Cibitoke, le 9 août 2018 (Net Press) . Des sources proches de la colline Ruhororo, dans la commune de Mabayi en province de Cibitoke, indiquent que les membres de la ligue des jeunes du parti présidentiel (Imbonerakure) se sont substitués aux forces de sécurité pour arrêter tout passant qui tente de franchir la frontière entre le Burundi et le Rwanda. C’est dans ce contexte que deux personnes ont été arrêtées ce mercredi 8 août 2018.
Des témoins affirment que ces deux personnes arrêtées ont été accusées de regagner le rang de la rébellion au pays de Paul Kagame. Ils précisent qu’un pickup de la police, de concert avec les Imbonerakure, les ont embarquées vers une destination inconnue. Le seul commentaire du commissariat de la police de Cibitoke est " no comment ".
Burundi - New York - Sécurité
Le conseil de sécurité se tient sur le Burundi ce jeudi
New York, le 9 août 2018 (Net Press) . Le conseil de sécurité des Nations Unies se tient sur le Burundi ce jeudi le 9 août 2018 et l’on apprend, de sources sur place, qu’il va passer en revue la situation sociopolitique, sécuritaire et humanitaire qui prévaut actuellement au Burundi.
L’ambassadeur du Burundi aux Nations Unies, Albert Shingiro, espère que ce sera le dernier ou l’avant dernier briefing sur le Burundi au regard de l’amélioration des conditions sécuritaires du pays. Il estime qu’aucun prétexte ne peut justifier le maintien du Burundi sur l’agenda du conseil de sécurité avant d’ajouter que ce conseil applique la politique de deux poids deux mesures car il y a des pays qui ont connus une crise postélectorale plus grave que le Burundi mais qui n’ont pas été inquiétés. Il va même plus loin que le conseil de sécurité viole des principes sacrés de la charte des Nations Unies et devrait immédiatement cesser d’inquiéter le Burundi.
Selon une certaine opinion, Albert Shingiro ne devrait pas chanter victoire avant la tenue de cette réunion qui se penchera sur le Burundi car, d’une part, il ne connaît pas les informations dont disposent les membres de ce conseil, mais d’autre part, il a l’expérience qu’il n’a jamais accordé les violons avec le même conseil depuis qu’il est accrédité à New York comme ambassadeur de notre pays.
En plus, selon toujours la même opinion, au regard du dernier rapprochement entre Kigali et les capitales occidentales de Moscou et de Paris, en plus de Pékin, les divisions souvent constatées lors des réunions de ce conseil peuvent ne plus apparaître, ce qui serait un camouflet pour notre ambassadeur qui sombre dans l’autoglorification sans bornes.
Burundi - Education
La ministre de l’éducation fâchée contre les filles !
Bujumbura, le 9 août 2018 (Net Press) . C’est en date du 7 août 2018 que l’examen d’Etat permettant l’accès aux différentes universités a commencé à travers tout le pays. Celui-ci doit prendre fin demain le 10 courant et la ministre de l’éducation, Janvière Ndirahisha, avait donné des consignes pour qu’il y ait un bon déroulement de cet examen.
Entre autres conditions, elle avait exigé la discipline, la peau naturelle, notamment les cheveux, pas de tresses, de maquillages, etc. Au début de l’examen, elle avait fait des descentes sur terrain et s’était rendue compte que certains élèves n’avaient pas suivi ses consignes.
Constatant cela, la ministre Ndirahisha avait rougi, considérant ce comportement de mépris, agasuzuguro, sans que l’on sache avec quelle balance elle a mesuré cette attitude des élèves et a décidé que ceux qui ne corrigeront pas cela ne seront pas autorisés à entrer en classes.
Aussitôt dit, aussitôt fait. Certains élèves n’ont pas passé leur examen aujourd’hui et ce qui a étonné plus d’un, c’est que seules les élèves-filles ont été victimes de la décision ministérielle. Les garçons qui n’avaient pas enlevé leurs cheveux étaient en classe et n’étaient pas inquiétés, une décision qui irrité les parents des enfants qui se sont fait sortir. Ils étaient convaincus que c’était injuste de la part de la ministre, une politique de deux poids deux mesures d’autant plus que tous les enfants sont égaux devant les parents et la loi.
