Lilongwe, le 18 juillet 2018 (Net Press) . Selon nos confrères du journal malawite, "Nyassa Times", John André, un ressortissant burundais accusé de trafic des organes humains, a été brulé vif dans sa maison et son véhicule a été endommagé ce 16 juillet 2018 par la population malawite en extrême colère, après la découverte d’une jeune fille dont les organes génitaux étaient endommagés.
Nyassa Times, dans sa parution de ce lundi 16 juillet, affirme que la police malawite est vite intervenue pour sauver ce ressortissant burundais sans succès. Notre confrère ajoute que la victime était réduite en cendres quand les forces de l’ordre sont arrivées sur les lieux. Il y aurait eu plusieurs cas d’arrestations des présumés auteurs de ce crime.
Et dans la même foulée, un refugié burundais, dont l’âge oscille autour de 50 ans, a été tué dans le camp des refugiés de transit Kavimvira, en République démocratique du Congo. Selon nos sources, il aurait été appelé au téléphone par un homme qui n’a pas encore été identifié et une fois en dehors de ce camp, il a été poignardé jusqu’à ce que mort s’ensuive. Son cadavre a été découvert dans la matinée de mardi le 17 juillet tout près de ce camp de réfugiés.
L’on saura que Kavimvira est à quelques mètres de Gatumba, juste après une zone que l’on qualifie de neutre entre les deux frontières. Et au moment où nous mettons sous presse, nous apprenons que les réfugiés burundais vivant dans ce camp ont entamé une marche -manifestation pour convaincre l’office du haut-commissariat pour les réfugiés (Hcr) et Kinshasa de la nécessité de leur relocalisation dans un autre camp éloigné de la frontière Congolo-burundaise.
Burundi - Confessions Religieuses - Sécurité
Gitega sous la traque des musulmans présumés trafiquant des jeunes terroristes !
Gitega, le 18 juillet 2018 (Net Press) . La centre-ville de Gitega est sous le théâtre des traques des présumés trafiquants des jeunes terroristes qui, selon la police de cette entité, gagnent les rangs des terroristes El shabab. Ainsi, pour rappel, Sheikh Ali Niyonkuru a été arrêté ce lundi 16 juillet alors qu’il dispensait aux jeunes fidèles musulmans un enseignement coranique.
Selon nos sources, un autre leader de la communauté islamique, Sheikh Omar Ntibihezwa, sécretaire de l’organisation islamique " éducation et développement " en province de Gitega, a été arrêté après une fouille-perquisition opérée à son domicile sis dans le quartier Nyamugari au centre-ville de Gitega et a été transmis manu militari au cachot provincial de la police de Gitega.
Parmi les chefs d’accusation, les autorités policières l’accusent de faire le trafic d’humains vers les monarchies pétrodollars et d’être derrière le trafic des jeunes musulmans qui regagnent le mouvement terroriste el Shabab
Une opinion sous couvert d’anonymat indique que Bujumbura clame sous tous les lèvres que la paix règne sur toute l’étendue du pays alors que la future capitale politique du Burundi risque d’être une pépinière de terroristes tant combattus par l’armée burundaise en mission de paix en Somalie.
Burundi - Commerce
Vers une nouvelle pénurie de carburant ?
Bujumbura, le 18 juillet 2018 (Net Press) . Selon des informations dignes de foi, le carburant devient un casse-tête dans certaines provinces de l’intérieur du pays, notamment celles du centre et du nord du pays. L’on apprend que seul le carburant vendu frauduleusement peut être disponible, à condition que l’acheteur soit bien connu des milieux de vente.
Selon les mêmes informations, le carburant coûte énormément cher si bien que les automobilistes, surtout ceux qui œuvrent dans le secteur du transport rémunéré, demandent au gouvernement de revoir à la hausse le prix de ce produit pour qu’il soit de nouveau disponible sur le marché.
En effet, un litre de carburant varie dans ces provinces de 4.500 à 5.000 francs burundais et le constat est que le prix de transport suit automatiquement la même tendance. L’on apprend que les bus Hiace et les voitures Probox ont augmenté de 1.000 francs le prix du ticket de la province de Gitega vers d’autres provinces suite à ce problème.
Dans ces conditions, le malaise est généralisé car du côté des passagers, le trafic diminue car le transport devient très onéreux devant une population dont le pouvoir d’achat est aujourd’hui proche de zéro. Devant cette situation, même les automobilistes de Bujumbura commencent à s’inquiéter.
Burundi - Société
Une commission qui donne un message aux hommes politiques burundais !
Bujumbura, le 18 juillet 2018 (Net Press) . Le président de la commission nationale pour l’unité nationale et la réconciliation, l’ambassadeur Guillaume Ruzoviyo, à travers une interview avec la rédaction, a condamné les hommes politiques burundais qui exploitent les sensibilités ethniques pour arriver au pouvoir. Pour lui, ce comportement n’est pas digne d’un citoyen responsable.
Une telle attitude, a-t-il poursuivi, a joué des rôles négatifs dans les différentes crises qui ont endeuillé le Burundi car il a occasionné des morts, des exils, des refugiés et des prisonniers politiques. Il a renchéri que la question d’ethnisme est une invention du colonisateur et a conseillé à ce type de politiciens de ne pas instrumentaliser la population par le canal des divisions ethniques pour des intérêts personnels. Il a recommandé de mettre en avant ceux de la nation pour la survie du peuple et le développement durable.
