Bubanza, le 15 juin 2018 (Net Press) . Un témoin qui n’a pas voulu révéler son identité a indiqué que l’opposition, surtout celle de la coalition Amizero y’Abarundi, est séquestrée sous une autre facette.
Notre source affirme que des membres de l’opposition sont toujours tués, indexés comme des sorciers. Cela est une monnaie courante dans les provinces de Cibitoke, de Bubanza et de Ngozi. Les opposants politiques sont toujours assassinés pour une seule raison "être sorciers" et notre source ajoute qu’en province de Ngozi, dans la commune de Ruhororo, zone Mubanga, un certain Masunzu, accusé d’être un sorcier, a été tué par les membres de la ligue des jeunes Imbonerakure dans la nuit du 8 juin 2018 et une autre personne a été victime de cette étiquette au début du mois de mai dernier.
Burundi - Politique
Le parti de l’Aigle satisfait du discours du président Nkurunziza
Bujumbura, le 15 juin 2018 (Net Press). Le secrétaire général du Cndd-Fdd au pouvoir, Evariste Ndayishimiye, a indiqué hier que son parti politique est satisfait du discours du président de la République lors de la promulgation de la nouvelle constitution issue du référendum du 17 mai dernier.
Ce jeudi 14 juin 2018, le secrétaire général de cette formation politique a fait savoir que la décision du président Nkurunziza de se retirer de la course présidentielle de l’année 2020 est une bonne mesure qui détruit les mauvaises intensions de ceux qui combattent la démocratie. Par ailleurs, selon toujours lui, le président a pris cette mesure pour qu’il n’y ait aucun prétexte pour replonger le pays dans une situation de crise.
Il se félicite de l’étape franchie par le Burundi en matière de démocratie, surtout que le pays a montré à la face du monde ce dont il est capable car même la nouvelle constitution nouvellement mise en place par les Burundais eux mêmes est un autre pas en avant pour le renforcement de la démocratie et la souveraineté.
Le parti s’engage à respecter l’accord d’Arusha, la réconciliation de la population et à lutter contre toutes formes de divisions ainsi que les institutions non issues des élections démocratiques, le génocide et l’exclusion. Il a enfin fait savoir que le moment venu, le parti de l’Aigle, réuni en congrès, désignera le candidat aux élections de 2020 en remplacement de Pierre Nkurunziza qui, comme on le sait, a déjà annoncé on retrait d’une telle course.
Burundi - Politique
Le Cnared réagit aux écrits d’un journal ougandais
Bruxelles, le 15 juin 2018 (Net Press) . Le Canred-Giriteka, à travers un communiqué de presse, fait savoir qu’en date du 11 juin 2018, le journal "Trumpet News" paraissant en Ouganda, a publié des informations grotesques, mensongères et calomnieuses accusant Monsieur Alexis Sinduhije, président du Msd, membre du directoire du Cnared-Giriteka et membre fondateur du Cnared, d’être impliqué dans le carnage de Ruhagarika, en province de Cibitoke.
Cette plateforme de l’opposition est surprise d’apprendre, par un communiqué du Msd du 13 juin, que cette publication de "Trumpet News", manifestement télécommandée par la dictature de Bujumbura, n’ait pas daigné requérir l’avis de Monsieur Alexis Sinduhije, violant de ce fait les règles les plus élémentaires de la déontologie du journalisme.
L’opposition radicale en exil rappelle qu’en date du 11 janvier 2012, Monsieur Alexis Sinduhije, farouche opposant à la dictature de M Pierre Nkurunziza, a été arrêté à Dar Es Salam, avec une accusation aussi grotesque et identique à celle de Ruhagarika, d’être impliqué dans le carnage du 18 au 19 septembre 2011 à Gatumba.
Selon le Cnared, la suite a démontré que tous les témoins-clés de ce carnage de Gatumba ont été systématiquement exécutés. De la manière, le Cnared vient d’apprendre que la position militaire témoin de ce carnage de Ruhagarika a été relevée et son commandant conduit manu militari dans un lieu tenu secret.
A ce titre, le Cnared salue l’analyse de l’Ong "Sos - Torture " du 13 juin 2018 qui établit, à juste titre, une similitude entre le carnage de Gatumba et celui de Ruhagarika. En conséquence, il condamne et rejette les accusations mensongères du journal "Trumpet News" qui ne sont qu’une manœuvre de déstabiliser l’opposition en général et le Cnared-Giriteka en particulier.
Burundi - Justice
Un autre magistrat accablé par la justice !
Muramvya, le 15 juin 2018 (Net Press) . Contrairement aux rumeurs qui circulaient, disant que le juge du tribunal de grande instance de Muramvya, Placide Hakizimana, aurait été enlevé par des éléments non encore identifiés ce mercredi 13 juin, le porte-parole de la brigade anti-corruption indique que le juge est entre les mains de la brigade anti-corruption qui l’accuse d’avoir reçu un pot de vin.
L’on rappellera que deux autres juges du tribunal de Cankuzo accusées d’outrage au chef de l’Etat, de subversion et d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat, ont été condamnées à 5 ans de servitude pénale principale et deux cent mille francs burundais chacune et sont interdites de prester pour la fonction publique pendant une période de 20 ans.
