Bujumbura, le 11 août 2018 (Net Press) . Le premier vice-président de la République, Gaston Sindimwo, a procédé hier 10 août à l’ouverture de la deuxième édition de la conférence internationale de la fédération des associations et unions de jeunes avocats en Afrique. avant l’ouverture solennelle, la ministre de la justice et garde des sceaux, Aimée Laurentine Kanyana, avait invité les participants à bien suivre cette conférence afin d’améliorer leurs expériences.
Pour la ministre, cela est une bonne occasion pour avoir une idée de comment leurs aînés ont procédé dans l’exercice au quotidien de leur métier d’avocats. L’on saura que cette conférence internationale a réuni plus de 250 participants venus essentiellement de l’Afrique, de l’Europe et de l’Amérique.
Burundi - Education
La Voix de l’Enseignant découvre des insolites dans l’examen d’Etat 2018
Bujumbura, le 11 août 2018 (Net Press) . Un directeur qui se déguise en élèves pour passer les examens, une ministre qui s’introduit dans les salles de passation pour chasser les élèves qui n’ont pas coupé les cheveux jusqu’à la hauteur qui ne la satisfait pas, une élève qui profite de la pose entre deux séries d’évaluation pour accoucher, sont autant d’insolites qui ont caractérisé l’examen d’Etat, édition 2018.
Par ailleurs, faire repasser certaines épreuves du concours national à Mitakataka est une mesure qui est différemment appréciée. La décision de la ministre de l’éducation nationale d’organiser une autre passation du concours national aux élèves du centre du Lycée communal de Mitakakata, ce vendredi 10 août 2018, a été différemment appréciée par l’opinion publique. Une partie estime que cette mesure est juste car ces élèves ont été entrainés dans la tricherie par leurs éducateurs, tandis qu’une autre partie de l’opinion trouve que ces enfants méritent la note zéro car ils ont participé dans la tricherie en acceptant de recevoir les réponses données par leurs éducateurs.
Sur un autre plan, la Voix de l’Enseignant nous apprend que la note obtenue en classe n’est pas un meilleur critère pour être homologué. A l’occasion de la passation de l’examen d’Etat édition 2018, des acteurs de l’éducation ont proposé que la note obtenue en classe ne soit plus additionnée à celle obtenue à cet examen pour attribuer l’homologation. Seule la note de l’examen d’Etat pour trancher, une idée appuyée par un directeur d’une école sous convention et par un représentant du syndicat des enseignants. Tous les élèves seraient évalués de la même façon.
Où en est- on avec la politique l’éducation pour tous ? S’interroge notre confrère à l’occasion de la journée internationale de l’éducation, qui est célébrée le 7 août de chaque année. Il s’avère nécessaire de revenir sur l’objectif d’une éducation pour tous comme le stipule la Déclaration de Dakar de 2000, à laquelle le Burundi a adhéré. Grace à la politique de la gratuité scolaire, à la construction de nouvelles salles de classe, le nombre d’enfants qui entrent à l’école primaire a sensiblement augmenté.
Malheureusement, la rétention en cours de cycle primaire est encore largement insuffisante pour enclencher de manière irréversible un processus de scolarisation universel. Les spécialistes de l’éducation estiment que les efforts doivent essentiellement être orientés sur la diminution des abandons en cours de cycle, ce qui exige la révision des pratiques liées au redoublement.
Burundi - Usa - Sécurité
"Un an après Charlottesville, l’extrême-droite a rendez-vous à Washington", selon Rfi
Washington, le 11 août 2018 (Net Press) . Les 11 et 12 août 2017, Charlottesville, dans l’État américain de Virginie, a été le théâtre d’extrêmes violences entre des suprématistes blancs, des néonazis et des contre-manifestants, suite auxquelles une personne a été tuée et 19 autres blessées. Ce dimanche 12 août, différentes mouvances d’extrême-droite appellent à un nouveau rassemblement, cette fois à Washington - à deux pas de la Maison Blanche de Donald Trump.
Un an après, à Charlottesville aussi, on craint un retour de ces partisans de la haine raciale. Cela alors que dans cette ville du Sud conservateur américain, les blessures n’ont pas encore cicatrisé après ces évènements qui avaient projeté sous une lumière crue une extrême-droite américaine enhardie sous Donald Trump.
Au soir du vendredi 11 août 2017, des dizaines de néonazis, suprématistes blancs et membres du Ku Klux Klan marchent sur le campus de l’université de Charlottesville à la lumière de torches… prélude au grand rassemblement de la droite radicale prévu le lendemain. Ces images renvoient à l’époque la plus sombre des violences raciales aux États-Unis et laissent craindre le pire.
Dès les premières heures du samedi 12 au matin, des membres de milices d’extrême-droite se positionnent en effet près de la statue du général sudiste Robert Lee, défenseur de l’esclavage… statue que la ville veut déboulonner. En tenue paramilitaire, fusil semi-automatique en bandoulière, les membres de la droite radicale arborent des croix gammées et brandissent des drapeaux confédérés.
Éclatent alors de violents heurts avec des contre-manifestants, venus en grand nombre. La police décide alors d’annuler le rassemblement de l’extrême droite, le gouverneur de la Virginie déclare l’État d’urgence et des forces de l’ordre supplémentaires sont déployées à Charlottesville. Mais cela n’empêche pas le drame : dans la soirée, un homme de 20 ans, partisan néonazi, fonce avec sa voiture dans une foule de contre-manifestants. Heather Heyer, 32 ans, meurt, 19 autres personnes sont blessées. Quelques heures après ces évènements, Donald Trump suscite l’indignation, en déclarant : « je pense qu’il y a des torts des deux côtés ».