Bubanza, le 9 juin 2018 (Net Press) . Dans la localité de Karwema, dans la commune de Gihanga en province de Bubanza, trois personnes de l’ethnie batwa ont passé la nuit de vendredi à samedi 9 juin sur la position militaire de Karwema. Ils ont été arrêtés au moment où ils allaient battre dans la nuit et à coups de machettes et d’arcs, une personne soupçonnée d’avoir frappé un des leurs. Selon des informations sur place, ils ont été relâchés ce matin.
Dans la province de Gitega, un policier dérangé mentalement a tiré à l’arme automatique dans la nuit de ce vendredi 8 juin 2018, au centre de négoce de Kibuye, en commune de Bukirasazi, dans la province de Gitega, au Centre du pays.
Selon nos sources, le policier malade montait la garde à l’hôpital de Kibuye mais heureusement, ces tirs n’ont pas occasionné aucun dégât, à l’exception de la peur bleue chez les malades et chez l’entourage de cet établissement sanitaire.
"De la sécurité à l’insécurité", clame une opinion !
Une large opinion trouve anormal que les autorités policières de Gitega puissent placer à un hôpital un homme, fût-il policier, dont la déficience mentale est connue et dont le comportement ne fait que de mettre en insécurité les malades.
Burundi - Politique
Le milieu du président obligé de mettre les points sur les i
Bujumbura, le 9 juin 2018 (Net Press) . Après le discours à la Nation du président Pierre Nkurunziza en date du 7 juin 2018, d’aucuns avaient indiqué qu’il y avait des zones d’ombre dans son discours, notamment en ce qui concerne son éventuelle candidature à la tête du pays en 2020.
Sur les ondes de la radio Isanganiro, le porte-parole du président de la République, Jean-Claude Karerwa Ndenzako, a été obligé de préciser la vraie pensée du président de la République. D’après lui, le président Pierre Nkurunziza ne sera pas candidat à sa propre succession en 2020. Même si les Bagumyabanga (membres du Cndd-Fdd) le lui demandaient, il ne pourrait pas accepter. En outre, a-t-il poursuivi, le président de la République est prêt à soutenir le nouveau président élu, qui est donc différent de lui.
Pour le porte-parole, au niveau du parti Cndd-Fdd, le choix du successeur de Pierre Nkurunziza ne peut poser de problème car ce ne sont pas les candidats qui manquent au parti de l’Aigle.
Le journaliste qui lui posait la question a cependant fait savoir que dans la nouvelle constitution, aucune disposition ne l’empêche de se faire élire. Jean-Claude Karerwa Ndenzako a répondu que malgré cela, le président Nkurunziza n’entend pas briguer de nouveau mandat en 2020.
Burundi - Administration
Changement du visage au sein du Cnc
Bujumbura, le 9 juin 2018 (Net Press) . Décidément, pour être président du conseil national de la communication, il faut avoir été ministre de la même communication. En effet, au moment ou nous mettions sous presse, nous avons appris que la tête du conseil national de la communication vient de changer de visage.
Karenga Ramadhan, lui-même ancien ministre de la communication lors de la première législature du Cndd-Fdd, vient d’être remplacé par son lointain successeur au ministère, en la personne de Nestor Bankumukunzi. Ce remplacement a été chuchoté pour la première fois après la suspension d’une rubrique publicitaire du journal officiel "Le Renouveau". Le nom de son successeur a été également évoqué presqu’au même moment.
Le directeur général de ce journal, Louis Kamwenubusa, avait vivement protesté, faisant remarquer que la décision du Cnc pouvait provoquer la disparition du journal car l’imprimerie, tout comme les autres frais dépensés pour sortir le journal provenaient des annonces et de la publicités.
Selon les mêmes informations, les autorités au plus haut niveau s’étaient saisies du cas car "Le Renouveau" a passé plus de deux semaines sans paraître, ce qui était très grave pour un journal officiel. Ce serait donc la cause immédiate du départ de Karenga Ramadhan et la nomination de Nestor Bankumukunzi que d’aucuns voient comme une forme de consolation.
