Cibitoke, le 13 juin 2018 (Net Press) . Un engin explosif a été lancé dans la soirée de ce mardi 12 juin 2018 en commune Murwi, dans la province de Cibitoke au Nord-Ouest du pays et il a fait deux morts, dont un enfant. D’autres sources parlent d’un enfant qui a trouvé la mort suite à cette explosion ainsi que cinq personnes blessées.
Selon des sources policières, il était autour de 19h30 minutes quand cette grenade a explosé au domicile d’un certain Samuel Gatesa et un enfant a trouvé la mort sur le champ. Les blessés ont été évacués à l’hôpital de Cibitoke où ils reçoivent des soins. Selon les mêmes informations, trois personnes suspectées d’avoir commis ce crime sont déjà entre les mains de la police pour enquêtes.
Et dans la même foulée, une autre grenade a été lancée vers 20h30 dans la zone de Kamenge en mairie de Bujumbura, dans un endroit non bâti situé à la 11ème avenue, quartier Mirango1, commune urbaine de Ntahangwa au Nord de la capitale, sans causer de dégâts humains ni matériels. L’auteur de cette explosion n’est pas encore identifié jusqu’à présent, selon des sources d’information concordantes.
Par ailleurs, une enquête sur le massacre de Ruhagarika a eu lieu et le procureur général de la République, Pascal Nyandwi, est supposé avoir demain le rapport d’une commission d’enquête qu’il a mise en place le 14 mai dernier pour investiguer les massacres commis dans la nuit du 11 au 12 mai 2018 à Ruhagarika, en Commune Buganda, province Cibitoke où 26 personnes, dont 5 femmes et 12 enfants ont été tués.
Cette barbarie ressemble à s’y méprendre, quant à l’émotion sélective manifestée par les autorités et la désignation immédiate des coupables, à une autre de triste mémoire, survenue il y a 7 ans, qui a coûté la vie à une quarantaine de personnes dans la nuit du 18 au 19 septembre 2011 au bar dit “ Chez les Amis” à Gatumba, en commune Mutimbuzi de la province de Bujumbura. Une commission d’enquête avait été mise en place par le procureur général de l’époque, M. Valentin Bagorikunda, mais la vérité des faits est toujours attendue suite aux dysfonctionnements du système judiciaire et à l’impunité garantie aux crimes qu’on impute souvent aux agents de l’Etat.
Burundi –Usa –Politique
L’abandon du rendez –vous de 2020 salué tout azimut !
Washington, le 13 juin 2018 (Net Press) . A l’annonce du président Nkurunziza de ne pas se représenter au rendez –vous de 2020, les puissants de la planète, en l’occurrence la Belgique et l’Union européenne ont salué cette décision. Aujourd’hui, c’est le pays de Donald Trump de les emboiter le pas.
Les Etats-Unis d’Amérique saluent la décision du président Pierre Nkurunziza de se retirer de la course présidentielle de 2020 et considèrent que c’est un pas de géant pour la démocratie et que cette décision devrait inspirer les autres leaders de la sous-région, sans précision aucune sur ces chefs visés.
Comme la Belgique, l’Union européenne, le pays de Donald Trump appelle les autorités burundaises à prendre des mesure draconiennes pour respecter les droits de la personne humaine, pour améliorer la bonne gouvernance, pour l’ouverture de l’espace politique et par la tenue du dialogue avec l’opposition.
Et dans le chapitre des droits de l’homme, la directrice adjointe des programmes de la fédération internationale des droits de l’homme, Sheila Muwanga Nabachwa, de concert avec la Kenya Human Rights Commission (KHRC) et la Foundation for Human Rights Initiative (FHRI, Ouganda) ont introduit une requête devant la cour de justice de l’Afrique de l’Est contre le Burundi dont on voudrait qu’il sursoie à la décision de fermer les comptes des Ong’s burundaises les plus connues.
En décembre 2016, cinq Ong burundaises, parmi les plus connues, ont déposé une plainte devant l’EACJ suite à la décision des autorités nationales de fermer leurs organisations et de geler leurs comptes bancaires.
Burundi - Politique
Les acteurs politiques et de la société civile pas unanimes sur le dialogue externe
Bujumbura, le 13 juin 2018 (Net Press) . L’observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques viennent d’écrire au facilitateur dans la conflit burundais, le Tanzanien Benjamin William Mkapa, avec copie au médiateur principal Museveni de l’Ouganda, pour lui demander l’organisation d’un cinquième round de dialogue externe après la renonciation de Pierre Nkurunziza au 4ème mandat.
Ce n’est pas l’avis de la plateforme politique basée à Bruxelles en Belgique, le Cnared-Giriteka, dont le porte-parole, Pancrace Cimpaye, vient de déclarer que le dialogue avec le gouvernement de Bujumbura n’est plus nécessaire. Pour lui, Pierre Nkurunziza a déjà enterré l’accord d’Arusha et le Cnared laisse entendre qu’il ne peut pas collaborer avec le gouvernement de Bujumbura sur base de la nouvelle constitution.
