Rumonge, le 3 juillet 2018 (Net Press) . Un prêtre d’origine congolaise du nom de Pierre Claver Wendo qui était basé à la paroisse de Rumonge, dans cette même province du Sud du pays, a trouvé la mort hier, quelques temps seulement après son départ d’un bistrot dénommé Ndiriki où il se désaltérait.
Selon des informations recueillies sur place, une femme du nom d’Aline Nihokubwayo et trois autres personnes qui travaillaient dans ce cabaret ont été arrêtées pour des raisons d’enquêtes, une information confirmée par le porte-parole du ministère ayant la sécurité dans ses attributions.
En mairie de Bujumbura, Il était vers 3 heures du matin de ce mardi, lorsque des coups de feu ont été entendus, dans la zone Kinindo, sur l’avenue Mugina et dans la même foulée, les habitants de cette entité ont découvert un corps sans vie d’un jeune homme dont l’âge gravite autour de 20 ans.
Des témoins privilégient l’hypothèse qu’il serait tué par ses ravisseurs qui l’ont amené dans un endroit où il ne pouvait pas être identifié. La police de protection civile a procédé à l’enlèvement de ce corps vers l’une des morgues de Bujumbura.
Par ailleurs, au moins 8 personnes ont été tuées la semaine dernière, dont 3 cadavres retrouvés, 3 autres ont été torturées au moment où 8 personnes ont été arrêtées arbitrairement. Des jeunes Imbonerakure affiliés au parti au pouvoir Cndd-Fdd, des policiers, des agents du Snr et des administratifs sont pointés du doigt comme étant les auteurs de la plupart de ces violations des droits humains. L’on relève également des cas de tuerie, de torture et d’arrestation arbitraire dont sont victimes des opposants et prétendus opposants du régime du Président Pierre Nkurunziza. Des entrainements paramilitaires sont aussi signalés.
Le campus Mutanga de l’université du Burundi a été le théâtre d’arrestations de 3 responsables du Fnl proche d’Agathon Rwasa ,opérées vers 2 heures du matin de ce mardi par le service national des renseignements. Selon des sources sur place , les étudiants qui ont été arrêtés sont respectivement Mathieu Itangishaka, Jean Paul Kaburiyimbere et Eric Manirakiza, connu sous le sobriquet Somo.
Les mêmes sources ajoutent qu’avant leur interpellation, une fouille-perquisition a été opérée dans les chambres de ces étudiants et leurs téléphones portables ont été confisqués avant qu’ils ne soient embarqués manu militari vers une destination inconnue. Le responsable de cette tendance du Fnl en marie de Bujumbura demande la lumière sur ces arrestations et affirme que les mobiles politiques seraient derrière ces captures et demande leur libération sans condition.
Et dans la même chapitre, dans un communiqué rendu public ce lundi, la police rwandaise affirme que la localité de Cyamuzi, secteur de Nyabimata, district de Nyaruguru, a été le théâtre d’une attaque armée dans la nuit de ce dimanche par des éléments en provenance du Burundi, peut-on lire dans un communiqué.
Selon toujours le même communiqué de la police rwandaise, ce groupe armé a attaqué à partir de la foret de Nyungwe, avoisinant le Burundi et il a fui vers la direction du Burundi. Selon toujours la même source, ce groupe armé a tiré dans l’air, forçant les habitants à fuir dans toutes les directions et certains ont été pris en otage, avec leurs bétails et vivres par ces éléments et n’eut été l’intervention musclée de l’armée rwandaise, la situation allait tourner au vinaigre
L’on saura qu’une autre attaque similaire a été perpétrée, il y a deux semaines au village de Rwerere, secteur de Nyabimata, district de Nyaruguru, faisant la mort de deux personnes, trois autres blessés et parmi eux, le secrétaire exécutif de Nyabimata. Son véhicule avait été incendié. Il a été conduit à l’hôpital. « Les assaillants ont tenté d’entrer dans la coopérative de Nyabimata, mais sans y parvenir », détaille la police rwandaise dans un communiqué. Le même groupe armé a attaqué le centre de négoce de Rumenero avant de se replier dans la forêt de Nyungwe, frontière avec le Burundi.
Burundi - Hygiène
Une pollution de l’environnement "autorisée" par les pouvoirs publics
Bujumbura, le 3 juillet 2018 (Net Press) . Depuis quelques temps, les conducteurs de taxi et de vélo taxi ne sont plus autorisés à se rendre au centre-ville pour des raisons de sécurité routière. Ces derniers se sont trouvés des parkings dans des endroits en dehors de la ville où ils pratiquent toutes sortes de pollution sans aucune inquiétude ni de la police, ni de l’administration.
En effet, sur la route Moso, liant le boulevard de l’Uprona à l’avenue de l’Université, sur la route passant juste à côté de l’ambassade russe à Bujumbura, des conducteurs de taxis se sont aménagés un parking à quelques 500 mètres vers la zone de Bwiza. A cet endroit, ils y font tous leurs besoins, grands comme petits, au vu et au su de la police qui laisse faire au grand dam des habitants de la place.