Ce n’est pas la première fois que cette ministre prend des décisions controversées. Il y a quelques semaines, elle avait décidé, là aussi précipitamment, que les élèves-filles qui seront engrossées ainsi que les garçons auteurs de ces grossesses ne seront plus admis à l’enseignement secondaire général et que leurs places étaient réservées dans les écoles des métiers. Les parents, tout comme les défenseurs des droits de l’homme, avaient dénoncé vivement une discrimination dans le système éducatif burundais. La mesure a fin par être abandonnée. Qu’en sera-t-il pour ces enfants qui n’ont pas passé leur examen aujourd’hui ?
Burundi - Justice
La Parcem commente sur les états généraux de la justice entourés de polémiques
Bujumbura, le 9 août 2018 (Net Press) . Dans un point de presse tenu ce mercredi 8 août 2018, le directeur national de l’Ong parole et action pour le réveil de conscience et de l’évolution des mentalités, (Parcem), Faustin Ndikumana, dit que les états généraux de la justice renferment des polémiques sur leur mise en application.
Faustin Ndikumana dit " la considération et l’application des recommandations devraient conduire vers une indépendance de la magistrature " et ajoute que Bujumbura n’a pas rendu public le rapport des états généraux de la justice tenus il y a 5 ans.
L’on saura que les états généraux de la justice ont eu lieu en 2013 dans la province de Gitega et cet activiste de la bonne gouvernance déplore que sa mise en application est restée lettre morte, couplée d’un manque de volonté politique de Bujumbura dans la promotion d’une indépendance totale du pouvoir judiciaire.
Le ministère de la justice, par la voix de son porte-parole, Adolphe Havyarimana , dit que le ministère avait entamé des efforts significatifs pour permettre un libre accès de tous Burundais à la justice, compte tenu justement des recommandations des états généraux de Gitega. Les efforts c’est également la construction des établissements judiciaires, la révision du code pénal burundais avant d’jouter que dans le futur, le ministère projette de mettre en place un projet du code de procédure civile et celui régissant la cour suprême.
Burundi - Confessions Religieuses
La paroisse Christ Roi de Cibitoke à l’honneur
Cibitoke, le 9 août 2018 (Net Press) . Le forum des jeunes, autant de jeunes, du jamais vu ! Les Journées Mondiales des Jeunes (J.M.J) organisées à partir de Rome deviennent une tradition dans l’Eglise Catholique. Nous les devons au Pape Saint Jean Paul II, canonisé "subito, subito " (tout de suite, tout de suite) selon la demande des pèlerins venus à son enterrement.
Au Burundi, du 6 au 10 août, l’Eglise Catholique vit au rythme du XIIè siècle "Forum National des Jeunes à la Paroisse de Cibitoke dans le diocèse de Bubanza, l’expérience devrait être répercutée dans tous les diocèses et paroisses catholiques du Burundi. Thèmes de la réflexion : la non violence, la paix et la réconciliation pour redynamiser la foi et l’engagement de nos jeunes dans notre Eglise pour qu’ils aient une foi mure, responsable et qui a une influence dans l’Eglise et la société.
Nous attendons des milliers de jeunes en provenance de tous les 8 diocèses du Burundi mais aussi quelques représentants des jeunes des pays voisins. Y participent tous les Archevêques et Evêques du Burundi, in Corpore. Y participent également 3 personnalités moins jeunes : l’ex-Président de la République, Sylvestre Ntibantunganya. Il y animera la conférence " La dimension politique de la Réconciliation ; M. l’Ambassadeur Balthazar Habonimana, ex-Président de l’Association restaurée des Bashingantahe, initiative du CRID. Il présente la conférence "Les valeurs universelles au service d’un Burundi pacifique et réconcilié. M. le Gouverneur de Cibitoke prononcera une allocution à l’adresse des participants sur la non-violence, la paix et la réconciliation.
