Gitega, le 7 juin 2018 (Net Press) . Le président de la République, Pierre Nkurunziza, a promulgué ce jeudi 7 juin 2018 la nouvelle constitution amendée par référendum du 17 mai dernier. Ce décret a été signé dans son palais de Gitega avant que les cérémonies de sa présentation se poursuivent dans la même province, en commune de Bugendana.
Selon des informations recueillies sur place, il y avait beaucoup de dignitaires influents du pouvoir ainsi que les représentants des corps diplomatiques et consulaires accrédités à Bujumbura. Selon les mêmes informations, le chef de l’Etat a été accueilli par le gouverneur qui a prononcé un discours de circonstance. Juste après son speech, les tambourinaires ont agrémenté la fête en attendant que le président Pierre Nkurunziza s’adresse à la Nation.
A l’occasion de la cérémonie officielle de promulgation de la nouvelle constitution burundaise, très décriée, et à la surprise de tout le monde, le président Nkurunziza a annoncé qu’il ne briguerait pas de nouveau mandat à la tête de l’Etat en 2020. Il l’a annoncé lors de son discours à la Nation.
Pour rappel, le référendum a été organisé en date du 17 mai 2018 et la commission électorale nationale indépendante a mis en relief les résultats provisoires en date du 21 du même mois. Dix jours plus tard, le 31 mai 2018, la cour constitutionnelle a proclamé les résultats définitifs du vote référendaire.
Au moment où nous mettons sous presse, nous apprenons que les partisans du non n’ont pas fait le déplacement de Bugendana. Ce serait lié au fait qu’ils ne reconnaissent pas ces résultats, en témoigne que la coalition Amizero y’Abarundi avait protesté officiellement auprès de la cour constitutionnelle. L’on apprend également qu’elle a l’intention de saisir la cour de la communauté est-africaine.
Pour une grande opinion, outre le mandat présidentiel qui est du quinquennat au septennat, l’on affirme que l’on n’est pas beaucoup informé sur le contenue de la nouvelle loi fondamentale.
Burundi - Société
Un responsable de la Régideso au sud du pays interpellé !
Bujumbura, le 7 juin 2018 (Net Press) . Il s’appelle Isaac Miburo, il est l’un des responsables de la Régie de distribution de l’eau et de l’électricité. Il est accusé de tentative de détourner les matériels de la Regideso et il a été arrêté dans la soirée de ce mercredi 6 juin.
Selon les témoins, Isaac Miburo avait réquisitionné ces matériels qui devraient être utilisés au Sud du pays et ajoutent qu’ils ont été acheminés dans l’une des maisons située au quartier de Kigobe, au nord de la capitale.
Les habitants de cette contrée, qui avaient vu cette scène, ont vite alerté la police, l’informant qu’une camionnette double cabine qui vient de déposer ces matériels éveille beaucoup de soupçons.
Dans la même foulée, quelques éléments de la police, la ministre de la bonne gouvernance Jeanne d’Arc Kagayo, le directeur de la Regideso Jéroboam Nzikobanyanka, se sont rencontrés sur les lieux. Devant les caméras et les micros, Nzikobanyanka a confirmé que ces matériels avaient été réquisitionnés par ce responsable pour être utilisés dans les travaux de dépannage de l’électricité et de l’eau au sud du pays, s’interrogeant par la même occasion de quelle manière ces matériels ont été déposés à Kigobe.
Des témoins qui étaient sur place affirment que des matériels de l’Onatel ont été découverts au même endroit. L’on apprend de sources concordantes que ces matériels, tout comme ceux de la Regideso, ont été découverts chez un grand commerçant proche du parti au pouvoir.
Burundi - Tanzanie - Economie
Le Burundi et le sud soudan :dans le collimateur de l’Eac
Nairobi, le 7 juin 2018 (Net Press) . Des sources proches de la communauté de l’Afrique de l’Est indiquent que le Burundi et le Sud Soudan ne donnent plus leurs cotisations dans la communauté. Lors des cérémonies de présentation du budget de cette communauté tenue ce lundi 5 juin pour l’exercice 2018/2019 à l’assemblée législative est africaine à Nairobi, le président du conseil des ministres, Kirunda Kivejinja, a parlé d’une réduction de 10 millions, expliquant que certains pays de cette communauté envoient des cotisations médiocres. Il a ajouté que le Burundi et le Sud Soudan n’ont pas envoyé leurs cotisations de l’année 2018 .
