Rumonge, le 17 août 2018 (Net Press) . Un corps sans vie en extrême décomposition a été découvert dans la soirée de ce jeudi 16 août 2018, flottant sur le lac Tanganyika, dans la localité de Kivuka, en province de Rumonge au sud du pays.
Selon les témoins, la victime non encore identifiée aurait été tuée ailleurs avant d’être jetée dans le lac Tanganyika. Ils ne comprennent pas comment une manne du ciel, qui pourrait être utilisée pour la prospérité du pays continue à constituer un cimetière de tous les temps. Selon les mêmes informations, l’administration locale a procédé à son inhumation.
Toujours au sud du pays, la police de Mabanda, en province de Makamba, a procédé ce matin à une fouille-perquisition dans un hôtel de Mabanda. Plus ou moins 16 chrétiens de la coalition des églises pour la moisson ont été arrêtés et transmis manu militari au commissariat de la police de Mabanda.
Des sources sur place indiquent que ces chrétiens constitués de 8 femmes et de 8 hommes sont venus pour une mission d’évangélisation d’une semaine et que les autorités habilitées étaient au courant de cette mission.
Burundi - Administration
Licenciement de l’ancien directeur du lycée technique de Buterere
Bujumbura, le 17 août 2018 (Net Press) . Le conseil des enseignants du lycée technique de Buterere, associé à celui des parents, a décidé de licencier l’ancien directeur de ce lycée, Benjamin Manirambona, surpris en uniforme de ses élèves en train de passer un examen d’Etat en date du 10 août 2018 au lycée du Lac Tanganyika.
Le représentant légal de cette école, Elie Niragira, fait savoir que suite à la fraude de ce directeur et au projet de délivrance d’un certificat à un élève non identifié ainsi que la passation d’un examen d’Etat pour le compte de cet élève toujours non identifié, ces deux conseils ont décidé de chasser ce directeur.
Nous apprenons par ailleurs que le remplacement de ce directeur revient au seul conseil des parents des élèves qui fréquent ce lycée technique de Buterere. De son côté, la justice burundaise vient de condamner ce directeur à une peine de 5 ans, une sanction jugée trop clémente pour des éducateurs contactés par la rédaction.
Burundi - Tanzanie - Sécurité
Quand le Hcr demande à la Tanzanie de revoir sa copie sur les réfugiés
Genève, le 17 août 2018 (Net Press) . VolkTurk, une haute personnalité de l’office du commissariat pour les réfugiés en visite au pays de John Pombe Magufuli, demande aveec insistance aux autorités de ce pays de revoir l’article 33 de la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés.
VolkTurk demande au gouvernement tanzanien de ne pas refouler les réfugiés burundais, arguant que ces derniers ont les prérogatives de rentrer ou non et selon l’évolution socio- politique et sécuritaire du pays qu’ils ont fui.
Selon des informations dignes de foi, la police, de concert avec l’armée tanzanienne, mènent des fouilles-perquisitions tout le temps dans les camps de Nduta, de Mtendeli et de Nyarugusu. Signalons que l’administration a fermé les marchés où les réfugiés burundais faisaient de petits travaux leur permettant de vivre dans les camps de réfugiés. L’on apprend que les mêmes réfugiés, de peur d’être forcés de rentrer au Burundi, optent de fuir vers la Zambie, le Rwanda ou l’Ouganda.
Burundi - Médias
Le sénat se penche sur la question de la carte de presse
Bujumbura, le 17 août 2018 (Net Press) . Le sénat burundais a analysé ce 16 août 2018 le projet de la délivrance de la carte de la presse. Le ministre de tutelle, Serges Ndayiragije, a fait savoir que la carte de la presse est une exigence pour que le métier soit régie par la loi, tout en informant des avantages pour les journalistes d’avoir cette carte, tant au niveau national qu’international.