Même au centre-ville, au niveau du palais des arts, sur la chaussée du prince Louis Rwagasore, des colporteurs y font leurs petits besoins sans aucune gêne. La police, qui y est pourtant très présente, s’acharne contre les vendeurs ambulants de petits produits mais ne fait rien contre ces pollueurs certains.
Dans le caniveau de l’avenue Patrice Lumumba, reliant la chaussée du Prince Louis à la cathédrale Regina Mundi, des gens que l’on soupçonne être des enfants de la rue y font tous leurs besoins mais à la différence des autres endroits, ils profitent de la nuit pour le faire. Le dénominateur commun de toutes ces places est que le passant est accueilli par une odeur nauséabonde.
L’interrogation est de savoir si c’est le manque de civilisation des populations ou le manque de toilettes publiques. S’il est autorisé aux hommes de faire leurs petits besoins un peu partout, - la culture burundaise est de plus en plus hostile aux pratiques de faire ses besoins sur la place publique - ces messieurs scandalisent les femmes qui sont obligées de passer à ces endroits. En plus de ces dernières, il y a aussi les enfants qui fréquentent ces milieux en allant ou en rentrant de l’école, ce qui est une atteinte à la pudeur.
A propos des toilettes publiques, le gouvernement devrait tout faire pour les multiplier et sensibiliser les populations pour qu’elles les utilisent. En effet, quelque part ces populations n’ont pas de choix quand on sait que sur toute l’avenue de la Mission par exemple, de l’Eglise Saint Michel au centre ville, les toilettes publiques se trouvent dans un seul endroit, à l’ancien marché central, au niveau de la régie nationale des postes. Et pourtant, c’est qui est certain, c’est que les hommes et les femmes, de leur vivant, devront faire leurs besoins, c’est ainsi que les êtres humains sont créés.
Burundi - France - Ua - Politique
La France et l’Union africaine demandent à Bujumbura de tenir un dialogue inclusif
Nouakchott, le 3 juillet 2018 (Net Press) . A l’occasion de la célébration du 56eme anniversaire de l’indépendance du Burundi, le président de l’Hexagone, Emmanuel Macron, dans sa correspondance adressée à son homologue burundais, a exprimé ses vœux les plus sincères au nom de la France pour l’avenir du Burundi et a ajouté que la décision du président Pierre Nkurunziza de ne pas se représenter au rendez-vous de 2020 l’ honore, mais il a demandé l’ouverture de l’espace politique.
Le président Emmanuel Macron demande la tenue d’un dialogue inclusif piloté par la communauté est africaine et l’Union africaine pour accompagner les élections libres, apaisées et transparentes de 2020.
Même son de cloche de l’Union africaine, lors du 31eme sommet des chefs d’Etats africains tenue à Nouakchott en Mauritanie, on a salué la tenue du referendum constitutionnel dans le climat apaisé, sauf quelques irrégularités observées ou des opposants politiques ont été inquiétés ainsi que le massacre de Ruhagarika en province de Cibitoke qui a fait 26 morts et 7 blessés
Au terme de ce sommet, l’Union africaine dit que la paix et la tranquillité règnent sur toute l’étendue du pays et demande à Bujumbura d’ouvrir l’espace politique par la tenue d’un dialogue inclusif qui peut accompagner les élections libres, transparentes et apaisées de 2020. L’Union africaine, dans sa déclaration, affirme que cette union pourrait demander à l’Union européenne de lever des sanctions imposées sur le Burundi
Burundi - Zambie - Sécurité
Polémiques autour du nouveau passeport de l’Eac
Lusaka, le 3 juillet 2018 (Net Press) . Le nouveau passeport de la communauté est-africaine n’est pas reconnu sous d’autres cieux, en l’occurrence en Zambie qui a emprisonné 2 personnes et refusé l’entrée des ressortissants burundais détenteurs de ce nouveau passeport sur son territoire.
Des témoins affirment que deux ressortissants burundais qui s’apprêtaient à passer sur le poste de frontière zambien a Nakonde, ont été arrêtés et emprisonnés. D’autres se sont vus refuser dans ce pays et selon des informations en provenance de Harare au Zimbabwe, la Zambie ne reconnait pas les nouveaux passeports de la communauté est africaine lancé officiellement au Burundi, en Tanzanie et au Kenya.
Selon les autorités administratives et policières zambiennes, le nouveau passeport doit être reconnu uniquement dans l’ensemble de la communauté est Africaine et non en Zambie qui n’est pas pays membre de cette communauté.
Et des interrogations planent la force de la loi du nouveau passeport.
Une large opinion s’interroge sur la validité de ce nouveau passeport et dit qu’il fallait que Bujumbura puisse mener une campagne d’explication au monde entier l’existence de ce nouveau passeport pour garantir la sécurité des détenteurs de ce nouveau passeport qui voyagent en dehors de la communauté est-africaine.