Bujumbura, le 16 juillet 2018 (Net Press) . Un corps sans vie d’un jeune homme répondant au nom de Gélase Nzeyimana, originaire de la commune Gisagara en province orientale de Cankuzo, a été retrouvé dans la matinée de ce lundi au quartier de Nyakabiga, sur un terrain aménagé au bord de la rivière Ntahangwa.
Selon des sources policières, la victime aurait été tué par des personnes non encore identifiées à coups de massue ailleurs avant que sa dépouille ne soit jetée à Nyakabiga. Les mêmes sources d’informations indiquent que des enquêtes sont déjà en cours.
Et dans la même rubrique de sécurité, des coups de feu ont été entendu dans la nuit de ce dimanche à lundi 16 juillet au quartier Kigobe, tout près de l’école normale supérieure. Selon le porte-parole au ministère de la sécurité publique et de la prévention des catastrophes, Pierre Nkurikiye, c’était un policier qui a tiré pour empêcher les bandits qui roulaient à moto et dont le numéro d’identification était masqué, de voler des matériaux de construction.
Par ailleurs, au moins quatre personnes ont été assassinées au cours de la semaine dernière, rapportent les milieux de défense des droits de l’homme. Parmi les victimes, figure un enfant assassiné au cours d’une attaque à la grenade visant le domicile de ses parents.
Deux autres attaques à la grenade ont été répertoriées au cours de cette période. Outre les victimes assassinées, ces attaques ont fait onze blessés. L’on évoque également quatre cas d’arrestations arbitraires dont un homme interpellé sur ordre du gouverneur de Makamba. Le responsable du service des renseignements de Cibitoke a aussi ordonné l’arrestation et le passage à tabac de deux hommes, suite à la demande des jeunes Imbonerakure.
Burundi - Justice
Les autorités pénitentiaires lancent un cri d’alarme !
Bujumbura, le 16 juillet 2018 (Net Press) . A l’occasion de la célébration internationale de la journée Nelson Mandela, l’ancien président sud-africain, Mandela Day, le 18 juillet de chaque année, pour honorer l’héritage et les valeurs d’un homme qui a passé 27 ans en prison, à travers le bénévolat et le service communautaire et en défendant les droits des prisonniers, les autorités pénitentiaires sont sorties ce matin de leur silence pour lancer un cri d’alarme contre les mauvaises conditions carcérales.
Cette journée est centrée sur le thème " tous solidaires avec nos concitoyens détenus ", le directeur général des affaires pénitentiaires, Gervais Hajayandi, a révélé que la surpopulation carcérale avoisine 9901 détenus, dont 3000 à la prison centrale de Mpimba, pour des prisons ayant la capacité d’accueil de 4194, soit une surpopulation carcérale de 230 % , ce qui occasionne par conséquent peu d’espace, les conditions d’hygiène déplorables, le manque de budget suffisant pour répondre aux besoins alimentaires des détenus, les bâtiments vétustes à l’instar de cette prison de Gitega qui date de 1926.
Gervais Hajayandi affirme que le manque du personnel suffisant pouvant répondre aux besoins incessants des détenus jette du feu au poudre et que le personnel d’appui de 240 individus ne peut pas garantir l’amélioration des conditions carcérales, dont quarante sont affectés à la prison centrale de Mpimba pour une population carcérale de 3000 détenus. Gervais Hajayandi dit que pour endiguer ce défis, l’administration pénitentiaire a créé un système de capita, c’est-à-dire les détenus choisis sur base de leur bonne moralité et qui constituent le personnel d’appui.
Gervais Hajayandi estime que par manque du personnel, les détenus ne sont pas rééduqués, ce qui fait qu’au cours de leur relâchement, ils retombent dans les mêmes infractions. En guise de témoignage, il a indiqué qu’Il y a eu un détenu qui a été libéré un certain vendredi par la grâce présidentielle, a effectué un vol qualifié le samedi pour être admis manu militari à la prison centrale de Mpimba le lundi de la semaine suivante.
Gervais Hajayandi dit que dans le but de désengorger les prisons, des initiatives du gouvernement burundais ne manquent pas, notamment la grâce présidentielle, les libertés provisoires, la libération conditionnelle, etc.
