Bururi, le 22 juin 2018 (Net Press) . En date du 7 juin 2018, alors qu’il allait présenter à la population la nouvelle constitution, le président Nkurunziza est apparu à la télévision en train de boiter quand il marchait. Et lors de son discours, il a surpris tout le monde en annonçant que son mandat arrive à terme en 2020 et qu’il ne sera plus candidat à la présidence de la République.
Outre que certains politiciens ont affiché leur réticence à croire les propos du chef de l’Etat, les autres populations moins politiques ont vite conclu que le président de la République a décidé de ne pas se représenter à cause de sa santé qui serait fragile. Lors de l’émission publique animée ce matin par les porte-parole des différentes institutions, la question de son état de santé a été posée à Jean-Claude Karerwa Ndenzako, porte-parole du président de la République.
Il a rassuré que la santé du président de la République se porte très bien. Jean Claude Karerwa a indiqué que Pierre Nkurunziza a eu un simple malaise au niveau de la jambe, raison pour laquelle on l’a vu en train de boiter. A l’inquiétude qu’il n’apparaît plus dans les différents stades pour son échauffement, son porte-parole a expliqué qu’avec son malaise, il ne peut pas se permettre de faire des échauffements, il ne joue pas au football mais cela ne veut pas dire qu’il est gravement malade.
Pour Karerwa, dans deux ou trois semaines, le chef de l’Etat va même recommencer ses enseignements du patriotisme, ce qu’il fait en marchant et en restant debout pendant un long moment. Par ailleurs, a-t-il conclu, nul ne pourrait avoir du souci de ce petit malaise du président de la République car pour diriger un pays, l’on n’utilise pas les jambes, mais la tête et le patriotisme.
Burundi - Comesa - Politique
Le Burundi poursuit les préparatifs pour le sommet du Comesa
Bururi, le 22 juin 2018 (Net Press). Cette affirmation est celle d’un autre porte-parole, celui du gouvernement, Philippe Nzobonariba, toujours lors de l’émission publique de ce vendredi 22 juin au chef-lieu de la province Bururi. Selon lui, tant que les présidents de cette région ne se sont pas encore réunis pour annoncer que le sommet se tiendra ailleurs qu’au Burundi, les préparatifs se poursuivront.
Il semble faire comprendre que le Burundi ne considère pas l’information fournie par la direction du Comesa car si le Burundi a entamé les préparatifs pour ce sommet, c’est qu’il y a eu des conventions entre le Burundi et le marché commun de cet espace qui ont été ratifiées, ce qui était à la base des préparatifs. Pour Philippe Nzobonariba, les bailleurs de fonds, constitués essentiellement de l’Union européenne, ont pesé de tout leur poids sur les décideurs pour qu’ils changent l’endroit où devait se tenir le sommet.
En d’autres termes, comme le Burundi possède des preuves d’autorisation, les préparatifs se poursuivront jusqu’à la décision finale des chefs d’Etat du Comesa. Mais malgré cela, Philippe Nzobonariba estime que les chances que le pays organise ce sommet sont limitées. Et au cas où ce sommet se tiendrait à Lusaka, le Burundi est prêt à porter plainte pour qu’il soit remboursé la totalité des frais qu’il a engagés pour les préparatifs de ce sommet.
Burundi - Justice
Les détourneurs des outils de la Regideso condamnés
Bujumbura, le 22 juin 2018 (Net Press) . Deux agents de la régie de distribution de l’eau et d’électricité, Regideso, ont été condamnés respectivement à cinq et dix ans de prison ferme avec une amende de 25.000 à 50.000 francs burundais. Selon des informations concordantes, Arcade Misage, reconnu coupable d’avoir détourné les outils de cette entreprise publique commerciale, a été condamné à 10 ans de prison ferme et une amende de 50.000 francs burundais.
Quant à Onesphore Nkunzimana, accusé de complicité, s’est vu condamner à une peine de moitié, cinq et une amende, également de moitié, soit 25.000 francs burundais. Pour rappel, ces outils d’une valeur de 11 millions de nos francs étaient destinés à la province de Bururi au Sud du pays mais, par surprise désagréable, ont été trouvé au quartier de Kigobe, dans la province de Bujumbura.
Pour certains, la découverte de ces outils aurait été un élément catalyseur du départ de toute la direction de la Regideso car avant cela, il y avait eu également un problème au niveau de cette entreprise, au niveau de sa branche située dans la zone de Buyenzi.
Burundi - Education
L’hebdomadaire du syndicat Conapes fait son apparition
Bujumbura, le 22 juin 2018 (Net Press) . Ce confrère commence par ce constat que le système de prêt-bourse a été mis en exécution pour les étudiant burundais. En effet, le système de prêt-bourse a été réintroduit lors des états généraux de l’éducation du mois de décembre 2014. Le décret est tombé sans que le milieu estudiantin s’y attende. Une grève a été déclenchée mais s’est soldée par l’emprisonnement des représentants des étudiants accusés d’insurrection. Ils ont alors abandonné leurs revendications, acceptant alors toutes les conditions telles que présentées par le gouvernement. On s’adapte ou on disparaît.
Un autre constat de ce journal est que les élèves ayant migré vers le système congolais sont pris entre deux feux. Depuis deux ans, beaucoup d’élèves fuient la réforme du fondamental et du post-fondamental pour s’inscrire dans les systèmes étrangers, principalement dans les écoles à programmes congolais. Les résultats en cette fin d’année accusent un grand nombre d’exclus d’office.