Certains sénateurs ont voulu savoir pourquoi il n’y a plus d’école de journalisme alors qu’elle existait dans le temps. Ils ont demandé ce qui est en train de se faire pour que cette école, ce à quoi le ministre Ndayiragije a répondu qu’il a déjà traité la question avec son homologue chargé de l’enseignement supérieur.
Ce projet de loi a été approuvé à 100% par 32 sénateurs qui étaient présents et 6 autres qui ont voté par procuration.
Burundi - Education
Le quotidien la voix de l’enseignant constate une satisfaction mitigée
Bujumbura, le 17 août 2018 (Net Press) . Nos confrères trouvent qu’il y a satisfaction mitigée des enseignants de la peine infligée au directeur du lycée technique de Buterere. Les enseignants de Bujumbura estiment que la peine d’emprisonnent de cinq ans infligée par le tribunal de grande instance de Mukaza au directeur du Lycée technique de Buterere n’est pas à la hauteur de l’infraction commise.
La loi est lacunaire en la matière. Le seul texte législatif est le décret-loi n°1/016 du 21 février 1993. Les enseignants considèrent que l’acte posé dépasse une simple fraude, qu’il s’agit d’un sabotage du système éducatif burundais et d’un préjudice moral aux éducateurs. Pour cela, ces enseignants s’attendaient à ce que l’accusé soit sanctionné d’une façon exemplaire pour décourager les cas de fraude des examens nationaux qui commencent à prendre une allure inquiétante. Par ailleurs, ces enseignants ne comprennent pas pourquoi le chef d’accusation du ministère public contre ce directeur a été l’usage de faux documents et non de la fraude qu’il a réellement commise.
Concernant le système éducatif, les enseignants demandent une évaluation du système fondamental. Six ans après son introduction, le système électoral burundais nécessite aujourd’hui une évaluation. Des enseignants de la province Gitega estiment que cette évaluation est plus que nécessaire du moment où dans un premier temps, il y a eu des tergiversations diverses notamment par la désignation des enseignants de niveau D7pour dispenser tous les cours du cycle fondamental, le constat de déphasage au niveau de la 9ème et de la 1ère post fondamental.
Par ailleurs, les responsables des écoles privées s’insurgent contre la suppression des frais d’inscription. Les responsables des écoles privées sont contre la décision du ministère de l’éducation nationale de supprimer des frais d’inscription des élèves nouveaux. Ils font savoir que ce sont ces frais qui servent d’achat du matériel didactique des enseignants et des supports pour les élèves en attendant le payement du minerval. Ils demandent la concertation avant de mettre la loi en vigueur. Certains parents quant à eux saluent cette mesure qui, selon eux, vient diminuer leurs dépenses et balaient d’un revers de main les explications fournies par les responsables pour justifier le paiement de ces frais.
Burundi - Société
Des cris d’alarme fusent dans deux institutions de l’État !
Bujumbura, le 17 août 2018 (Net Press) . Dans un communiqué rendu public, la mutuelle de la fonction publique annonce que les grandes vacances pour les élèves et écoliers sont une occasion pour se faire circoncire et annonce que des mesures draconiennes seront prises pour barrer la route à la montée de la facture. Elle indique tout simplement qu’elle ne prendra pas en charge les nouveaux circoncis ou ceux qui prétendent se faire l’opération de circoncision. Le même communiqué dit que cette institution prendra désormais en charge la "circoncision thérapeutique (phimosis et paraphimosis)"
Et dans la même foulée, l’institut statistique et d’études économiques du Burundi (Isteebu), dans un communiqué rendu public, indique qu’il a appris avec indignation des informations sur les réseaux sociaux, que les agents de terrain de cette institut de l’Etat transmettent le Virus du Sida. Il profite de cette occasion pour démentir cette rumeur qui vise à ternir l’image de cette institution utile pour le Burundi. L’Isteebu dit qu’il est en train de mener ses enquêtes pour connaitre l’auteur de cette force information.