Et dans la même foulée, le changement du visage vient également de s’opérer à la régie nationale de l’eau et de l’électricité Regideso, où son directeur général Jeroboam Nzikobanyanka vient d’être remplacé par Simeon Nzinahora. Le dossier Regideso est moins connu de l’opinion, mais là aussi, la rédaction avait mentionné son éventuel départ avec l’incendie de la Regideso située dans la zone de Buyenzi.
L’on a vu également un vol à la télévision du Burundi des outils de cette société et les différentes autorités dont le directeur général lui-même et la ministre de la bonne gouvernance, ont dénoncé ce type de vol. Il semble que sur place, l’on a trouvé également un bon de commande qui était signé par le directeur financier et le directeur général, ce qui laisserait penser à des complicités internes autour de ce vol.
Burundi - Justice
Le procès des juges de Cankuzo remis à ce dimanche
Gitega, le 9 juin 2018 (Net Press) . Deux magistrats du tribunal de grande instance de Cankuzo ont été entendus dans une audience en flagrance à la cour d’appel de Gitega ce vendredi 8 juin 2018. Chantal Nizigama et Odette Hatungimana ont demandé qu’elles aient des avocats-conseils pour leur assistance.
Les deux dames risquent un jugement sévère car elles sont accusées de faire partie de la rébellion, d’atteinte à la sécurité intérieure du pays, d’outrage aux magistrats, à la ministre de la justice et au président de la République. Ce procès a été remis au dimanche 10 juin 2018 au même endroit. Les deux juges avaient été arrêtées en date du 6 juin 2018 après avoir refusé de mettre en application un jugement portant sur un conflit de terre sur la colline Muyaga, commune et province de Cankuzo.
Burundi - Education
Le Journal La Voix de l’Enseignant se concentre sur un seul sujet
Bujumbura, le 9 juin 2018 (Net Press) . L’unique sujet de ce journal est le concours national qui a eu lieu cette semaine dans tout le pays. Ce journal estime que dans la province de Bubanza, le concours national, édition 2018, a été émaillé d’une tricherie organisée par l’administration scolaire.
Le journal se pose la question de savoir quelle motivation pousserait une autorité scolaire ou encore des enseignants à présenter un examen pour les élèves ? Les uns qualifient cet acte de génocide intellectuel, d’autres y voient carrément une dégénérescence pure et simple de la nation. On risque de croire sans se tromper que ces autorités sont passées par la même voie pour obtenir leurs diplômes qu’ils utilisent aujourd’hui. Pourquoi ne pas les enseigner auparavant plutôt que d’aller ruiner leur avenir. On l’a vu, deux éditions viennent de s’écouler sans que les élèves de la province Bubanza ne daignent pas aller étudier dans leurs écoles d’orientation. Ils sont les premiers au concours, ils sont bien orientés mais curieusement, ils se bousculent dans les lycées communaux de la localité fuyant les belles écoles et les belles sections à internat.
Cependant, le concours national n’a pas été fait dans de bonnes conditions par les sourds-muets. La passation du concours national de certification et d’orientation des élèves de la 9e au post-fondamental édition 2018 n’a pas satisfait les candidats sourd-muet de Gitega. Ils n’ont pas eu d’interprètes comme d’habitude pour leur fournir des instructions surtout la réglementation. Ces écoliers et leur directeur craignent la chute du taux de réussite.
Mais à Kayogoro, même les élèves indisciplinés ont passé le concours national. Deux élèves de la 9ème année de l’Ecole fondamentale ont passé le concours malgré les sanctions disciplinaires leur infligées. A la surprise du conseil de discipline, le directeur communal de l’enseignement a intimé l’ordre aux directeurs de laisser tous les irréguliers se présenter à l’examen. Le conseil de discipline réclame sa souveraineté et l’application de la loi.
Le constat de la Voix de l’Enseignant est qu’au concours national édition 2018, il y a eu des améliorations doublées d’irrégularités. Le concours national de l’édition 2018 s’étant passé du 5 au 7 courant, a connu de nettes améliorations sur le plan de l’organisation, mais des irrégularités ont été observées dans certaines provinces du pays. Tel le manque de copies, des surveillants décomissionnés pour abus, des véhicules qui tombent en panne…
Burundi - Ouganda – Sécurité
Quand les hautes personnalités ougandaises sont inquiétées !
