Ruyigi, le 20 juin 2018 (Net Press) . Apollinaire Niyorugira, enseignant d’une école des métiers de la province orientale de Ruyigi, plus précisément dans la zone de Muriza de la commune Butaganzwa, a été appréhendé par la police. Il est accusé d’avoir, en date du 18 juin 2018, tenté d’assassiner une demoiselle, une élève, Beoline Niyizomburanira, qu’il avait engrossé.
L’élève est actuellement admise dans un hôpital de Ruyigi au moment où Apollinaire Niyorugira et Thacien Habonimana, accusé de complicité dans cette tentative d’assassinat, sont entre les mains de la police qui confectionne leurs dossiers à présenter devant le parquet. Des sources d’information indépendantes en provenance de cette commune indiquent qu’une fosse avait été creusée par cet enseignant pour y enterrer la fille après sa disparition.
Burundi - Eac - Justice
Bujumbura condamné par la cour de la communauté est-africaine !
Arusha, le 20 juin 2018 (Net Press) . Selon des informations concordantes, le gouvernement burundais vient d’être condamné par la cour de la communauté est-africaine siégeant en 1ère instance. Ce jugement prévoit que Bujumbura doit payer une amende de 20 milles dollars américains pour avoir constitué une entrave dans la circulation des biens et des marchandises au sein de la communauté.
Selon nos sources, l’affaire remonte en juillet 2016 quand, à la frontière burundo-rwandaise, à Kanyaru Haut plus précisément, 6 camions appartenant à des hommes d’affaires burundais, rwandais et ougandais ont été interdits de dépasser la frontière. Ils provenaient de la Tanzanie contenant des marchandises à vendre en Ouganda. Les commerçants ont porté plainte devant la cour de justice de la communauté Est-Africaine contre Bujumbura.
Dans un arrêt rendu ce mardi 19 juin 2018, la cour condamne Bujumbura pour une amende de vingt mille dollars américains. “La cour de justice de la communauté Est-Africaine déclare que la décision de saisir les marchandises prises par le Burundi viole le traité de l’Eac en ses articles 6 et 7 sur le protocole du marché commun, la libre circulation des biens et des services ainsi que le protocole de l’union douanière ”, dit l’arrêt.
De leur côté, les hommes d’affaires n’ont pas été satisfaits de cet arrêt, car ont ils dit, vingt mille dollars américains, équivalant à cinquante millions de francs burundais, sont insuffisants au regard des pertes occasionnées par la saisie de ces camions et ils comptent interjeter appel.
Maitre Dieudonné Bashirahishize, un avocat burundais, dit que cette « décision vient rappeler au Burundi qu’il doit respecter les obligations contenues dans les différents instruments juridiques auxquels il a volontairement souscrit. L’État de droit, le respect des droits tant civils, politiques que socio- économiques des populations est de rigueur "
Et dans la même foulée, l’avocat du gouvernement du Burundi, Maitre Nestor Kayobera, qui a suivi le dossier, n’était pas présent lors de l’annonce de la décision. Toutefois, il arguait que “les services de l’Etat ont saisi un ravitaillement destiné aux rebelles”.
Et un arrêt qui inspire !
Une large majorité de sujets de la capitale ne savaient pas qu’il y a une juridiction de la communauté est-africaine qui pourrait frapper fort sur l’un des Etats membres de la communauté est-africaine, ce qui inspire !
Burundi - Politique
Des nouveaux visages dans six provinces !
Bujumbura, le 20 juin 2018 (Net Press) . Après la nomination par décret 100/063 du 18 juin 2018 de Célestin Ndayizeye et de Cleophace Ndikumagenge à la deuxième vice-présidence, c’est le tour de quelques provinces de bénéficier de nouveaux leaders. Ainsi, six gouverneurs ont été approuvés par la chambre haute du parlement burundais.
Selon nos sources, cinq des six nouveaux gouverneurs sont issus du parti de l’Aigle, la province de Bubanza hérite de Terence Nobus Butoyi, Fréderic Niyonzima est affecté à Bururi, un Fnl Pro Rwasa, Fidèle Minani se retrouve à Rutana, Elie Bashingwa à Ruyigi et Alain Tribert Mutabazi, gouverneur de la province de Kirundo. Ce dernier est de l’ethnie Tutsi..
Il faudrait également signaler que par décret n° 100/065 du 20 juin 2018, le président de la République a nommé des chargés de la mission à la présidence de la République. Il s’agit de Sylvain Nzohabonayo et du général major retraité Charles Nkusi.
Une certaine opinion se pose la question de savoir pourquoi le gouvernement ne change pas alors qu’en principe, il devrait être caduc avec la promulgation de la nouvelle constitution du 7 juin 2018. Pour la même opinion, c’est le tout nouveau gouvernement issu de la nouvelle constitution qui devrait mettre en place des institutions.
