Makamba, le 3 août 2018 (Net Press) . Des conflits conjugaux qui virent vers l’irréparable, selon nos sources du sud du pays. Dans la province de Makamba, un certain Zubeli Ndayiragije, originaire de Makamba, a été sérieusement tabassé par sa femme et il a rendu son âme à l’hôpital de cette province dans la soirée de ce jeudi 2 août 2018,
Et dans la même foulée, Isidore Ndayemeye, qui habite le quartier de Makamba, a été lui aussi tabassé par sa femme et se trouve pour le moment dans un état critique. Il aurait été lui aussi dépêché dans l’hôpital de cette même province méridionale.
Dans la même rubrique, dès l’aube de ce vendredi 3 août 2018, un important dispositif militaire a envahi les quartiers de Nyakabiga et de Cibitoke, entre les 14ème et 15ème avenues, les quartiers réputés contestataire du troisième mandat du président Pierre Nkurunziza. Il contrôlait, maison par maison, les personnes vivant dans ces entités en situation irrégulière et ou qui auraient des armes. Selon nos sources, cette fouille-perquisition intervient après qu’un coup de feu ait été entendu hier soir, sans faire des dégâts.
Burundi - Escroquerie
Un utilisateur de faux cachets appréhendé
Bujumbura, le 3 août 2018 (Net Press) . Une personne du nom d’Emmanuel Nzambimana a été appréhendé par la police avec au moins 37 faux cachets, dont ceux de certains ministères qui n’ont pas été portés à la connaissance de l’opinion. En plus de ces outils, il avait également un ordinateur portable et une imprimante. Selon des informations dignes de foi, cette personne a été arrêté en date du 27 juillet 2018, dans la ville de Bujumbura.
Burundi - Politique
Les politiciens dans la province de Kayanza pour les préparatifs des élections de 2020
Kayanza, le 3 août 2018 (Net Press). Le ministère de l’intérieur, de la formation patriotique et du développement communal organise ces 3 et 4 août 2018, dans la province de Kayanza, un atelier d’échanges sur les préparatifs des élections de 2020. Selon des informations en provenance de cette province, la réunion concerne les leaders des formations politiques ainsi que des acteurs politiques.
Selon les mêmes informations, la rencontre de Kayanza permettra de mettre en place une feuille de route pour les élections précitées. L’on apprend que 21 formations politiques sur les 32 agréées au Burundi ont fait le déplacement de Kayanza et il est prévu une signature de la feuille de route aujourd’hui même.
Cette réunion est organisée par le seul ministère de l’intérieur et de la formation patriotique alors que des membres de l’opposition radicale, notamment le Cnared - Giriteka, le considère comme une partie au conflit dans la crise burundaise. La plateforme voudrait alors qu’il y ait d’abord un préalable, c’est-à-dire un dialogue externe franc et inclusif des Burundais à Arusha, une proposition que Bujumbura rejette toujours, d’autant plus que les responsables des formations politiques au pouvoir l’ont déjà fait savoir ce matin.
Une révélation époustouflante à Kayanza
Lors de cette rencontre, le gouverneur de la province de Kayanza, Anicet Ndayizeye , a fait part aux participants qu’en date du 13 juillet 2018, un avion militaire rwandais a fait une mission de reconnaissance sur les positions militaires basées à 4 kilomètres de la frontière burundo-rwandaise, avant de retourner au pays de Paul Kagame.
Anicet Ndayizeye a indiqué que Kigali ne cesse pas de provoquer son voisin du Sud avant d’ajouter : " on aurait dû abattre cette avion mais on a remarqué que ce ne sont pas les Rwandais qui sont mauvais, mais les autorités de Kigali " et de renchérir : " nous savons que parmi vous il y a ceux qui collaborent avec Kigali, allez lui dire que ce qu’il fait n’honore pas son pays"
L’on saura que les relations diplomatiques entre le Burundi et son voisin du nord ont été envenimées suite à la crise politico-sécuritaire où, Bujumbura accuse le Rwanda d’entrainer militairement les rebelles qui perturbent la paix et la tranquillité du pays et d’héberger les putschistes du 13 mai 2015. De son côté, Kigali renvoie la balle à son voisin du sud qu’il accuse d’héberger les rebelles qui ont attaqué le district de Nyaruguru au sud du Rwanda, en passant par la forêt de Nyungwe.
Burundi - Société
Un clin d’œil autour des festivités !
Bujumbura, le 3 août 2018 (Net Press) . Le Burundi célèbre ce samedi 4 août la fête des commune. Le directeur national de l’Ong Parole et Action pour le réveil et conscience et l’évolution de la mentalité (Parcem), Faustin Ndikumana, lors d’une conférence de presse animée ce vendredi, à la veille de ces festivités, glisse un message de ne pas se focaliser sur les danses folkloriques et le partage d’un verre, mais plutôt sur le développement intégral des communes.
