Bujumbura, le 28 juin 2018 (Net Press) . Lors de l’introduction de l’école fondamentale, d’aucuns avaient indiqué que ce système n’a pas été bien préparé et que par conséquent, il pouvait y avoir des conséquences négatives sur la qualité de l’enseignement et par extension, sur le niveau intellectuel des apprenants.
Tel que c’était prévu, les élèves ayant obtenu de bons résultats lors du concours national de la 9ème année s’orientaient dans trois sections à savoir l’enseignement général, l’enseignement technique et l’enseignement pédagogique. Ceux qui n’avaient pas réussi étaient placés dans des centres d’enseignement des métiers ou professionnels.
Or, dans ces derniers, le constat est qu’il n’y avaient pas d’enseignants qualifiés ni d’outils didactiques, ce qui ce qui laissait le sentiment que ces élèves ont été tout simplement abandonnés. En outre, après la formation, les mêmes élèves qui terminent cette formation devaient avoir un kit pédagogique leur permettant de se prendre en charge dans la vie.
Or, au centre de formation des métiers de Jabe, dans la zone Bwiza de la commune urbaine de Mukaza, les élèves ont terminé leur formation et au moment où ils ont demandé leur paquet, ce dernier a fait défaut. Comme réaction des élèves, ils ont décidé de manifester leur mécontentement, ce qui a provoqué une autre des autorités du centre qui ont décidé d’enfermer les élèves au sein du centre.
Burundi - Justice
L’ancien chargé de la sécurité à la barre
Ngozi, le 28 juin 2018 (Net Press) . L’ancien chef de sécurité de la province de Cankuzo, Donatien Barandereka, a comparu ce jeudi 28 juin 2018 à la cour d’appel de Ngozi. Rappelons qu’il est emprisonné, poursuivi pour la mise en danger de la vie publique. Son véhicule et son pistolet avaient été retrouvés chez un civil qui n’a pas le droit de port d’armes.
Burundi - Onu - Sécurité
"La commission d’enquête sur le Burundi dénonce le rôle des Imbonerakure", selon Rfi
Genève, le 28 juin 2018 (Net Press) . La commission d’enquête indépendante sur le Burundi présidée par le Sénégalais Doudou Diène ne cache pas son inquiétude devant la persistance de graves violations des droits de l’homme dans ce pays en crise depuis trois ans. Elle l’a dit mercredi 27 juin en présentant son rapport d’étape devant le Conseil des droits de l’homme, trois mois avant la fin de son mandat. Elle a également pointé du doigt le rôle de premier plan que joue désormais la Ligue des jeunes du parti au pouvoir. De quoi mettre en colère Bujumbura qui la qualifie de « caisse de résonance de toutes les forces négatives ».
Cette commission de l’ONU n’a toujours pas eu le droit d’enquêter sur le territoire burundais. Mais son président Doudou Diène assure qu’ils ont pu malgré tout interroger en tête à tête ou par téléphone plus de 380 victimes ou témoins burundais en exil ou à l’intérieur du pays, au cours des trois derniers mois.
Tous ces témoignages ont permis à la commission d’enquête de mettre en lumière la place centrale qu’occupent désormais les Imbonerakure, la Ligue des jeunes du parti au pouvoir que l’ONU qualifie de milice, dans la « machine répressive » mise en place depuis 2015. « Les Imbonerakure quadrillent le pays, renseignent les services étatiques sur la présence d’opposants réels ou supposés dans chaque localité et sur claque colline, harcèlent, contrôlent et intimident la population », assène Lucy Asuagbo, l’une de ses enquêtrices.
Des Imbonerakure accusés également de mener des actions de polices en dehors du cadre légal, des campagnes de recrutements forcés ou encore des collectes forcées aux élections de 2020.
La réaction de l’ambassadeur du Burundi à Genève ne s’est pas fait attendre. Rénovat Tabu a lancé comme à son habitude une charge virulente contre le président de la commission d’enquête : « Le langage et le contenu subjectif de ce rapport s’écartent cruellement de la qualité d’un travail scientifique et objectif qui devrait être le résultat d’un juriste aguerri que prétend être le président de cette commission. Bref, un tel expert au langage de berger n’a pas le mérite d’accomplir un travail qui honore le conseil des droits de l’homme. »
Un homme « au langage de berger » est l’une des pires insultes en kirundi, la langue nationale du pays.
