Bujumbura, le 2 juin 2018 (Net Press) . Le haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés affirme que 35 Burundais fuient chaque jour vers la Rwanda, dans un communiqué rendu public ce 27 mai 2018. Selon ce communiqué, une large majorité des gens qui fuient proviennent des provinces frontalières avec le pays de Paul Kagame ainsi que la ville de Bujumbura.
La même source indique que 66 % de ces réfugiés sont accueillis au camp de Mahama et les autres sont éparpillés dans la ville de Kigali, de Nyanza et de Butare ainsi que dans d’autres coins du Rwanda. L’on saura que depuis le mandat controversé du président Pierre Nkurunziza, le Hcr annonce que 5121 ont été accueillis sur le sol rwandais. Cette version est souvent contestée par Bujumbura qui accuse par ailleurs le Hcr de ne jamais déclarer les réfugiés qui rentrent de leur propre gré.
Burundi - Politique
Bujumbura : Vers une solution qui échappe à son contrôle ?
Bujumbura, le 2 juin 2018 (Net Press) . Le président du sénat, Révérien Ndikuriyo, vient d’adresser une correspondance au parlement européen où il indique que le sénat burundais a appris avec amertume que des Burundais poursuivis par la justice de leur pays ont été invités par ledit parlement ce lundi 4 juin 2018 pour s’exprimer sur des questions de l’heure du Burundi.
A travers cette correspondance envoyée au représentant du parlement européen, Révérien Ndikuriyo a fait savoir qu’il est incompréhensible que des questions concernant le Burundi, dont le référendum, soient étudiées en l’absence des institutions du pays reconnues par la loi fondamentale.
Il demande avec insistance que cette démarche de consulter des gens qui ignorent les réalités actuelles du pays s’arrête de peur que cela n’affecte les relations entre le sénat burundais et le parlement européen jusqu’ici très bonnes. Il demande enfin au parlement européen de se rendre au Burundi pour constater les réalités du terrain et d’éviter les mensonges qui circulent sur les réseaux sociaux. 0
Une certaine opinion estime que Bujumbura risque de ne pas savoir ce qui se décide en dehors de lui d’autant plus que les invités sont des personnalités qui ont occupé de hautes fonctions dans le pays de par le passé. La même opinion trouve que le régime de Bujumbura est victime de son isolement sur le plan international sous prétexte de sa souveraineté, préférant ne pas collaborer avec un monde qui ne cherche qu’à trouver une solution à la crise politique de ce pays, quelle que soit la réaction des autorités "bujumburaises".
Burundi - Politique
Une marche contre Kafando !
Bujumbura, le 2 juin 2018 (Net Press) . Au conseil de sécurité tenu dernièrement, l’envoyé du secrétaire général des Nations Unies au Burundi, Michel Kafando, a déclaré que Bujumbura devrait organiser le plus vite possible un dialogue avec l’opposition pour tirer le Burundi du bord du gouffre au risque d’être plongé dans une crise économique la plus meurtrière de l’histoire.
Non content de cette déclaration, Bujumbura a rassemblé ce matin vers 8 hoo des manifestants composés des taxis-vélo et des motards qui ont effectué une marche -manifestation contre le comportement de l’ancien président intérimaire du Burkina Faso, Michel Kafando, au conseil de sécurité. Sur des banderoles, l’on pouvait lire que Michel Kafando ne connait pas la réalité du pays, que le Burundi a recouvré la paix et la tranquillité. Pas de dialogue avec l’opposition qui a fait un coup d’Etat, entonnant par cette occasion des chansons anti-Occident.
Et un humour autour du manif !
Les manifestants en colère ont laissé les curieux se demander si Michel Kafando serait parmi les putschistes du 13 mai 2015 car ils ont demandé au gouvernement de le traduire en justice avec le général Godefroid Niyombare, pour qu’ils croupissent dans la prison de Gitega.
Burundi - Zimbabwe – Politique
Mugabe dans le collimateur du parlement Zimbabwéen
Harare, le 2 juin 2018 (Net Press) . L’ancien président zimbabwéen, Robert Mugabe, qui a remis le tablier en novembre dernier, est pour le moment inquiété par le parlement de son pays depuis le 9 mai 2018.
Selon des sources de Harare, l’ancien président zimbabwéen et sa clique sont accusés de détourner plus de 15 milliards de dollars américains et que la chambre basse du parlement avait convoqué l’ancien président Mugabe pour mettre la lumière sur ce détournement, ce que ce dernier avait refusé.
L’on saura que depuis sa chute, il est loin des plumes et des caméras. Interrogé par les medias sud-africains, Robert Mugabe a indiqué que son tombeur, son ancien vice–président, Emmerson Mnangagwa, a accédé au pouvoir par la voie anti démocratique.