Kamapala, le 9 juin 2018 (Net Press) . Le célèbre député du parti présidentiel ougandais Ibrahim Abiriga et son agent de transmission ont été assassinés dans la soirée de ce vendredi 8 juin, près de sa demeure à Kawanda", au nord de la capitale Kampala, a tweeté le chef de la police ougandaise, Okoth Ochola. Les circonstances de l’assassinat commis par des "assaillants inconnus" ne sont pas encore précis.
Renommé pour ses vêtements et sa voiture Volkswagen Beetle jaunes vif, en hommage à la couleur du parti présidentiel, le Mouvement de résistance nationale (NRM), le député ougandais, Ibrahim Abiriga, figure connue du grand public qui avait milité en faveur d’une loi controversée supprimant la limite d’âge pour devenir président, a été assassiné vendredi avec son garde du corps par des "assaillants inconnus", a annoncé la police.
Le président ougandais Yoweri Museveni a immédiatement réagi à l’annonce, évoquant un "meurtre insensé" et souhaitant à M. Abiriga que son "âme repose en paix". "J’ai donné comme instruction aux agences de sécurité de trouver très vite ces tueurs", a-t-il déclaré sur Twitter.
En mars 2017, le porte-parole de la police ougandaise Andrew Kaweesi avait été abattu devant son domicile à Kampala à bord de son véhicule, avec deux autres policiers, par des hommes lourdement armés installés à l’arrière de deux motos et qui avaient criblé de balles son véhicule.
En mars 2015, Joan Kagezi, directrice adjointe du ministère public ougandais en charge du dossier sur le double attentat jihadiste qui avait fait 76 morts à Kampala en 2010, avait été abattue par des hommes à moto alors qu’elle rentrait à son domicile.
Burundi - Rdc - Hollande - Justice
Jean Pierre Bemba acquitté par la cour pénale internationale
La Haye, le 9 juin 2018 (Net Press) . L’ancien vice-président de la République démocratique du Congo, Jean Pierre Bemba, a été acquitté ce 8 juin par l’appel de la cour pénale internationale. Cet homme était poursuivi pour des crimes de guerre et de viol des droits humains.
En 2016, Jean Pierre Bemba avait été condamné à 18 ans de prison suite aux actes, voire des viols de femmes commis par ses troupes basées en Centrafrique. Les juges de la cour d’appel ont noté que Jean Pierre Bemba ne pouvait pas être poursuivi par des actes commis par ses troupes à l’étranger.
Rappelons que cet acquittement intervient après 10 ans d’incarcération de l’ancien vice-président de la République démocratique du Congo. Ses supporters ont accueilli avec satisfaction cette décision de la cour pénale internationale.
L’on ne sait pas pour le moment si Jean Pierre Bemba pourra rentrer chez lui en Rdc car il est pressenti comme un candidat naturel pour les élections présidentielles au cas où elles venaient à être organisées suivant l’accord de la Saint Sylvestre 2016. Mais l’on note que tous les prétendants au pouvoir de Kinshasa - dont Moïse Katumbi - vivent pratiquement en exil de peur d’être démantelés par le pouvoir de Kinshasa. Sera-t-il le cas pour Jean Pierre Bemba ? Dans tous les cas, sa libération pourrait changer beaucoup de choses sur l’échiquier politique congolais.
Burundi - Afrique du Sud - Justice
Jacob Zuma, de la présidence à la barre
Durban, le 9 juin 2018 (Net Press) . Jacob Zuma, ancien président de l’Afrique du Sud, a été entendu devant la justice de son pays à Durban, en Afrique du Sud ce vendredi 8 juin 2018. Il est accusé de plusieurs scandales de corruptions quand il était encore aux affaires. Selon des informations concordantes, certains de dirigeants de la nouvelle législature avaient fait le déplacement de Durban pour suivre ce procès.
Plusieurs centaines de personnes s’étaient déplaces jusqu’à l’endroit et ceux parmi ses fans qui étaient présents sont originaires de sa région natale de Kwa Zulu Natal. Après sa comparution, il a dit dans sa dialecte : "Si c’est ceci le procès qui m’attend, je n’ai pas peur de l’affronter". L’audience a été remise au 27 juillet 2018.