Tous les membres de la Conférence des Evêques Catholiques y auront la part belle puisque certains présideront l’Eucharistie avec Allocution de circonstances, d’autres y donneront des conférences. A tout Seigneur, tout honneur.
Son Excellence Révérendissime Mgr. Gervais Banshimiyubusa exposera : " Jésus Christ Unique Médiateur et Sauveur du Monde " ; " Les conditions d’une vraie réconciliation" : c’est la part dévolue à Son Excellence Révérendissime Mgr. Simon Ntamwana, Archevêque et Primat de Gitega ; "La non violence active pour une société plus juste, humaine, fraternelle et pacifique" a été réservée à Son Excellence Mgr. Joachim Ntahondereye, Président de la Conférence des Evêques Catholiques du Burundi. Et enfin, "les défis majeurs des jeunes dans l’Eglise et la société et perspectives de sortie". C’est l’envoi en mission presqu’au plus jeune de nos prélats, j’ai nommé Georges Bizimana, Evêque Coadjuteur du diocèse de Bubanza, suffragant de l’Archidiocèse.
On estime à plus de 4.000 les jeunes, hôtes de Cibitoke, ne formant qu’un seul cœur et un seul esprit, y ont trouvé à loger, à manger ! Miracle de la Concorde ! Vive l’hospitalité légendaire du Murundi et des Barundi. Jeunes, allez diffuser le message !
Burundi - Onu - Droits de l’Homme
Michelle Bachelet, future ennemie de la République du Burundi ?
Genève, le 9 août 2018 (Net Press) . Sauf surprise de dernière minute, c’est Michelle Bachelet, 66 ans, deux fois présidente du Chili, directrice de l’organisation Onu Femmes, qui devrait remplacer Zeid Ra’ad al Hussein - qui quitte ses fonctions à la fin du mois d’août - au poste de chef du Haut commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme à Genève.
Cette dame qui vient d’être proposée par le secrétaire général des Nations unies, Antonio Gutteres, est la mieux indiquée pour ce travail. Maîtrisant les rouages de la diplomatie mondiale, elle a également vécu les violations des droits de l’homme puisque son père a été assassiné sous Augusto Pinochet. Elle a été torturée aux côtés de sa mère, des expériences qui devraient bien la guider dans ses nouvelles fonctions.
Pour le Burundi, l’on sait que Zeid Ra’ad al Hussein produisait des rapports sur les droits de l’homme au Burundi qui étaient tout le temps contestés par le régime de Bujumbura. Au cas où Mme Bachelet poursuivrait dans le même sens que son prédécesseur, ce qui est fort probable au regard des attentes de sa hiérarchie, elle entrera automatiquement en hostilités avec le gouvernement burundais, l’Onu n’étant pas prête à changer d’avis sur la situation des droits de l’homme dans ce pays.
Burundi - Cote d’Ivoire – Justice
Simone Gbagbo, ancienne première dame, enfin libre
Abidjan, le 9 août 2018 (Net Press) . Amnistiée parmi les 800 détenus par le président ivoirien Alasanne Dramane Ouatarra, l’ancienne première dame, Simone Gbagbo, a été libérée ce mercredi 8 août 2018. Devant les militants en liesse qui venaient de l’accueillir, « La refondation a commencé. Aujourd’hui, toutes les choses sont nouvelles », a-t-elle martelé
L’on saura que l’ancienne première dame Simone Gbagbo était accusée de tremper dans les crimes contre l’humanité après la crise postélectorale en Côte d’Ivoire en 2010/2011, et avait été transférée en décembre 2014, après avoir été placée en résidence surveillée à Odienné, dans le nord-ouest du pays, suite à son arrestation en avril 2011.
Ses avocats ont obtenu l’autorisation de sortie après avoir rempli les dernières formalités administratives et judiciaires. Après avoir quitté l’école de gendarmerie, Simone Gbagbo s’est rendue dans sa résidence de la Riviera Golf, où un important comité d’accueil l’attendait.