Guillaume Ruzoviyo affirme qu’il y a des hommes politiques qui se réfugient dans des messages de haines dans leurs enseignements idéologiques de leurs formations politiques et n’y est pas allé par quatre chemins en conseillant à ces hommes de prôner plutôt pour la réconciliation, la communication non–violente entre les classes politiques et les autres couches de la Nation.
L’ambassadeur Guillaume Ruzoviyo estime que le Burundais devrait abandonner les mécanismes de vengeance dus aux différentes crises qui ont endeuillé le Burundi, avant d’ajouter que l’opinion burundaise devrait comprendre le problème de chaque groupe afin que le peuple puisse converger vers le culte du dialogue pour la survie du pays.
M. Ruzoviyo est revenu sur les langages de certains hommes politiques qu’il qualifie de " meurtriers " qui prêchent la violence, sèment la peur, l’esprit de vengeance. Ces derniers devraient être responsables un jour de leurs actes qu’ils posent s’ils ne les abandonnent pas au profit de l’unité et de la réconciliation. Pour rappel, cette commission a pour mission de mener des réflexions et donner des conseils sur toutes les questions essentielles relatives à l’unité, à la paix et à la réconciliation nationale.
Burundi - Rwanda - Sécurité
Un nouveau visage de l’opposition armée rwandaise !
Kigali, le 18 juillet 2018 (Net Press) . Le pays de Paul Kagame indexait jusqu’à présent le mouvement Front pour la démocratie et la libération du Rwanda, Fdlr, une faction armée née après le génocide des Tutsi en 1994 et basée en République démocratique du Congo d’être une source de l’insécurité du Rwanda. Un autre visage de l’opposition armée vient de voir le jour, le Front pour la libération nationale, pour mettre un terme à la dictature du président rwandais Paul Kagame, selon un communiqué rendu public ce lundi.
Selon ce communiqué, les jeunes Hutu, Tutsi et Twa, tous unis comme un seul homme pour renverser la dictature du président rwandais Paul Kagame dont le régime est caractérisé, selon ce mouvement, par une tyrannie monstrueuse, par des emprisonnements arbitraires et par l’assassinat des opposants à son pouvoir à l’intérieur comme à l’extérieur du Rwanda. Il poursuit que le régime de Kigali a basculé vers le régionalisme, le racisme et l’injustice à outrance et abus des droits humains.
Ce même communiqué va jusqu’à accuser le président rwandais, Paul Kagame, d’avoir frauduleusement modifié la constitution de son pays pour s’éterniser au pouvoir.
Burundi - Usa - Politique
Les deux premiers américains en activités aux antipodes
Washington, le 18 juillet 2018 (Net Press) . Il s’agit de Donald Trump et de Barack Obama, deux présidents américains que tout oppose à commencer par la couleur de leur peau, leur âge, la richesse des deux hommes, leurs poids mais surtout, leurs administrations qui diffèrent comme le jour et la nuit.
Le premier, qui est en fonctions actuellement, semble s’embrouiller à l’issue de sa dernière rencontre avec le président russe Vladimir Poutine. Lors de son intervention de mardi 17 juillet, il a reconnu s’être mal exprimé et que quand il a répondu : « Je ne vois aucune raison pour laquelle cela serait la Russie (qui se serait ingérée dans l’élection) », il voulait dire : « Je ne vois aucune raison pour laquelle cela NE serait PAS la Russie », un lapsus qui a tant dépanné le président russe.
Il a poursuivi : « J’accepte les conclusions de nos services de renseignement selon lesquels la Russie a interféré dans l’élection de 2016 », a dit finalement le président Trump, en insistant sur son « respect » pour ces agences fédérales. Cette ingérence de Moscou « n’a eu aucun impact » sur le résultat du scrutin qu’il a remporté, a toutefois ajouté le milliardaire républicain.
Taxé de faiblesse par des voix émanant de tout l’échiquier politique, lui enjoignant de reconnaître ses torts, Donald Trump avait jusque-là semblé imperméable au déluge de critiques. Il s’était même accordé un auto-satisfecit sur son compte Twitter. « Bien que j’aie eu une excellente rencontre avec l’Otan, levant d’importantes sommes d’argent, j’ai eu des entretiens bien meilleurs avec Vladimir Poutine de Russie. Malheureusement, les médias n’en font pas état », a écrit Donald Trump sur Twitter.
De son côté, son prédécesseur direct à la Maison Blanche, Barack Obama est en tournée africaine. Passant par la Tanzanie et le Kenya, son pays d’origine, il était ce 17 juillet en Afrique du Sud où il a prononcé le traditionnel discours annuel d’hommage à Nelson Mandela, devant 15 000 personnes à Johannesburg. Le premier président noir des Etats-Unis a dressé un tableau plutôt sombre du monde actuel, entre repli sur soi et peur de l’autre. Barack Obama a appelé à raviver l’héritage de tolérance et d’unité prôné par Nelson Mandela. L’Afrique du Sud fête cette année le centenaire de naissance de cette icône mondiale et ses dirigeants – notamment le président Cyril Ramaphosa - comptent bien capitaliser sur l’événement.