Rumonge, le 1er août 2018 (Net Press) . Selon des informations en provenance de cette province du Sud du pays, des policiers ont arrêté ce matin une trentaine d’enfants de la rue dont l’âge ne dépasse pas 14 ans. Parmi ces derniers, il y en a qui avaient été placés dans leurs familles mais, pour une raison ou une autre, ils sont revenus dans la rue.
Les humanitaires entendent donc rassembler tous ces enfants pour voir dans quelle mesure ils peuvent les encadrer. Signalons également qu’il y a des adultes qui ont été également arrêtés dans cette rafle de la police et ces derniers se sont vu infliger une amende car ils n’avaient même pas de carte d’identité.
Par ailleurs, des allégations de violations et des violations des droits de l’Homme ont été enregistrées par les milieux de défense des droits de l’homme. Au moins 11 personnes ont été tuées dont 6 cadavres retrouvés, 6 autres ont été torturées, 6 personnes arrêtées arbitrairement et 3 cas de violations basées sur le genre. Des agents de l’Etat sont soupçonnés d’être à l’origine de ces bavures.
L’on évoque également des cas de tuerie, de torture et d’arrestation arbitraire dont sont victimes des opposants et prétendus opposants du régime en place. Le phénomène de cadavres retrouvés dans différents coins du pays a été relevé. Enfin, des cas de violations basées sur le genre tout comme des contributions forcées pour les élections de 2020 ont été signalées.
Burundi - Politique
L’Upd-Zigamibanga proche du pouvoir s’exprime sur les refoulés du Rwanda
Bujumbura, le 1er août 2018 (Net Press) . Cette formation politique fait savoir qu’elle s’inquiète pour ces Burundais chassés sans manière du Rwanda et en dehors de la loi. A travers un document publié ce 31 juillet, le président de cette formation, Abdul Kassim fait savoir qu’en refoulant ces populations, le Rwanda viole la loi. Le président de l’Upd-Zigamibanga proche du pouvoir demande au pays de Paul Kagame d’arrêter définitivement ce renvoi des réfugiés burundais.
Il demande par la même occasion au gouvernement burundais de se pencher sur cette question pour qu’il y ait une solution rapide et définitive y relative. Il souhaite que le même gouvernement fasse tout ce qui est en son pouvoir pour que ces Burundais soient réhabilités dans leur droit et dans leurs biens. Il demande enfin au Hpar cr de faciliter tout Burundais vivant dans ce pays qui aurait l’intention de regagner son pays.
Une personne contactée par la rédaction et qui se considère comme de l’Upd, aile dure, a fait une autre lecture. Il se demande pourquoi l’on ne manifeste pas de pitié pour des Burundais vivant en Tanzanie et qui sont menacés de rentrer de force par l’administration Magufuli. Comme tous les deux cas concernent des violations massives des droits de l’homme, ce dernier demande au gouvernement de traiter avec objectivité les deux situations dans lesquelles se trouvent nos compatriotes.
Burundi - Politique
Les deux chambres du parlement entament la session d’août
Bujumbura, le 1er août 2018 (Net Press) . Le président de l’assemblée nationale, Pascal Nyabenda, a procédé à l’ouverture de la session parlementaire du mois d’août. Selon ses propres propos, son institution se penchera sur plusieurs dossiers dont la gestion des pharmacies, la coopération Afrique Caraïbes Pacifique selon les accords de Cotonou, la stabulation, la gestion de tradi-praticiens ainsi que la vente des lunettes.
De son côté, le sénat a également procédé à l’ouverture de la session du mois d’août ce 1er août 2018. Il est prévu que 13 projets de loi seront analysés au cours de cette session tels que présentés par le gouvernement. Le sénat entend également, en plus de cette session, poursuivre ses réunions dans toutes les communes du pays, de sensibiliser les élèves filles pour éviter les grossesses non désirées ainsi que la lutte contre les feux de brousse.
Burundi - Rdc - Elections
"RDC : l’avion de l’opposant congolais Jean-Pierre Bemba a atterri à Kinshasa", selon Rfi
Kinshasa, le 1er août 2018 (Net Press) . L’appareil de l’ancien vice-président de République démocratique du Congo a atterri à 9h25, heure locale, à l’aéroport de Kinshasa. Jean-Pierre Bemba a ensuite posé le pied sur le sol congolais, après onze ans d’absence.
Ses partisans étaient venus l’accueillir à l’aéroport international de Kinshasa ce mercredi. Dès sa descente du jet privé qui l’a ramené de Bruxelles, Jean-Pierre Bemba s’est déclaré « très content d’être ici », les traits visiblement fatigués par le voyage tout en embrassant un à un les proches venus l’accueillir.
L’accès au tarmac a été réservé à un cercle très restreint de proches. Certains dont sa sœur, la députée Francoise Bemba, ont dû jouer des coudes pour franchir le cordon de sécurité et se rendre au pied de l’avion. L’ancien vice-président est accompagné de sa femme et de leurs enfants.
Son parti a dénoncé dans un communiqué « la maltraitance que subit Jean-Pierre Bemba à son retour ». Selon le MLC, « les autorités politiques ont interdit qu’il lui soit réservé un accueil au pied d’avion et enfin, il ne lui a pas été permis d’accéder à la résidence familiale dans la commune de la Gombe, car c’est un périmètre présidentiel ».
Jean-Pierre Bemba a annoncé son intention de se présenter à l’élection présidentielle prévue le 23 décembre prochain. Il a jusqu’au 8 août pour remettre son dossier de candidature à la Commission électorale. Une démarche qu’il ne pouvait faire qu’en personne n’étant pas, suite sa détention à la CPI en dehors du territoire congolais, enrôlé sur les listes électorales.
Aux dernières nouvelles, nous apprenons que des troubles ont éclaté à Kinshasa sur le trajet de l’opposant Jean Pierre Bemba avant son arrivée au siège de son parti.
La police qui encadrait son cortège a eu recours à des tirs de gaz lacrymogènes. Elle a ensuite conduit le véhicule de l’opposant à vive allure au siège de son parti. Les autorités avaient prévenu que le cortège ne devrait pas rouler à moins 40 kmh. « Nous devions protéger le sénateur, c’est une célébrité, c’est un ancien vice-président de la République, la police a fait donc son travail », a déclaré le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende.