Cibitoke, le 14 juin 2018 (Net Press) . Une jeune fille de 12 ans a été tuée à la grenade dans la nuit de ce mercredi 13 juin 2018 et ses parents ont été grièvement blessés en commune Murwi, de la province de Cibitoke, au Nord Ouest du pays. Les premières informations indiquent que l’attaque serait liée à une affaire de sorcellerie.
Les mêmes sources d’information précisent que ladite grenade a été lancée au moment où les membres de cette famille étaient dans la maison. Elles informent en outre que trois personnes soupçonnées d’avoir commis ce crime ont été arrêtées pour enquête préliminaire. Les habitants de cette entité administrative demandent plus de sécurité car les attaques armées deviennent monnaie courante.
Par ailleurs, les milieux des droits de l’homme viennent de dresser un bilan du mois de mai dernier. Ainsi, pour la période couverte, 62 cas d’assassinats et de disparitions forcées, 85 cas d’arrestations arbitraires et de détentions illégales, 39 cas d’atteinte à l’intégrité physique, ont pu être répertoriés.
Burundi - Justice
Une lourde condamnation contre un ancien Fab !
Gitega, le 14 juin 2018 (Net Press) . Dans un procès en flagrance, le tribunal de grande instance de Gitega siégeant en matière pénale a requis une peine a perpétuité contre le caporal Emmanuel Ngendanzi, un ex-Fab du camp de Muzinda, 10 ans de prison ferme contre Emilienne Nahimana ainsi qu’une amende de 50.000 de nos francs contre Joseph Bandyambona pour avoir participé ou aidé dans l’attaque de Bugendana en province de Gitega.
Des sources sur place indiquent qu’à côté de cette peine lourde, le caporal Emmanuel Ngendanzi devra payer un dédommagement de10 millions de Fbu à Hilaire Rurakijuye, père de feu Corneille Ndikumana qui a succombé à ses blessures lors de l’attaque sur la colline Mirama de la commune Bugendana. Ses avocats plaident non coupable et indiquent qu’ils vont interjeter appel.
Burundi - Education
La justice sévit contre les enseignants tricheurs de Bubanza
Bubanza, le 14 juin 2018 (Net Press) . Deux directeurs d’école fondamentale, Ferdinand Hakizimana et Eraste Hashimagizwuhoraho, reconnus coupables de facilitation de la tricherie du dernier concours national, ont été condamnés à une prison ferme de deux ans et six mois ainsi qu’à une amende de 100.000 francs burundais chacun.
D’autres enseignants Noël Niyonkuru, Emile Ndayiragije, Isaac Nijebariko, Anastasie Nyandwi et Concilie Ntezimana, reconnus comme complices dans cette tricherie, sont obligés de payer chacun une amende de 100.000 Fbu et une prison d’une année en cas de non-paiement de ladite amende.
Une certaine opinion trouve légère cette condamnation des enseignants qui tuent sciemment la tête des enfants dont ils ont la charge d’éduquer. Sous le régime de l’ancien président Jean Baptiste Bagaza, cette catégorie de fonctionnaires était la plus exposée car une moindre infraction valait une peine très lourde.
A titre d’exemple, un enseignant qui était surpris en train de violer une élève - fille ou qui l’engrossait connaissant d’avance sa condamnation, 25 ans de prison ferme avec révocation de la fonction publique. Les cas de tricherie n’existaient pas tout simplement car au moment de la période des examens, les élèves n’avaient pas le droit de visite aux enseignants, fut-il leurs parentés.
La même opinion pense que la condamnation à deux ans de prison pour quelqu’un qui sacrifie la vie d’un enfant est comparable à une bénédiction pure et simple de la justice, ce qui lui fait croire que les auteurs de ces tricheries pourraient être des membres du parti au pouvoir, d’où l’impunité qui est observée.
Burundi - Rwanda - Politique
L’opposition rwandaise salue la décision du président Nkurunziza
Bruxelles, le 14 juin 2018 (Net Press) . L’ancien premier ministre rwandais, Faustin Twagiramungu, tombé en disgrâce avec Kigali il y a quelques années avant de rejoindre l’opposition rwandaise, a salué la décision du président burundais, Pierre Nkurunziza, de se retirer de la course présidentielle de 2020.
Faustin Twagiramangu a invité par la même occasion d’autres leaders de la communauté est africaine en particulier et l’Afrique en général de suivre cet exemple. Pour ceux qui connaissent cet homme, il semble qu’il fait allusion à Paul Kagame qui savoure lui aussi le troisième mandat mais avec la bénédiction de la même communauté internationale qui a désavoué Bujumbura, une politique de deux poids deux mesures aux yeux du régime en place au Burundi.
Burundi - France – Burkina Faso - Justice
L’entourage de l’ancien président burkinabé accablé par la justice française
Paris, le 14 juin 2018 (Net Press) . Blaise Compaoré, l’ancien président du pays des hommes intègres, chassé sans manière du pouvoir par le mouvement balaie citoyen le 31 octobre 2014, a un frère cadet, François Compaoré, qui est dans le collimateur de la justice française pour implication dans l’assassinat de quatre personnes, dont son chauffeur.
Selon le site Jeune Afrique, la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris qui devait se prononcer sur la demande d’extradition de François Compaoré mercredi 13 juin, a demandé au Burkina Faso de lui fournir des informations supplémentaires et a fixé le délibéré au 3 octobre 2018.
Les juges français ont demandé au Burkina Faso d’apporter « des éléments matériels précis de nature à démontrer l’implication de François Compaoré dans l’assassinat des quatre personnes ». Les autorités de son pays, qui souhaitent l’entendre dans l’affaire de l’assassinat du journaliste d’investigation Norbert Zongo et de ses compagnons le 13 décembre 1998, auront quelques mois pour transmettre ces informations, avant le délibéré fixé au 3 octobre.
Le petit frère de l’ancien président Blaise Compaoré, arrêté en octobre 2017 en France en raison d’un mandat émis par le Burkina, est depuis placé en contrôle judiciaire. La chambre de l’instruction a aussi demandé « l’acte de réouverture de l’information judiciaire au Burkina ainsi que le régime d’amendement des peines, dans le cas où François Compaoré écoperait de la prison à perpétuité. »
L’autre interrogation des juges français porte sur la date d’entrée en vigueur de la nouvelle convention bilatérale France-Burkina Faso, signée le 24 avril. Lors de la précédente audience, le 28 mars, le pays s’était engagé au renouvellement de la signature de la convention d’extradition qui date de 1961 et à la suppression de la peine de mort de son code pénal.
« Le dossier est vide »
Pour Me Pierre-Olivier Sur, avocat de François Compaoré, cette demande des juges « confirme » ce que la défense décriait : « Le dossier est vide ». « Depuis un an que cette procédure a commencé, le Burkina Faso n’a pas été en mesure de nous adresser les pièces matérielles qui peuvent corroborer les accusations portées contre François Compaoré. Cela signifie tout simplement qu’elles n’existent pas », a-t-il martelé.
Mais l’avocate du Burkina Faso, Me Anta Guissé nuance : « Si la chambre avait estimé qu’il n’y avait rien dans le dossier, elle n’aurait pas demandé des informations complémentaires, mais aurait tout simplement donné un avis défavorable. Faire des affirmations péremptoires sur le fait que le dossier soit vide est gratuit. Ils ne connaissent pas le dossier puisque Monsieur Compaoré ne s’est pas présenté devant le juge d’instruction pour en connaître l’intégralité. » En attendant le délibéré le 3 octobre, les juges ont décidé du maintien du contrôle judiciaire de François Compaoré.
Burundi - Corée du Nord - Usa - Communication
"Le regard décalé du New York Times sur le sommet de Singapour", dixit Rfi
New York, le 14 juin 2018 (Net Press) . Le quotidien new-yorkais s’attarde sur les moments non préparés de ce sommet entre le président américain Donald Trump et son homologue nord-coréen Kim Jong-un qui ont marqué cette rencontre, selon lui. Le New York Times retient par exemple l’image de Kim Jong-un regardant de près la voiture blindée de Donald Trump, avec un président américain qui semblait jouer le rôle d’un vendeur de voitures. Ou encore le clip de quatre minutes diffusé lors de la conférence de presse de Donald Trump, clip dans lequel la Maison Blanche présente l’avenir de la Corée du Nord si d’aventure un accord venait à être conclu. Donald Trump l’a également montré à Kim Jong-un, sur un iPad, selon le quotidien qui ne détaille pas quelle a été la réaction du dirigeant nord-coréen. Autre anecdote rapportée par le New York Times, quelques minutes avant que les deux dirigeants ne signent leur déclaration conjointe, un officiel nord-coréen s’est approché du pupitre muni de gants en latex afin de nettoyer minutieusement le stylo et la table qu’allait toucher Kim Jong-un.