Muyinga, le 23 juillet 2018 (Net Press) . Deux fusils ont été découverts dans deux provinces différentes, en l’occurrence Muyinga au Nord Est du pays et Cankuzo, dans la partie orientale du pays.
Selon des sources policières, le premier fusil, de type kalachnikov avec un chargeur et 20 cartouches, a été découvert dans la matinée de samedi 21 juillet 2018 lors d’une fouille-perquisition opérée par la police au domicile de Charles Ndarugirire, âgé de 52 ans. Elle a eu lieu sur la colline Murama, zone Rugari, commune et province de Muyinga.
Selon la police, ce fusil a été utilisé dans le cambriolage d’un commerçant de cette entité connu sous le nom de Gaudence Miburo, qui a fait une personne tuée et le présumé auteur est entre les mains de la police pour une enquête préliminaire.
Selon toujours des informations à la disposition de la rédaction, un autre fusil, lui garni de cinq chargeurs et 40 cartouches, a été découvert dans la soirée de vendredi 20 juillet 2018 sur la colline Mburi, de la commune Gisagara, dans la province de Cankuzo.
Par ailleurs, la semaine dernière, une personne a été retrouvée assassinée à Nyakabiga dans la ville de Bujumbura et une autre victime est portée disparue depuis son arrestation par le chargé des renseignements de la province Kirundo avec crainte qu’elle n’ait été exécutée. Au moins huit personnes ont été victimes de torture et de coups et blessures durant la période. Les auteurs sont des agents du service des renseignements, ainsi que des Imbonerakure. Il y aurait eu également six cas d’arrestations arbitraires, dont une menée par des membres des Imbonerakure.
Burundi - Education - Sécurité
Sécurisation d’un enseignant, la ministre de l’éducation sollicite son collègue
Bujumbura, le 23 juillet 2018 (Net Press) . Dans une lettre écrite au ministre de l’intérieur et de la formation patriotique, celle qui s’occupe de l’éducation, Janviere Ndirahisha, a demandé à son collègue d’instruire ses services au niveau de la province de Bubanza pour qu’ils veillent sur la sécurité de la famille Pierre Hasabumukama.
Dans cette lettre, la ministre de l’éducation indique que l’enseignant Pierre Hasabumukama, de l’école fondamentale de Kajeke, direction provinciale de Bubanza, a brisé son silence pour dénoncer des cas de tricheries organisées au centre de passation et d’orientation de Mitakataka édition 2018.
Selon toujours cette correspondance, depuis ce jour, l’intéressé et sa famille subissent des menaces de mort à tel point qu’ils ne logent plus à leur domicile et que cet enseignant ne se présente plus au service. La ministre de l’éducation considère que cet acte qu’il a posé est louable, d’où elle sollicite sa sécurisation.
Burundi – Esclavage
Le Burundi classé parmi les trois pays qui font l’esclavage moderne !
Bujumbura, le 23 juillet 2018 (Net Press) . Dans un rapport publié par l’Ong Slavery index 2018, les pays comme l’Erythrée, la Corée du nord et le Burundi sont cités parmi les trois pays du monde qui viennent en tête dans l’esclavage moderne. Selon ce rapport, la Corée du nord vient en tête pour faire l’esclavage moderne car une personne sur dix est soumise à des travaux forcés imposés par Pyongyang.
Burundi - Trafic Humain
Le Burundi confronté à un combat de longue haleine
Makamba, le 23 juillet 2018 (Net Press) . Hier dimanche 22 juillet 2018, 14 personnes ont été appréhendées par la police sur la colline Mugina située dans la province de Makamba, au Sud du pays. Des informations concordantes indiquent qu’elles allaient être vendues dans la pays pétrodollars, plus précisément en Oman.
Selon des sources policières, parmi les 14 personnes qui ont été arrêtées, 12 étaient des femmes au moment où deux seulement étaient des hommes. Elles sont entre les mains de la police qui affirme avoir déjà entamé des enquêtes pour tenter d’identifier les auteurs de ce trafic. Il s’agit ici d’un combat qui sera très difficile à mener car, bien qu’il y ait la volonté du gouvernement, le trafic est tellement florissant qu’il tentera toujours les habitants pauvres qui y voient un lendemain meilleur même si ceux qui y vont déchantent rapidement.
Burundi - Sécurité
Polémiques autour de l’attribution d’un terrain au parti Cndd-Fdd à Gitega !
Gitega, le 23 juillet 2018 (Net Press) . Pour des raisons d’intérêt public, le ministre du transport, poste et équipement, Jean Bosco Ntunzwenimana, a présenté un projet de loi portant attribution d’un terrain au parti au pouvoir dans la province de Gitega, au Centre du pays. Ce dernier devrait servir de lieu de culte et de la construction d’une salle de conférence du parti Cndd-Fdd, un projet vivement critiqué par le habitants de Gitega.
Selon nos sources, le terrain appartenait à la cour d’appel de Gitega. Elles déplorent que depuis l’arrivée au pouvoir du parti Cndd-Fdd, Bujumbura ne distinguait pas les biens de l’Etat de ceux du parti et témoignent que même le jet présidentiel a été vendu au pays de Donald Trump au vu et au su de tout le monde.
