Ngozi, le 30 mai 2018 (Net Press). Selon des informations dignes de foi, quatre personnes accusées de meurtre d’une femme sur la colline Runda, dans la commune de Marangara de la province de Ngozi au Nord du pays, ont été emprisonnées ce mardi 29 mai 2018 au cachot du commissariat de la police de Ngozi.
Selon des informations en provenance de cette province, ces personnes sont soupçonnées d’avoir commis ce meurtre dans la nuit de dimanche 27 mai 2018. Selon les témoins, toutes ces personnes interpellées étaient les voisines de la victime et que même certains parmi eux avaient partagé un verre avec la disparue. Les raisons de ce crime ne sont pas encore connues mais les enquêtes se poursuivent d’après les informations sur place.
Burundi - Justice
La cour d’appel de Ngozi confirme une condamnation
Ngozi, le 30 mai 2018 (Net Press) . La cour d’appel de Ngozi dans la province septentrionale du pays vient de confirmer le maintien en détention de l’ancien commissaire de police de la province de Cnakuzo, l’Opc 1 Donatien Barandereka. Rappelons que cet homme venait de faire à peu près deux semaines de détention.
D’après des informations dignes de foi, il y a quelques deux ou trois semaines, un civil qui serait un Imbonerakure a été aperçu en possession d’un pistolet privé de ce commissaire de police et dans un véhicule qu’il lui avait prêté. C’est ainsi qu’il a été arrêté, un geste auquel il s’attendait le moins, selon des informations recueillies sur place, au regard du rang social qu’il occupait.
Tout au long de ses plaidoiries, il n’avait cessé de demander qu’il soit libéré, ne voyant aucune infraction émanant des accusations du ministère public. Ceux qui étaient avec lui, ses anciens collègues, disent que peut-être avec la confirmation de la détention, il va prendre conscience du danger qui le guette pour orienter autrement ses plaidoiries à l’avenir.
Burundi - Politique
Le Fnl proche du pouvoir contre la France
Bujumbura, le 30 mai 2018 (Net Press) . Le Fnl reconnu par le ministère de l’intérieur et de la formation patriotique et dirigé par Jacques Bigirimana, à travers un communiqué de ce matin, accuse la France d’avoir sorti une déclaration relative au référendum du 17 mai qui risque de diviser les Burundais selon les critères ethniques. Il l’accuse également de s’immiscer dans les affaires internes de ce pays tout en lui demandant de ne pas soutenir les opposants au régime qui veulent prendre le pouvoir en dehors des élections.
Cette formation politique fait savoir qu’elle a été étonnée de voir que la France soutient une partie de Tutsi alors qu’en campagne référendaire, il y a des Tutsi qui ont lutté en faveur du non tout comme il y en a qui ont milité pour le oui. Le Fnl demande à la France de revoir sa déclaration et de l’équilibrer pour que le pays ne retombe plus dans les travers de divisions ethniques et d’éviter ainsi à la France l’image d’un pays qui favorise les divisions d’autres peuples.
Enfin, à travers le communiqué du Fnl, ce parti fait savoir que ce qui a été déclaré par la France est un mépris à l’endroit des Burundais qui ont connu toutes sortes de crises. C’est également une méconnaissance des réalités de ce pays.
Burundi - Usa - Confessions Religieuses
Le pays de Donald Trump au chevet des musulmans
Bujumbura, le 30 mai 2018 (Net Press) . L’ambassadrice des Etats Unis au Burundi, Anne Casper, de concert avec l’alliance musulmane du Corridor Nord, ont partagé dans la soirée de ce mardi 29 mai 2018 à l’Hôtel Tanganyika Lake Vieu , l’ iftar, repas en famille à l’occasion de l’arrêt du jeune du mois de Ramadhan le soir.
L’ambassadrice Anne Casper a indiqué que lors de ses études en Egypte, elle a mené une bonne cohabitation avec les musulmans de ce pays et elle a invité la communauté musulmane, en particulier les femmes, d’aller à l’école qui est la source du savoir et du développement familial. De son côté, le représentant légal de l’alliance musulmane du corridor nord, Imam Elie Kharfan Bukuru, a indiqué que ce partage est centré sur l’entraide et la cohésion sociale.
L’on saura que cette alliance de concert avec l’ambassadrice des Etats Unis au Burundi va financer la bource de deux jeunes filles provenant des familles modestes qui ont obtenu un score élevé lors de l’examen d’Etat, dans l’une des universités accréditées à Bujumbura.
Burundi - Commerce
Du Rififi à la Regideso ?
Bujumbura, le 30 mai 2018 (Net Press) . Des informations indépendantes indiquent que le torchon brûle entre la direction et le syndicat de la Regideso. En effet, un problème de commande de 1500 compteurs "cash power" serait à la base de ce malentendu du fait que cette commande serait émaillée de nombreuses irrégularités.
Selon les mêmes informations, le syndicat de la Regideso aurait adressé une correspondance à la direction générale de cette entreprise commerciale publique avec copie à la deuxième vice-présidence. Son objet serait d’empêcher la mise en application de cette commande car, aux yeux du syndicat, la Regideso a déjà enregistré de pertes énormes à la suite de telles commandes.
C’est même dans ce contexte qu’une rumeur circule depuis hier que le directeur général de la Regideso et son adjoint auraient été limogés. Mais après vérification de cette information, la rédaction a constaté que le directeur général de l’entreprise est plutôt en mission de travail à l’étranger. Dès son retour, il devra se pencher sur cette question qui surgit au moment où la Regideso, de l’avis de plusieurs analystes, est en difficultés économiques suite à ses travaux qui tournent pratiquement au ralenti.
Burundi - France - Société
Du polémique autour du don !
Bujumbura, le 30 mai 2018 (Ne Press) . L’ambassadeur de France au Burundi, Laurent Delahouse, a donné un don constitué par des ânes qui serviront pour les femmes rurales de transport des vivres, un don mal vu par Bujumbura qui considère que « c’est une insulte pour le peuple burundais".
Dans une correspondance adressée àl’administrateur de la commune Nyarusange, en province de Gitega, le ministre de l’agriculture et de l’élevage,Déo Guido Rurema, a intimé l’ordre à l’administration, signifiant que ces ânes étaient interdits dans cette circonscription avant d’ajouter que l’attribution de ces ânes n’a pas respecté les procédures d’introduction des animaux en provenance de l’extérieur.
De son côté, l’ambassadeur de France au Burundi, Laurent Delahouse, tranquillise que en disant que la France n’a pas cherché des ânes « nous avons simplement financé un projet qui nous a été soumis par une Ong burundaise, ce n’est pas la France qui a introduit l’âne au Burundi, à ma connaissance toutes les procédures ont été respectées".
Derrière ce retrait des non–dits !
Quelques observateurs parlent d’une déclaration du pays d’Emmanuel Macron qui indexe la retouche de la constitution de ce 17 mai 2018 emmaillée de beaucoup d’irrégularités et qui enterre définitivement les accords d’Arusha signés en 2000, et qui hypothèque les droits des minorités ethniques tutsi. L’on fait également allusion à la visite du président rwandais à l’Elysée, une renormalisation des relations diplomatiques entre la France et le Rwanda qui est considéré comme l’ennemi du pays.