Et dans la même foulée, l’ancien responsable de la Régie pour la distribution d’eau et d’électricité (Regideso), région Sud du pays, Arcade Miburo, accusé de détourner les matériels de la Regideso pour les cacher dans l’une des maisons du quartier de Kigobe, son procès en flagrance est attendu ce vendredi 15 juin 2018.
Burundi - Média
Un nouveau visage au sein de la Cnc
Bujumbura, le 15 juin 2018 (Net Press) . L’ancien ministre de la communication, de la technologie et des medias, Nestor Bankumukunzi, nommé par décret présidentiel pour être à la tête du conseil national de communication, (Cnc), a été élue a l’unanimité président de cet organe régulateur lors de l’assemblée plénière extraordinaire de ce jeudi 14 juin 2018, en remplacement de Karenga Ramadhan.
Ce dernier a indiqué que parmi les grand dossiers qu’il laisse au nouveau locataire du Cnc, il y a la délivrance des cartes de journalistes, les cahiers des charges des medias et les dossiers judiciaires des medias.
De son côté, Nestor Bankumukunzi a déclaré que le Cnc va procéder au renforcement des capacités des nouveaux journalistes pour éviter tout éventuel dérapage et a invité les professionnels des medias qui ne se sont pas fait inscrire dans les registres officiels des journalistes, de le faire sans délais pour la délivrance desdites cartes.
Burundi - Confessions Religieuses
Les musulmans du Burundi fêtent l’Eid-al-Fitr
Bujumbura, le 15 juin 2018 (Net Press) . Les musulmans de ce pays se sont joint à ceux du monde entier pour fêter la fin du Ramadhan, une période mensuelle de jeûne observée une fois par an par les membres de cette confession religieuse. Pendant cette période, les musulmans ne mangent qu’à la tombée du soleil, le Ramadhan étant l’un des cinq piliers de l’Islam.
A la fin de cette période, les musulmans achètent de nouveaux habits pour les enfants, préparent de bons aliments et invitent les amis aussi bien musulmans que d’autres religions pour partager, mais surtout avec les musulmans pauvres qui ne parviennent pas à se trouver quoi mettre sous la dent ce jour-là.
L’on apprend que les musulmans du Burundi, dans la conjoncture économique actuelle, ont fêté avec sobriété l’Eid-al-Fitr, car le pouvoir d’achat s’est nettement effrité ces dernières années.
Burundi – Education
Parution hebdomadaire du journal "La Voix des Enseignants"
Bujumbura, le 15 juin 2018 (Net Press) . Ce journal est de prime abord satisfait du fait que les enseignants poursuivis pour des cas de tricheries à Bubanza aient été enfin condamnés. Les enseignants qui s’étaient rendu coupables en travaillant des réponses et en les transmettant aux candidats lors de la dernière édition du concours de la 9ème année viennent d’être condamnés en justice, mais à des peines que l’opinion juge non proportionnelles aux infractions commises. Le décret-loi n°1/016 du 23 février 1993 qui érige en infraction les fraudes aux examens et évaluations pédagogiques n’a pas été suffisamment appliqué. Le tribunal de grande instance de Bubanza a concilié, estime notre confrère.
Par ailleurs, l’école technique secondaire de Kiryama souffle ses 25 bougies. Créée en 1993, l’école technique secondaire de Kiryama a déjà livré 2252 diplômes dont les propriétaires seraient actifs sur terrain. Les responsables demandent aux élèves d’associer la science et la conscience : ne pas mettre l’argent en avant mais plutôt l’amour de son prochain car l’argent se volatilise. Science avec conscience fait un grand homme.
Mais tout n’est pas que rose car les enseignants ne savent rien de la nouvelle forme d’évaluation. Dans le cycle post-fondamental, les examens trimestriels comportent deux rubriques : la compétence et les ressources. Les enseignants disent ne rien comprendre de cette nouvelle réparation qui intervient à la fin du trimestre. Pourtant, l’ordonnance ministérielle relative aux évaluations est plus explicite. Elle précise que la compétence se vérifie en soumettant les élèves à une situation dite d’intégration. Cette dernière comporte un problème que les élèves doivent résoudre grâce à la matière apprise. La rubrique ressource consiste à faire des évaluations classiques. Cette procédure est applicable dans le contexte de la pédagogie dite « d’intégration ». Or, dans la plupart des écoles, cette pédagogie n’est pas appliquée.
En bref et pour conclure, le journal trouve que la commission chargée de la préparation et de la passation de l’examen d’état n’est toujours pas nommée. Pourtant, les établissements s’attendent à la passation de l’examen à la fin du mois de juillet 2018. La commission de l’année précédente a travaillé dans une tumulte confusion émanant des accusations d’un des membres de la commission envers tout le reste.
Cette situation confuse s’est soldée par la disparition des copies d’examen de 6 écoles de la direction provinciale de Ruyigi et un emprisonnement injuste de deux membres de la commission dans les geôles du service national des renseignements. Ce qui s’est clôturé par le limogeage du président de la commission. La ministre de l’éducation, de l’enseignement technique et de formation professionnelle avait alors écrit à chacun des membres qu’il ne fera partie d’aucune autre commission. Le journal la Voix de l’Enseignant croit que la lettre aurait été écrite sur fonds de colère de la ministre et espère qu’elle va changer d’avis pour la bonne marche de son ministère.