Ngozi, le 12 juin 2018 (Net Press) . Thaddée Nduwimana enlevé par le service secret à Ngozi dans la localité de Vyerwa, il y a deux semaines, reste introuvable. Sa famille craint qu’il aurait été tué. De son côté, Fabrice Nkurunziza (18 ans), élève à l’école fondamentale qui venait de passer le concours pour le passage au post-fondamental, a quitté sa résidence de Nyakabiga II, 6ème avenue numéro 24, ce dimanche 10 juin 2018 vers 17 hoo et depuis ce jour, il n’est pas revenu et sa famille craint le pire.
Des sources familiales indiquent que ce jeune homme avait laissé son téléphone portable chez lui à la charge et qu’il est par conséquent difficile de le joindre. Depuis ce jour, sa famille a essayé de contacter ses camarades de classe mais ces derniers indiquent qu’ils n’ont aucune idée car ils l’avaient vu lors du passage du concours national.
Ils ajoutent que tous que le garçon n’avait de problème de cohabitation avec son entourage. Désemparée, sa famille l’avait cherché dans tous les cachots de la mairie de Bujumbura sans succès. Sur le même chapitre, une personne, un bandit, a été tué dans la nuit de ce lundi 11 juin sur la colline Buhororo, commune et province de Bubanza.
Signalons que dans la matinée d’hier, un cadavre d’un policier avait été trouvé sur les bords de la rivière Ntahangwa, du côté de la zone Nyakabiga, dans la commune urbaine de Mukaza. Selon des informations concordantes, le corps a été vu pour la première fois par des personnes qui étaient de passage à cet endroit.
Les habitants de cette contrée ont pu identifier ce policier qui était affecté au commissariat de police dans la zone de Buyenzo, toujours en mairie de Bujumbura. Ils indiquent cependant ne pas être au courant de la cause immédiate du décès de ce policier. Sa dépouille a été dégagée par les forces de l’ordre en compagnie de l’administrateur de cette commune de Mukaza.
L’on signalera enfin que des allégations de violations et des violations des droits de l’homme ont été enregistrées la semaine dernière. Au moins 10 personnes ont été tuées dont 4 cadavres retrouvés, 3 autres enlevées au moment où 3 personnes autres ont été torturées. 12 ont été arrêtées arbitrairement alors que l’on a enregistré 4 victimes de violences basées sur le genre. Des jeunes Imbonerakure affiliés au parti au pouvoir Cndd-Fdd, des policiers, des agents du Snr et des administratifs sont pointés du doigt comme étant les auteurs de la plupart de ces violations des droits humains.
Le phénomène de cadavres retrouvés continue à être observé. Les milieux de droits de l’homme relèvent des cas de tuerie, de torture et d’arrestation arbitraire dont sont victimes des opposants et prétendus opposants du régime en place à Bujumbura. Des arrestations sur base de vérification des cahiers de ménage sont devenues un phénomène de rançonnement de la population par des policiers. Des actes d’intimidations sont signalés au moment où des cas de justice populaire ont été relevés.
Burundi - Justice
Le ministère public requiert un jugement sévère à sept policiers et militaires
Ngozi, le 12 juin 2018 (Net Press) . Il s’agit au total de 18 policiers et militaires qui ont été arrêtés en 2016 dans différents coins du pays, qui étaient accusés à l’époque d’atteinte à la sécurité des institutions, de collaborer avec les rébellions et de détenir illégalement les armes. Signalons que la plupart d’entre eux, qui sont détenus à la prison de Ngozi, ont été arrêtés dans la capitale Bujumbura.
Ils ont comparu hier 11 juin 2018 et ils ont déclaré qu’ils ont reconnu les faits leur reprochés suite à la torture qu’ils subissaient, d’où ils ont plaidé non coupables. Après la séance, le ministère public a requis pour sept policiers et militaires une condamnation à perpétuité. Pour le reste des codétenus, le même ministère public, du tribunal de Bujumbura en itinérance à Ngozi, s’en est remis aux juges pour dire le droit. L’affaire a été prise en délibéré. Le jugement devrait avoir lieu dans un mois au plus tard.
Burundi - Onu - Sécurité
L’Onu condamne une attaque armée contre les casques bleus de la Minusca
New York, le 12 juin 2018 (Net Press) . Le Secrétaire général de l’Onu, António Guterres, a condamné fermement lundi 11 juin une attaque par un groupe armé contre une patrouille de la mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca), le 10 juin, à Bambari, dans le centre du pays, où un casque bleu burundais a été tué et un autre blessé.
Antonio Guterres a rendu hommage à tous les courageux casques bleus « qui ont fait le sacrifice ultime pour la paix en République centrafricaine », a dit son porte-parole dans une déclaration à la presse. Il a présenté ses plus sincères condoléances à la famille de la victime, ainsi qu’au gouvernement du Burundi, et a souhaité un prompt rétablissement au blessé.
Antonio Guterres « rappelle que les attaques contre les forces de maintien de la paix des Nations Unies peuvent constituer un crime de guerre et que des sanctions peuvent être appliquées contre leurs auteurs. Il exhorte les autorités de la République centrafricaine à ne ménager aucun effort pour enquêter et identifier les coupables, afin de les traduire rapidement en justice », a ajouté son porte-parole.
Le Secrétaire général a réaffirmé son soutien indéfectible à la Minusca dans ses efforts pour protéger les civils et stabiliser la République centrafricaine. La Minusca a condamné l’attaque contre cette patrouille et une autre attaque dimanche contre un convoi des forces armées centrafricaines qui était accompagné par des casques bleus.
Burundi - Corée du Nord – Sécurité
Vers la dénucléarisation de la Corée du Nord.
Singapour, le 12 juin 2018 (Net Press) . Après la rencontre historique entre le président américain Donald Trump et le président nord-coréen Kim Jong Un à Singapour, le président Kim Jong Un se dit satisfait de cette rencontre et indique que les deux pays vont enterrer la hache de la guerre pour tourner la page du passé, avant d’ajouter qu’une dénucléarisation de la Corée du Nord est en cours de préparation.
Cependant, malgré que cette rencontre soit précédée de nombreuses tergiversations et de plusieurs menaces d’annulation, ce sommet inédit entre les Etats-Unis et la Corée du Nord s’est déroulé ce mardi 12 juin à Singapour. Il a débuté à 9h, heure locale, après une poignée de main historique entre Kim Jong-un et Donald Trump. Ce tête-à-tête est le premier de l’histoire entre un dirigeant américain en exercice et un leader nord-coréen, qui ont signé un document commun.