Faustin Ndikumana estime que les festivités marquant cette journée devraient être centrées sur la décentralisation qui vise deux objectifs, l’émergence d’une démocratie locale et le renforcement du développement local. Il ajoute que la décentralisation vise la maximisation du bien-être social et valorise le citoyen en tenant comme principal acteur bénéficiaire de toutes les activités du développement et comme partenaire incontournable de la démocratie locale, qui réussiront grâce à l’implication effective des citoyens (conscience , appropriation ) et changement des mentalités, la volonté et capacité des collectivités locales d’appliquer les principes de bonne gouvernance et d’offrir les services de qualité ainsi que la volonté politique de l’autorité centrale de transférer les pouvoirs de décision sans tergiversation.
Faustin Ndikumana conclut que la célébration de cette journée devrait servir en plus d’occasion de débats profonds de tous les partenaires concernés sur tous les défis en vue de rechercher des solutions idoines.
Burundi - Education
Les regards du ministère de l’éducation tournés vers Bubanza
Bubanza, le 3 août 2018 (Net Press) . Lors de l’examen d’Etat de 2018 qui aura lieu du 7 au 10 août, Bubanza fera une particularité dans la surveillance. Selon le journal "La Voix de l’Enseignant" paru ce vendredi 3 août 2018, les surveillants à l’examen d’Etat de cette session 2018 des trois centres de passation de Bubanza proviendront de l’administration centrale du ministère ayant l’éducation dans ses attributions. C’est une mesure de prévention des tricheries car l’autorité du ministère a découvert durant le concours de la 9ème année une organisation hiérarchisée de tricherie. On veut prévenir.
Par ailleurs, les résultats du concours national, session 2018, s’annoncent médiocres, constate notre confrère. En effet, une mesure mise en place par le Dr Janvière Ndirahisha, ministre de l’éducation, de la formation technique et professionnelle, de limoger tout directeur dont les résultats n’atteignent pas 30% va toucher un bon nombre de directeurs. Les résultats provisoires montrent qu’à la direction communale de l’enseignement de Ruyigi, sur 18 écoles ayant présenté des candidats au concours national de 2018, seules 3 écoles ont atteint les 30 %. La même situation se retrouve également à Rugombo dans la province Cibitoke : sur 25 écoles, seulement 3 ont eu les 30% exigés par « tantine » Janvière Ndirahisha, ministre ayant en charge l’éducation.
Par ailleurs, les vacances ne sont pas le temps d’oisiveté pour l’enseignant. Certaines personnes croient que pendant les vacances, l’enseignant est libre de toute activité, qu’il peut se détendre à sa guise. Cette idée est fausse car l’année scolaire terminée, il commence à préparer la suivante en faisant des lectures, en retouchant les notes de cours et en participant aux ateliers de formation. Pour les enseignants qui ont les moyens, les grandes vacances, c’est le moment propice pour entreprendre une activité génératrice de revenus comme le petit commerce. Les enseignants qui vivent en ville regrettent que leurs moyens financiers ne leur permettent pas de rendre visite à leurs parentés pendant les deux mois de vacances.
Le journal constate également une réclamation des points peu ordinaire, d’abord tardive mais également qui serait masquée. Deux semaines après la clôture de l’année scolaire et à quatre jours de la passation de l’examen d’Etat, une élève de la 1ere Lettres Modernes au lycée municipal de Bwiza réclame une note invisible dans le cours de Civisme en vue d’être certifiée sans montrer l’erreur. Le professeur du cours trouve la réclamation non fondée car le jury avait statué sur le cas deux fois. Le préfet des études serait à l’origine de ce manquement.
La Voix de l’Enseignant informe que le ministre de la fonction publique interdit les prolongations de carrières. Notre confrère est cependant convaincu que la mesure ne justifie pas que les jeunes auront des emplois parce que els départs en retraire se font de façon minime par rapport aux jeunes chômeurs. Il est de la notoriété du gouvernement de promouvoir l’emploi des jeunes par l’autopromotion, conclut le journal.
Burundi - Tanzanie - Sécurité
Un Burundais en situation d’irrégularité traqué par la police Tanzanienne !
Kagera, le 3 août 2018 (Net Press) . Michel Nzorijana, né le 10 avril 1943 et originaire de la colline Buhangara, commune Giteranyi, en province de Muyinga, a été traqué par la police de l’immigration tanzanienne dans la localité de Kagera. Il serait accusé d’être en situation irrégulière.
Sur son passeport, l’on pouvait lire qu’il est entré sur le sol tanzanien le 25 septembre 2013 et que depuis ce jour, il vivait dans la clandestinité sur le sol tanzanien. Il a été arrêté par les services de l’immigration alors qu’il s’apprêtait a entamer le processus d’obtention de nationalité du pays de Nyerere. Curieusement, dans la poche, il était en possession d’une carte d’électeur enregistré sous le faux nom de Michael ZoMulongo, né le 24 avril 1943, dans la localité de Nyakato, Igombe.
De nombreux témoins indiquent que les citoyens burundais des provinces frontaliers avec la Tanzanie partent massivement au pays de John Pombe Magufuli à la quête du lendemain meilleur avant de se déguiser Rwandais ou Kenyans ou encore Ougandais pour avoir la nationalité tanzanienne.
Un habitant burundais de Kahama en Tanzanie témoigne que tout Burundais est considéré dans cette entité comme un criminel, coupeur de tête. Pour vivre tranquillement en Tanzanie, nos compatriotes sont dans l’obligation de cacher leur nationalité.