la plupart de ces violations des droits humains.
Burundi - Politique
L’Olucome contre la dilapidation des fonds publics...
Bujumbura, le 29 mai 2018 (Net Press) . L’Olucome s’insurge contre la sortie des fonds publics destinés à poursuivre les préparatifs d’un sommet des chefs d’Etat du Comesa mais dont la tenue a été délocalisée vers Lusaka au siège du marché commun de l’Afrique de l’Est et australe.
L’observatoire est au courant que le gouvernement du Burundi a sorti en date du 24 mai 2018 un communiqué où il a souligné qu’il compte poursuivre les préparatifs de ce 20ème sommet des chefs d’Etat du Comesa déjà délocalisé. L’Olucome est également au courant que le gouvernement a déjà pris la mesure de rassembler les véhicules de l’Etat qui seront utilisés à cet événement qui n’aura pas lieu à Bujumbura.
Il se demande pourquoi le gouvernement se permet d’handicaper ses activités alors qu’il est parmi les trois pays les plus pauvres avec un taux de croissance de -1,3% selon la banque africaine de développement. Son revenu par habitant est moins de 300 dollars américains selon le fonds monétaire international et un taux de chômage de 65%. Malheureusement, constate l’Olucome, toutes les opportunités que ne cesse de rater le gouvernement seraient dues à l’aggravation de la mauvaise gouvernance et au non-respect de l’état de droit.
Pour cela, l’Olucome recommande au gouvernement d’arrêter de dépenser les fonds de l’Etat pour un sommet des chefs d’Etat du Comesa qui n’aura pas lieu à Bujumbura, d’annuler cette mesure de rassembler les véhicules de l’Etat pour un événement reporté pour le mois de juillet 2018 et qui ne se tiendra pas à Bujumbura, de diminuer la guerre des mots, mais plutôt de s’asseoir et avec objectivité les raisons majeures de la prise de cette décisions et de continuer enfin, si la possibilité se présente, les consultations diplomatiques avec la présidence du Comesa et au cas où elles aboutissent à un compromis en faveur du Burundi, de reprendre ses préparatifs.
Burundi - Société
Bujumbura lance officiellement le passeport de la communauté est-africaine
Bujumbura, le 29 mai 2018 (Net Press) . Le premier vice président de la république, Gaston Sindimwo, a procédé ce lundi 28 mai au lancement officiel du passeport de la communauté est-africaine. Selon lui, cette initiative est venue du 17eme sommet des chefs d’Etat de la confédération est-africaine tenu sur le sol tanzanien à Arusha, le 3 mai 2016 et le Burundi emboite le pas à la Tanzanie et au Kenya.
Le commissaire général de la police de l’air, des frontières et des étrangers, Jimmy Hatungimana, dit que ce lancement vient alors que ce commissariat rencontre des défis , en l’occurrence le manque d’infrastructures qui abritent ce bureau, la non-informatisation et interconnections des postes de frontière de Ruhwa, de Gasenyi et de Kobero, le manque des chiens policiers qui pouvaient détecter toute forme d’agression de l’aéroport international de Bujumbura, le trafic humain qui prend une allure inquiétante, le recensement des étrangers qui n’est pas fait d’une façon adéquate, le manque de locaux pour archivage, des cartes nationales d’identité qui ne se conforment pas aux normes modernes, source de toute forme de fraude, etc. Il a souhaité publiquement la confection de la carte nationale d’identité biométrique pour parer à ce défit.
Le commissaire Jimmy Hatungimana dit que les nouveaux passeports de la communauté est- africaine auront la même couleur sauf le logos de chaque pays et il ajoute que le nouveau passeport contient 52 pages pour les adultes et aura une validité de 10 ans et pour les enfants de 0 a 15 ans, 32 pages et une validité de 5 ans renouvelable tous les trois ans car, selon lui, « la croissance de l’enfant change le visage « .
Jimmy Hatungimana indique que le prix reste inchangé c’est-à-dire deux cent trente deux mille francs burundais (Bif 235.000) et que les détenteurs de l’ancien ont une validité de cinq pour basculer vers le nouveau passeport.
Et sur la question de savoir si la diaspora burundaise peut s’en approprier aisément, Jimmy Hatungimana fait savoir que la présence physique couplée de la l’empreinte digitale restent incontournables et invite la diaspora, spécialement de la sous région, de venir au Burundi pour demander ce document.
Burundi - France – Société
Un peu d’humour autour de l’enfant sauvé à Paris
Paris, le 29 mai 2018 (Net Press) . Mamoudou Gassama, le jeune Malien sans papiers qui a sauvé un enfant à Paris samedi dernier et dont l’Hexagone juge qu’il a posé un « acte exceptionnel « avant d’avoir l’honneur d’être reçu ce lundi 28 mai 2018 par le président français Emmanuel Macron, voit son statut régularisé conformément à la promesse du président français avant sa naturalisation et son intégration aux sapeurs pompiers.
Un humoriste noir sans papiers situé non loin de la Tour Eiffel dit que tous les sans papiers et surtout les Africains, longtemps en quête de ce statut, viennent d’être inspirés par le jeune Malien Mamoudou Gassama. Pour cela, ils grouillent autour des immeubles des différents arrondissements de Paris pour guetter à la loupe s’il n’y aurait pas d’enfants abandonnés par leurs parents pour les sauver à la "mamoudounienne" afin d’être reçus avec les honneurs par le numéro un Français pour bien sûr être en ordre avec la police française sans beaucoup de peine et pourquoi pas intégrer ce corps de sécurité française, estime l’humoriste. Il trouve pourtant que cela n’arrive que rarement et que s’il fallait demander à Mamoudou de refaire l’exercice, probablement qu’il n’y arriverait pas, de peur d’échouer là où il est devenu subitement un héros.