Burundi - Politique
Le secrétariat de la Comesa donne la lumière sur le report du sommet
Lusaka, le 28 juin 2018 (Net Press) . Contacté par la Bbc, le secrétaire général du common market for eastern and southern Africa, Comesa, Sindiso Ndema Ngwenya, a indiqué que ce n’est pas le secrétariat qui a décidé ce report, mais les pays membres de cette communauté qui ont évoqué l’insécurité grandissante dans le pays.
Sindiso Ndema Ngwenya affirme que le secrétariat avait convoqué les pays membres du Comesa pour le sommet de Bujumbura, seuls l’Ouganda, le Zimbabwe et les Iles comoriennes avaient répondu favorablement à cette invitation et ajoute que les 13 autres pays ont adressé une correspondance au président en exercice du Comesa, le président du Madagascar Hery Rajaonarimampianina, lui demandant de reporter le sommet suite à l’insécurité qui règne sur le Burundi.
Sindisso Ndema Ngwenya affirme que la balle était dans le camp du Burundi, que Bujumbura devrait faire mener des contacts avec ces pays membres de cette communauté pour expliquer que la paix règne au Burundi. De son côté, l’article 12 régissant cette communauté stipule que dans de tels cas, le sommet est reporté au siège du secrétariat et suggère Bujumbura de présenter dans les meilleurs délais les dépenses des préparatifs pour que les chefs d’Etat de la communauté puissent réagir en conséquence.
Burundi - Rdc – Sécurité
Des Burundais trouvent la mort dans des affrontements entre les rebelles en Rdc
Uvira, le 28 juin 2018 (Net Press) . Des sources de la République démocratique du Congo indiquent que lors des affrontements entre les rebelles sur le territoire d’Uvira, en République démocratique du Congo, une ville située sur la porte d’entrée du Burundi, au moins 20 personnes ont été tuées et parmi elles, des Burundais.
Selon nos sources, plusieurs milliers de personnes ont fui les circonscriptions de Mugogo, de Gatanga, de Tchanzovu et de Baraka du nord pour prendre la direction des territoires Fizi et Mwenya. Les mêmes sources ajoutent qu’une armada des rebelles se trouvant sur ce territoire, en l’occurrence les combattants du Fnl proches du général Nzabampema, les Mai –Mai et le mouvement Gumino, combattent respectivement pour défendre les ethnies des Bafurero et les Banyamulenge qui se regardent en chiens de faïence.
Burundi - Histoire - Sécurité
Il y a 104 ans, un Serbe déclenchait la première guerre mondiale
Sarajevo, le 28 juin 2018 (Net Press) . La première guerre mondiale est un conflit militaire impliquant dans un premier temps les puissances européennes et s’étendant ensuite à plusieurs continents de 1914 à 1918 (bien qu’ayant diplomatiquement perduré jusqu’en 1923 pour les pays concernés par le traité de Lausanne, le dernier à avoir été signé, le 24 juillet 1923).
Considérée comme un des événements marquants du XXe siècle, cette guerre parfois qualifiée de totale a atteint une échelle et une intensité inconnues jusqu’alors. Elle a impliqué plus de soldats, provoqué plus de morts et causé plus de destructions que toute autre guerre antérieure. Plus de soixante millions de soldats y ont pris part. Pendant cette guerre, environ dix millions de civils et militaires sont morts et environ vingt millions ont été blessés.
L’étincelle qui mit le feu aux poudres survint le 28 juin 1914, un dimanche, lorsqu’un jeune nationaliste serbe de Bosnie, Gavrilo Princip, parvint à assassiner le couple héritier du trône austro-hongrois, le prince François-Ferdinand d’Autriche et son épouse la duchesse de Hohenberg à Sarajevo. L’Autriche-Hongrie réagit à l’attentat en formulant un ultimatum à l’encontre du Royaume de Serbie, en accord avec son allié allemand. Les exigences austro-hongroises étant jugées inacceptables par les Serbes, ceux-ci rejetèrent l’ultimatum, ce qui conduisit l’Autriche-Hongrie à déclarer la guerre à la Serbie. Ce conflit local provoqua l’activation d’une série d’alliances entre les grandes puissances européennes qui les entraînèrent sur la voie de la guerre. Elle a eu lieu du 28 juillet 1914 – 11 novembre 1918, 4 ans, 3 mois et 2 semaines.