Muyinga, le 4 juin 2018 (Net Press) . Un homme, son épouse et leur bébé de trois mois ont été tués dans la soirée d’hier dans la zone Burambira, en commune de Gashoho de la province de Muyinga. Selon des informations recueillies sur place, les trois personnes rentraient chez elles quand elles ont rencontré subitement, tout près de leur domicile, des personnes qui ne leur ont laissé aucune chance de survie.
Il semble que les conflits fonciers sont à la base de ce crime. Au moment où nous mettons sous presse, nous apprenons que 4 personnes, dont deux frère du défunt, sont entre les mains de la police pour des raisons d’enquête.
Par ailleurs, au moins deux personnes ont été assassinées et plusieurs autres blessées au cours des attaques à la grenade la semaine dernière. Les milieux de défense des droits de l’homme évoquent des agressions menées par des Imbonerakure et visant des sympathisants de l’opposition.
Ces attaques et agressions seraient liées au vote référendaire du 17 mai 2018 où la coalition de l’opposition Amizero y’Abarundi avait appelé ses sympathisants à voter « non ». Malgré la fin des élections, les agressions des opposants ne diminuent pas en intensité. Elles prennent aussi de nouvelles formes dont la destruction physique des biens des membres de l’opposition.
Burundi - Constitution
La présentation de la nouvelle constitution prévue pour jeudi prochain
Gitega, le 4 juin 2018 (Net Press) . Des sources du protocole de la présidence de la République font savoir que la cérémonie de promulgation de la nouvelle constitution ainsi que sa présentation au peuple burundais est prévue le jeudi 7 juin 2018 à 9 heures à Bugendana, en province de Gitega.
Selon la même correspondance, tous les gouverneurs, les administrateurs communaux, les partis politiques reconnus par le ministère de l’intérieur et de la formation patriotique, les confessions religieuses et la société civile sont invités à prendre part à cette cérémonie.
L’on saura qu’en date du 12 décembre 2017, le président Pierre Nkurunziza avait procédé au lancement officiel de la retouche de la constitution dans cette même commune, sur la colline Nkokora, en province de Gitega.
Burundi - Société
Une entreprise dans le collimateur de ceux qui enterrent les leurs au cimetière de Mpanda !
Bubanza, le 4 juin 2018 (Net Press) . Une entreprise chargée de construire les routes et d’autres infrastructures publiques ( Sogea/Satom ), qui pour le moment refait la route Bujumbura –Cibitoke, dérange ceux qui enterrent les leurs au cimetière de Mpanda. Selon des témoins sur place, sa macadamisation occasionne la montée de la poussière qui dérange lors de l’enterrement et ceux qui fréquentent cet endroit demandent à cette entreprise d’injecter de l’eau lors des travaux.
Et dans la même foulée, un certain Innocent Mperabanyanka, connu sous le sobriquet de Ntasenya, a été appréhendé avec 85 croix qu’il avait tirées du cimetière de Mpanda. Ce dernier travaillait de mèche avec un individu qui a pris fuite. La police de Gihanga, en province de Bubanza, affirme être à sa recherche.
Burundi - Malversations Economiques
L’Olucome demande plus de lumière dans l’attribution de la carte d’identité biométrique
Bujumbura, le 4 juin 2018 (Net Press). L’Olucome pose la question au ministère de l’intérieur et de la formation patriotique de savoir pourquoi la carte nationale d’identité biométrique n’a pas encore été distribuée alors que la société qui a gagné le marché a déjà obtenu une avance pour démarrer ses activités.
L’observatoire ne comprend pas donc comment les populations continuent à se servir des cartes nationales d’identité octroyées moyennant des pots-de-vin. Pour l’Olucome, Il en veut pour preuve que le commissaire général de la police de l’air, des frontières et des étrangers, lors du lancement du passeport de l’Eac, avait exprimé des inquiétudes comme quoi certains parmi ceux qui viennent chercher des documents de voyage ont de fausses cartes nationales d’identité.
L’Olucome indique que le marché de fabrication des cartes nationales biométriques a été attribué par le ministère de l’intérieur et de la formation patriotique à une société indienne à concurrence de 20 milliards de nos francs. Il demande aux responsables communaux de cesser d’exiger des pots-de-vin aux populations qui demandent des cartes nationales d’identité, d’autant plus qu’ils sont payés à base des taxes fournies par les mêmes populations.
Burundi - Comesa
Le secrétaire général du Comesa rend le trablier
Lusaka, le 4 juin 2018 (Net Press) . Des sources concordantes indiquent le secrétaire général du Comesa, Sindiso Ngwenya, annonce lui-même qu’il n’occupera plus ces fonctions à partir du 30 juin 2018. Selon les mêmes sources d’information, il avait attendu la réunion des ministres du Comesa pour l’annoncer, et celle-ci a été reportée à trois reprises.
Cette personne n’est pas un étranger dans les milieux de Bujumbura du fait qu’il a visité le pays à maintes reprises en train de préparer le 20ème sommet de ce marché commun d’Afrique australe et de l’Est, des visites qui se sont soldées par un échec car la réunion qui devait se tenir du 1er au 10 juin de cette année, a été reporté au mois de juillet et au siège du Comesa situé à Lusaka en Zambie.
Rappelons également que ce sommet avait été reporté à trois reprises, d’octobre 2017 à avril 2018 et au mois de juin de cette année avant que le même secrétaire général n’’annonce la décision définitive prise parle Comesa, via son site et sa fournir aucune explication de ce changement de dernière minute. Le gouvernement s’était fâché contre lui, l’accusant d’avoir pris une décision dévolue aux chefs d’Etat. Son départ ne causera donc pas d’insomnie, ni des maux d’estomac au régime de Bujumbura.