Le coordinateur protection à la confédération internationale de la croix rouge Mazim Ayade, a indiqué que l’opinion burundaise et internationale devrait suivre l’exemple de Nelson Mandela qui a dit " ce qui nous sépare de la prison, c’est le mur et que tous les prisonniers ont des droits inaliénables " , et de pouvoir garantir les droits des détenus par la promotion et l’amélioration des conditions humaines des détenus .Mazim Ayade dit que Mandela voyait un détenu comme une force et un bel avenir du pays et invite le gouvernement du monde de garantir les droits et l’améliorations des conditions carcérales de leur détenus.
Burundi - Afrique du Sud - Anniversaire
Le Cicr et la Dgap organisent une semaine de la journée Mandela
Bujumbura, le 16 juillet 2018 (Net Press) . La confédération internationale de la croix rouge, Cicr et la direction générale de l’administration pénitentiaire, ont organisé une semaine de la journée Nelson Mandela. Cette journée est fêtée le 18 juillet de chaque année, mais en l’an 2018, elle revêt un cachet particulier du fait que le monde entier se souvient des 100 ans de la naissance de Nelson Mandela, le 18 juillet 1918.
Pour cela, les deux organisations précitées ont organisé des activités marquant cette journée. Ainsi, en dates des 12 et 13 juillet, elles ont dispensé des cours sur les "premiers secours" pour les détenus et le personnel pénitentiaire par la Croix Rouge du Burundi. Ce matin, il y a eu une conférence de presse conjointe Dgap/Cicr, dont le reportage se trouve dans nos colonnes. C’était également le lancement officiel de la campagne "Mandela Day" tous solidaires avec nos concitoyens détenus ainsi que le lancement du concours médias "Mandela Day " 2018.
Ce 17 juillet, il est prévu un match de football des personnes détenues qui se déroulera dans les enceintes de la prison centrale de Mpimba, au stade dit Mahangayiko ou stade de malheurs en français. Une conférence publique est également envisagée à l’université lumière avec un panel sur les "Droits et dignité de la personne détenue, au cœur des règles Mandela ". Et en date du 18 juillet, il y aura une célébration solennelle de la journée Mandela à la prison centrale de Mpimba.
Burundi - France - Sport
Les rideaux tombent, la France est de nouveau championne du monde de football
Paris, le 16 juillet 2018 (Net Press) . Au moment où la vie se chantait en France ce dimanche soir, la vie se pleurait par contre en Croatie à la même heure, pour paraphraser un célèbre chanteur franco-américain, Joe Dassin, 1938 - 1980. Les Bleus se sont imposés en effet par un score fleuve de 4 buts à 2 de la Croatie.
Si les premières minutes la France a été inquiétée, les moments qui ont suivi ont constitué pratiquement une promenade de santé pour les poulains de Didier Deschamps, le Français le plus heureux hier, tout comme le président Emmanuel Macron, à l’issue de ce périple trop impressionnant de l’équipe de France durant ce mois de la coupe du monde organisé au pays des anciens Moujiks.
Comme nous le disions dans nos livraisons antérieures, la France s’est offerte une bonne occasion de fêter son 20ème anniversaire de l’histoire de son football car la première coupe du monde avait été remportée par ce pays en 1998 en France même et sous la contemplation admirative du premier d’entre eux à l’époque, le respectable président Jacques Chirac.
Une coupe du monde tous les 20 ans, la cadence est trop faible tout de même. De toutes les manières, si la troisième coupe du monde de la France devait intervenir en 2038, seul le président Emmanuel Macron, 40 ans aujourd’hui, aura la chance d’être encore en vie parmi les présidents de la Vème République car le moins âgé a plus de 60 ans, à la grande différence que l’actuel président ne sera plus aux commandes comme veut le faire à tout prix son homologue camerounais, Paul Biya, qui entend briguer son 7ème mandat.
Le numéro un français très satisfait, il était tout joyeux et tout sourire et embrassait chacun des joueurs de cette équipe championne qui atterrira à Paris ce lundi à 15h55 avant d’être reçue à l’Elysée ce soir même vers 18 heures, heure de France. Didier Deschamps, qui doit lui aussi bénéficier d’un prix spécial - il a remporté la coupe du monde en 1998 comme joueur, il vient de la remporter 20 ans plus tard comme sélectionneur des Bleus -, est d’ores et déjà perçu comme un porte-bonheur pour les Français.