Le Dr Kivejinja a déclaré que le budget de 2018/19 a été révisé à 99,7 millions de dollars suite aux défaillances des États membres qui devraient donner 8,3 millions de dollars chaque année et que la communauté est-africaine prévoit une croissance dans la région de 5% en moyenne, soutenu par des investissements dans l’infrastructure et l’amélioration dans le secteur des services.
Burundi - Sécurité
Bujumbura réagit face à la déclaration de l’Ong Trial
Bujumbura, le 7 juin 2018 (Net Press) . Après la déclaration de l’Ong Trial international indexant quelques éléments de la police et des renseignements ainsi que les Imbonerakure d’avoir commis la violence sexuelle ainsi que d’autres crimes aux anciens manifestations anti troisième mandat du président Pierre Nkurunziza, Bujumbura a riposté et a indiqué que cette déclaration est mensongère qui vise à ternir l’image du pays dans le concert des nations.
Le ministre des droits de l’homme, Martin Nivyabandi, affirme que le rapport qu’il qualifie de « biaisé et de fantaisiste « , a été orchestré par les ennemis du Burundi pour ternir l’image du Burundi. Il a ajouté que cette Ong n’a pas consulté le gouvernement burundais lors des enquêtes sur le territoire rwandais. Il a affirmé que ce sont des manœuvres des réfugiés burundais éparpillés sur le sol rwandais visant à obtenir le statut de refugiés politiques en Europe, au Canada et en Australie.
Burundi - Canada - Economie
" Sommet du G7 à Ottawa : Trudeau et Macron, front commun pour le multilatéralisme", dixit Rfi
Ottawa, le 7 juin 2018 (Net Press) . Le président Emmanuel Macron est arrivé mercredi soir à Ottawa, quarante-huit heures avant un sommet du G7 qui s’annonce houleux, notamment sur les questions commerciales. Le chef de l’Etat français a été accueilli par le Premier ministre canadien Justin Trudeau et à l’agenda des deux hommes, la préparation justement de ce sommet…
Emmanuel Macron et Justin Trudeau ont signé mercredi une déclaration commune dans laquelle ils défendent un multilatéralisme fort, une façon, avant même le début du sommet de la Malbaie, de présenter un front uni face à Donald Trump. Les signaux en provenance de Washington semblent en effet indiquer que le président américain va adopter une ligne dure au G7 et qu’il est prêt à faire cavalier seul pour défendre l’industrie américaine qu’il estime victime de concurrence déloyale.
Sa décision d’imposer la semaine dernière des droits de douanes sur l’acier et l’aluminium a d’ailleurs été très mal perçue par ses alliés qui sont nombreux à penser qu’il ne s’agit là que d’une première salve dans sa croisade pour réduire le déficit commercial américain. Selon eux, l’administration Trump, au nom de ce qu’elle appelle la défense de la sécurité nationale, pourrait multiplier les taxes à l’avenir. D’où l’importance de se montrer intransigeant à la Malbaie sur le respect des règles du commerce international.
Le format G7 en péril ?
Les Etats-Unis risquent de paraître très isolés à la Malbaie. A Ottawa, on indique en effet que face à Donald Trump, les 6 autres membres du G7 vont défendre fermement et dans l’unité leurs positions. Et dans l’entourage d’Emmanuel Macron, on précise même qu’il n’est pas question de tout accepter pour avoir un communiqué commun. Par exemple, la France n’acceptera pas un texte qui ne mentionnerait l’accord de Paris sur le climat. Autant dire que les discussions risquent d’être tendues à La Malbaie. Et les Etats-Unis pourraient comme l’année dernière à Taormine refuser de signer la déclaration finale.