Le confrère trouve par ailleurs qu’il y aura un même examen pour les finalistes des écoles paramédicales publiques et privées. En vue d’évaluer de la même manière les élèves finalistes des écoles paramédicales publiques et privées, le ministère de la santé publique a décidé de mettre fin aux jurys qui étaient organisés dans les écoles pour les remplacer par un examen identique. Cette mesure a été différemment accueillie par les élèves des écoles privées et ceux des écoles publiques.
Pour les élèves des écoles publiques, cette mesure est juste car elle vient créer les mêmes conditions d’obtention des diplômes. Pour les élèves du privé, c’est illogique d’évaluer de la même manière les élèves qui n’ont pas étudié dans les mêmes conditions. Ils estiment que l’examen d’Etat suffit pour apprécier la qualité des enseignements dispensés par écoles.
Avant de boucler son journal, ce confrère a informé sur des félicitations pour être reçu premier dans un concours. L’élève Pascal Niyibitanga du lycée Mère du Sauveur de Buhayira, reçoit le premier prix en ex aecquo en production écrite au concours des dix mots de la francophonie 2018.
C’est un concours organisé par la conférence des ministres de l’éducation et qui a vu la participation de 13 pays membres de la francophonie. La ministre de l’éducation et de la formation professionnelle félicite le lauréat et exprime ses remerciements au directeur de l’école. La ministre Janvière Ndirahisha encourage le directeur du lycée à aller de l’avant dans l’encadrement des jeunes de son établissement. Il devient le 2ème lauréat à décrocher un prix dans l’organisation des concours d’expression, après cet élève du lycée de Makamba.
Burundi - Santé
L’Unicef lance un communiqué de presse conjoint
Bujumbura, le 22 juin 2018 (Net Press) . Le Burundi a lancé la première édition 2018 de la semaine santé Mère Enfant couplée à la semaine africaine de vaccination marquée par la réintroduction du vaccin anti poliomyélite inactivé dans le calendrier vaccinal de routine pour les enfants âgés de 14 semaines.
Selon des informations fournies par l’Unicef, le Burundi organise depuis 2002, la « Semaine Santé Mère-Enfant » (SSME) deux fois par an pour offrir aux enfants et aux femmes un paquet d’interventions à haut impact pour la survie de l’enfant et le bien-être des femmes enceintes et allaitantes.
Burundi - Médias - Sécurité
Jean Bigirimana, 23 mois déjà !
Muramvya, le 22 juin 2018 (Net Press) . Dans un mois jour pour jour, les professionnels des médias commémoreront deux ans de disparition de notre confrère, Jean Bigirimana, journaliste au groupe de presse Iwacu. Il a répondu à un téléphone à Bugarama, commune et province de Muramvya, en date du 22 juillet 2016 et depuis, il ne fait plus signe de vie.
Le groupe de presse qui était son employeur a tout fait pour le retrouver, mais ce fut vain. Au contraire, quelques mois après sa disparition, sa famille biologie a subi des menaces de la part des hommes qu’elle n’a pas identifiés et elle a été obligée de s’exiler pour sa sécurité, laissant tout derrière elle.
Comme d’aucuns l’attestant, aujourd’hui, 23 mois après sa disparition, les chances de le retrouver vivant sont très limitées et l’on préfère le comptabiliser parmi les autres cas de disparitions forcées dont on ne sait pas trop comment ils vont être gérés. Signalons que Jean Bigirimana était marié et père de deux enfants en bas âge.
Burundi - Usa Immigration
"Enfants séparés aux Etats-Unis : Melania Trump envoyée à la frontière mexicaine", selon Rfi
Austin, le 22 juillet 2018 (Net Press) . La confusion règne au lendemain du revirement de Donald Trump au sujet des familles de migrants sur le sort de plus de 2 300 enfants séparés de leurs parents. Aucune consigne claire n’a été donnée à l’administration pour qu’elle organise la réunion de ces familles, et l’inquiétude demeure même si Donald Trump assure souhaiter la réunion de ces familles.
Au détour d’un discours toujours très dur sur l’immigration, le président américain l’a déclaré : il souhaite que ces enfants retrouvent leurs parents. Mais les services concernés n’ont pour l’instant reçu aucune consigne précise, et la procédure risque d’être compliquée à mettre en place, car les familles ont été dispersées sans réelle coordination.
La Maison Blanche a en tout cas envoyé Melania Trump en première ligne pour tenter de contrer l’effet désastreux que la politique de séparation des familles a causé dans l’opinion. La première dame effectuait ce jeudi une visite surprise dans le sud du Texas, elle s’est rendue dans un centre de rétention pour mineurs et à la frontière. Elle a assuré qu’elle souhaitait que les familles séparées puissent être réunies le plus vite possible.
Détail stupéfiant, erreur de communication ou message discret. Melania Trump portait pour ce déplacement une veste sur le dos de laquelle était écrit en lettres blanches « Je n’en ai vraiment rien à faire. ».
Pendant ce temps à Washington, Donald Trump, qui a mis une énorme pression sur le Congrès pour obtenir le vote d’une loi restrictive sur l’immigration et la construction d’un mur vient de subir un nouveau revers : le premier projet présenté a été rejeté par les représentants, 41 républicains ont voté contre le texte avec les démocrates.