Burundi - Belgique – Politique
Vers la dislocation de l’opposition burundaise ?
Bruxelles, le 20 juin 2018 (Net Press) . Des sources dignes de fois indiquent que le chargé d’analyse et du suivi des projets au sein de la plateforme de l’opposition burundaise en exil au royaume de Belgique, Eddy Patrick Bakina, a remis le tablier au sein du Cnared. Selon nos sources, cet ancien analyste de l’agence de promotion de l’investissement, Api, dit avoir remis le tablier pour des raisons de convenances personnelles.
Mais à part ce départ, il est des rumeurs persistantes qui circulent à Bujumbura et qui évoquent une éventuelle dislocation car certains membres de cette plateforme seraient à la solde de Bujumbura. Cette information ou alors cette rumeur n’a pas été confirmée ni infirmée par les concernés.
Burundi - Nécrologie
Un petit frère s’en va tout doucement vers l’Eternité
Bujumbura, le 20 juin 2018 (Net Press) . En date du 17 juin 2018, le regretté Philibert Itangiteka alias Tuninga, a quitté ce bas monde pour s’en aller dans l’au-delà. La toute première coïncidence est qu’il venait de "bouffer" ses 50 ans, donc un demi-siècle, car il avait vu le jour dans le quartier de Rohero en 1968.
Avec un sourire permanent sur ses lèvres, Tuninga n’affichait jamais de colère tout au long de sa vie. Issu d’une bonne famille, il avait fréquenté l’école primaire Stella Matutina, avait poursuivi ses études à l’actuel Petit Séminaire de Kanyosha pour les parachever à l’école secondaire des techniques administratives Esta. Et au bout d’un stage effectué, il avait obtenu un diplôme en gestion.
Infatigable et intrépide, Tuninga a tout tenté, a tout réussi car il a travaillé à la banque Méridian Bank, au service Compec, etc...et n’a pas hésité à franchir la frontière pour travailler au sein d’une microfinance au pays de Paul Kagame, des fonctions qu’il a toujours occupées avec dévouement et à la satisfaction de ses supérieurs hiérarchiques. Il avait par après opté pour le privé jusqu’à son décès.
Alors petit frère, tu nous quittes très tôt et nous te demandons de nous représenter valablement auprès du Saint Père où nous comptons te rejoindre un jour où l’autre car nul n’ignore que notre demeure éternelle est celle que tu viens de regagner. Son inhumation en toute dignité a eu lieu au cimetière de Mpanda où ceux qui l’ont accompagné pour la dernière fois ont souhaité que la terre de ses ancêtres lui soit légère.
Burundi - Usa - Politique
Un géant claque la porte au conseil des droits de l’ homme des Nations Unies !
Washington, le 20 juin 2018 (Net Press) . Les Etats Unis d’Amérique viennent de remettre le tablier au conseil des droits de l’homme des Nations Unies. Selon une annonce conjointe de Nikki Haley, ambassadrice américaine à l’Onu, et du secrétaire d’Etat Mike Pompeo, les Etats-Unis prennent cette mesure parce que leur engagement ne leur permet pas de rester membre d’une organisation hypocrite et égoïste qui se moque des droits de l’homme.
Selon nos sources, l’ambassadrice américaine faisait planer la menace depuis un an. « Les Etats-Unis se retirent officiellement du Conseil des droits de l’homme des Nations unies. Je voudrais dire très clairement que cette initiative ne signe pas un retrait de nos engagements en faveur des droits de l’homme. »
Nikki Haley était régulièrement montée au créneau pour dénoncer la partialité de ce conseil, accusé de mener des politiques à géométrie variable : « Le Conseil des droits de l’homme a fait passer cinq résolutions contre Israël. C’est plus que ce qui a été adopté en tout contre la Corée du Nord, l’Iran et la Syrie. »
Cette annonce intervient au lendemain des critiques virulentes émises par le secrétaire général Antonio Guterres et son haut-commissaire aux Droits de l’homme qui se sont indignés du traitement réservé aux familles de migrants. Depuis quelques jours, l’administration Trump fait face à une très vive indignation. Elle est accusée de violer les droits de l’homme en séparant les migrants de leurs enfants.
Rectificatif
Dans notre livraison de ce 19 juin 2018, une erreur malencontreuse a eu lieu au niveau de l’appellation du ministère de l’environnement. En effet, nous avons mentionné le ministère chargé de l’administration du territoire ... alors qu’il s’appelait ministère chargé de l’aménagement du territoire ...
La rédaction remercie ceux qui nous ont fait un clin d’œil sur cette erreur tout en présentant ses excuses auprès de son lectorat.