A ce moment précis, celui qui détenait la tête du ministère de la communication, Karenga Ramadhan, dans humour noir, a affirmé sans rire que " l’Etat est souverain et pouvait même le donner gratuitement ". Quelques années plus tard, on lui avait posé la question de savoir s’il ne regrettait pas ce qu’il avait dit, il avait répondu par la négative.
Au moment où actuellement le ministère de la justice manque cruellement d’infrastructures pouvant accueillir les justiciables, l’on s’interroge comment ce terrain puisse être attribué au parti au pouvoir alors que le parquet de Gitega aura certainement besoin de cet espace pour son extension. Pour une opinion, les croisades du parti présidentiel ne sont pas d’intérêt public, mais du parti Cndd-Fdd.
Burundi - Commerce
Serait-il de la pure spéculation ?
Bujumbura, le 23 juillet 2018 (Net Press) . Selon des bribes d’informations qui commencent à circuler ici et là, le carburant qui faisait défaut dans quelques provinces de l’intérieur, serait également sur le point de manquer dans la capitale. D’ailleurs, les mêmes informations commencent à dire que le prix à la pompe pourrait être revu à la hausse.
Mais du côté du gouvernement, l’on ne voit aucun signe de panique qui pourrait augurer une situation délicate dans un proche avenir. Mais d’après ce que l’on a constaté ce matin, c’est que les poids lourds des stations fonctionnent encore comme à l’accoutumée.
Burundi - Rwanda –Politique
Une tournée mal vue par Bujumbura
Kigali, le 23 juillet 2018 (Net Press) . Le président chinois, Xi Jinping, vient d’entamer une visite officielle dans certains pays africains. Ce périple a commencé par le Sénégal où le couple présidentiel chinois a été accueilli par le président sénégalais Macky Sall. Des sources dignes de foi indiquent qu’il a foulé pour la première fois le seul rwandais dans la soirée de ce dimanche 22 juillet pour une visite de deux jours avant de continuer son voyage en Afrique du sud.
Les deux présidents qui se sont entretenus ce matin, ont d’abord signé des protocoles de coopération entre les deux pays, notamment dans le domaine du commerce et l’échange des produits. Le président chinois, on s’en doute, est allé s’incliner devant le mémorial du génocide rwandais situé à Gisozi en pleine ville de Kigali avant de s’envoler pour le pays de Madiba.
Selon une certaine opinion, cette visite provoquera des grincements de dents à Bujumbura. En effet, depuis la crise de 2015, le Burundi, lors des fora internationaux, surtout lors des résolutions de l’Onu, le Burundi s’était toujours tiré d’affaires grâce au soutien des pays comme la Russie, la Chine et dans une moindre mesure la France.
Aujourd’hui, il y a des rapprochements tous azimuts entre Kigali et ces trois pays, probablement parce que Paul Kagame est le président en exercice de l’Union africaine même si d’autres pays admirent sa rigueur de gestion de la chose publique. Mais ce rapprochement est justement mal vécu par Bujumbura qui pointe toujours Kigali comme étant l’ennemi numéro du régime " Cnddfddiste ".
Burundi - France - Politique
"Affaire Benalla : Gérard Collomb s’explique devant les députés", selon la radio mondiale
Paris, le 23 juillet 2018 (Net Press) . Une audition très attendue. Le ministre français de l’Intérieur Gérard Collomb est entendu ce lundi 23 juillet 2018 par les députés de la commission des Lois de l’Assemblée nationale, réunis en commission spéciale, avant de l’être ce mardi par les sénateurs. Il doit expliquer le rôle d’Alexandre Benalla, proche collaborateur du chef de l’Etat, surpris en train de frapper des manifestants à Paris le 1er mai dernier.
L’ouverture de l’audition s’est faite à l’heure prévue, à 10h du matin, dans une salle pleine à craquer. Les conditions de la séance ont d’ailleurs fait monter la tension parmi les parlementaires. Avant même l’arrivée du ministre, plus d’une cinquantaine de journalistes attendaient à la porte de la salle, au sous-sol de l’Assemblée nationale, rapporte l’envoyé spécial de Rfi au palais Bourbon, Anthony Lattier.
Le ministre Gérard Collomb est arrivé à l’heure. Il s’est mis à droite de la présidente de la Commission et a juré de dire toute la vérité. Gérard Collomb s’est ensuite lancé dans un long préambule, dans lequel il a confirmé avoir été informé le 2 mai des faits commis par Alexandre Benalla, soit dès le lendemain des violences.
Pourquoi n’a-t-il pas alors saisi la justice ? Ce n’est pas à moi de le faire, s’est défendu Gérard Collomb. Le ministre assure avoir fait son travail en avertissant le préfet de police et l’employeur de M. Benalla, à savoir l’Elysée. Donc, pour lui, ce n’était pas à lui d’agir, mais à eux, en sanctionnant ou pas M. Benalla et en saisissant ou pas la justice.
Autre question : pourquoi ne pas avoir saisi tout de suite l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), la « police des polices » ? Le « premier flic de France », Gérard Collomb, assure que c’est seulement à la lecture de la presse, avec les nouveaux éléments fournis, qu’il a jugé nécessaire de le faire.
Les députés se succèdent à la question : Guillaume Larrivé, Eric Ciotti, Gilbert Collard... auxquels le ministre répond sur un ton ferme, parfois en lisant ses notes, parfois en improvisant. Son audition devrait durer au total entre deux heures et demie.