Burundi - Administration
Le ministre chargé des travaux publics contre la décision de son directeur général
Bujumbura, le 13 juin 2018 (Net Press) . Le ministre ayant en chargé les travaux publics, Jean Bosco Ntunzwenimana, demande au directeur général de l’urbanisme de surseoir à sa décision de retirer les parcelles à des personnes qui ne les auraient pas exploitées endéans un mois.
A travers une correspondance de ce 12 juin 2018, il félicite le directeur général de l’urbanisme qui invite les personnes à mettre en valeur les parcelles leur octroyées par le gouvernement. Mais à la lecture de la loi relative aux domaines, la décision du directeur général risque d’enfreindre cette disposition. Il lui demande par conséquent que dans une période de 30 jours, le même directeur général fasse rapport de l’état des lieux dans les quartiers avant que les parcelles ne soient retirées conformément à la loi.
Pour rappel, cette décision de la direction générale de retrait des parcelles non bâties dans une période d’un mois avait été prise en date du 29 mai 2018. Le directeur général Emérence Ntahomvukiye, avait intimé l’ordre de bâtir dans ces parcelles conformément aux normes de la ville de Bujumbura.
Burundi - Economie
L’Olucome demande au gouvernement de reconnaître les faits
Bujumbura, le 13 juin 2018 (Net Press) . L’observatoire pour la lutte contre les la corruption et les malversations économiques, Olucome, regrette le fait que l’économie burundaise se dégrade continuellement suite au manque de fonds d’investissements. Il est d’autant plus choqué que la situation tranche nettement avec les discours des hommes politiques du gouvernement qui font état des réalisations de beaucoup de projets d’investissements sur fonds propres.
D’après son analyse, les ressources intérieures du budget 2018 sont projetées à 851.875 milliards de francs burundais alors que les dépenses courantes s’élèvent à 868,616 milliards de francs. Il conclue que le gouvernement ne peut pas réaliser des projets d’investissements sur ses fonds propres.
En outre, poursuit l’Olucome, pour l’exercice budgétaire 2018, sur un montant de 789.213.728.548 francs burundais, l’office burundais des recettes, obr, a recouvré 212.518.048.167 francs à la fin du premier trimestre avec des dépenses de 204.547.085.039 francs à la même époque consommés par les rubriques comme les salaires et traitements, les biens et services sans oublier les transferts courants et subsides.
L’Olucome conclue que les liquidités disponibles pour réaliser les projets d’investissements du gouvernement au 1er trimestre 2018 sont moins de 8 milliards, d’où plus de 7 institutions et ministères d’Etat n’ont rien réalisé en matière d’investissement sur les ressources intérieures, soit 0% d’exécution.
Au-delà du manque de fonds d’investissements, l’Olucome cible un autre problème de fond, celui de la fuite des cerveaux par le manque de volonté politique du gouvernement de les soutenir afin que le pays profite de leur expertise.
Pour cela, l’Olucome recommande au gouvernement et au parti Cndd-Fdd au pouvoir, qu’après la renonciation au 07 juin 2018 du Président Pierre NKURUNZIZA au 4ème mandat présidentiel de 2020, de s’y mettre d’urgence pour trouver un accord additionnel à l’accord d’Arusha dans le cadre de résoudre définitivement la crise actuelle au Burundi avec tous ses protagonistes à travers le dialogue inter burundais externe inclusif afin de gagner la crédibilité auprès de ses partenaires techniques et financiers et auprès de la population burundaise ;
Il recommande également d’abandonner les discours politiques machiavéliques attestant que l’économie burundaise prospère mais plutôt d’accepter que son économie souffre de manque de fonds d’investissement et des compétences intellectuelles en vue de mobiliser des fonds de développer le Burundi.
Il recommande en outre de se doter d’un nouveau document de planification stratégique de développement du Burundi afin d’arrêter de fonctionner sans aucune orientation objective. Il demande enfin de publier les rapports trimestriels d’exécution du budget de l’Etat car les contribuables ont le droit de le savoir et de demander des comptes ;
Burundi - Zambie –Sécurité
Quatre Burundais dans le collimateur de la justice Zambienne
Lusaka, le 13 juin 2018 (Net Press) . Quatre Burundais et un Congolais accusés de trafic illégal de sucre ont été interpellés ce 8 juin 2018 au Nord de la capitale zambienne, selon le journal de ce pays, Premium Times.
Dans sa parution, il informe que ces Burundais utilisaient la licence de Zambian sugar Plc pour trafiquer illégalement le sucre en provenance d’autres pays, de la Sosumo (Société sucrière du moso ) aussi. Selon ce journal, après une investigation de la police zambienne, deux d’entre eux ont été relâchés et les autres vont être traduis devant la justice zambienne.