Bujumbura, le 25 août 2018 (Net Press) . Il s’appelle Emery Emerusenge, il venait de terminer ses études à l’université Martin Luther King de Bujumbura. Pour le moment, il faisait son stage à la banque de gestion et de financement, Bgf en sigle. Il aurait été enlevé et porté disparu depuis le 23 août 2018 par des éléments non encore identifiés. La victime habitait dans la zone de Kinindo, avenue Rusama.
Au centre est du pays, dans la province de Karusi, un jeune enfant de 11 ans, qui cherchait des bois de chauffage, a été tué par un homme de 25 ans, qui l’a amputé de son sexe. La scène s’est passé vers 14 heures hier, quand l’homme en question poursuivait 4 enfants qui cherchaient ces bois. Trois d’entre eux ont pu s’enfuir, criant au secours et quand les gens ont accouru vers le lieu du drame pour sauver le jeune garçon, l’enfant était déjà mort, frappé d’une pierre dans la tête.
L’assassin, du nom d’Eric Nsengiyumva, a été arrêté et se trouve pour le moment dans les cachots de la police. Signalons que le meurtre a eu lieu dans la zone de Kayange, commune Buhiga, dans la province de Karusi.
Au Nord du pays, dans la province de Ngozi, un commerçant des produits de la Brarudi a été tué hier dans la zone Musenyi, de la commune de Tangara, dans la province de Ngozi, à coups de machettes par des gens non encore identifiés. Son vélo aurait été déposé tout près de son domicile. La police indique avoir entamé des enquêtes pour identifier les criminels.
Burundi - Société
Quand des policiers en uniforme tentent de voler au grand jour
Bujumbura, le 25 août 2018 (Net Press) . C’était aux alentours de 14 heures, dans les enceintes de la station d’essence "New Oil Company", mitoyenne avec l’institut français du Burundi ou alors centre culturel français pour les moins jeunes, quand trois policiers ont mis la main sur un vendeur ambulant d’habits.
Non seulement ils l’ont dépouillé de ses effets, mais également ils l’ont battu malgré les protestations des personnes qui étaient tout près et qui confirmaient sans cesse que cet homme n’est pas un bandit. Mais ce qui a amusé beaucoup plus la galerie, c’est que les trois policiers tiraient le vendeur, chacun de son côté, comme s’il voulait en parler en aparté, ce qui a offert un spectacle désolant à l’assistance sur place.
Nous avons appris que les mêmes policiers, en procédant ainsi, voulaient chacun lui soutirer le peu d’argent qu’il aurait dans ses poches. Constatant qu’ils devenaient de plus en plus ridicules devant une foule de gens qui se moquaient des actes qu’ils posaient, ils ont embarqué leur "butin" à bord d’un taxi qui gare dans les environs et ils l’ont amené vers une destination inconnue.
Burundi - Malversations Economiques
L’Olucome contre des croisades pendant les heures de service
Bujumbura, le 25 août 2018 (Net Press) . L’observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques, Olucome, vient de rendre public un communiqué ce 24 août 2018 relatif à la prière d’’action de grâce organisée par le couple présidentiel dans la province de Karusi, du 22 au 25 août 2018.
D’emblée, l’Olucome estime que "le gouvernement burundais devrait tenir en considération que le Burundi est le deuxième pays le plus pauvre au monde en organisant ces prières non régies par la loi qui consomment beaucoup de moyens matériels et financiers de l’Etat". Pour cet observatoire, cette prière a été organisée pour les trois ans du troisième mandat du président burundais.
Il déplore encore une fois que ces prières soient organisées en cours de la semaine et pendant les heures de travail. Elles engloutissent en outre beaucoup de moyens de l’Etat qui sont utilisés, plus ou moins 100 véhicules, des frais de carburant, des frais de missions distribués de l’ordre de 110 millions pour les cinq jours de croisade, sans comptabiliser le temps perdu.
Pour l’Olucome, ce sont des malversations économiques et financières car elles ne sont régies par aucune loi. L’observatoire indique néanmoins qu’il soutient des prières organisées dans les weekends, sans gaspillage des fonds de l’Etat ni de temps.
Burundi - Rd Congo - Elections
"RDC : 6 candidats exclus de la présidentielle, dont Jean-Pierre Bemba", dixit Rfi
Kinshasa, le 25 août 2018 (Net Press) . Selon la radio du monde, en RDC, 6 candidatures sur 25 à la présidentielle du 23 décembre sont déclarées irrecevables. C’est ce qu’a annoncé la commission électorale congolaise. Sont concernés l’ancien vice-président et l’un des principaux opposants, Jean-Pierre Bemba, pour subornation de témoin, les anciens premiers ministres Antoine Gizenga, Adolphe Muzito et Sami Badibanga, Jean-Paul Moka-Ngolo et Marie Josée Ifoku.
Sur 25 candidatures à la présidentielle en RDC, 19 ont été retenues par la Commission électorale, chargée d’examiner leur validité. Pour les législatives, sur 15 505 candidatures reçues, 282 ont été considérées par la Ceni comme irrecevables.
Eve Bazaiba, la secrétaire générale du MLC, le parti de Jean-Pierre Bemba, qui avait réuni hier soir la quasi-totalité des candidats ou leurs représentants au siège de son parti, a été la première à réagir à cette annonce. Au micro de RFI, elle s’insurge contre la décision. A ses yeux, la candidature de Jean-Pierre Bemba « faisait trembler la Kabilie au point d’instrumentaliser la Ceni en vue de l’écarter ». Elle affirme que le ministre de la Justice avait envoyé une lettre « assortie de la liste des noms des personnes que Kabila ne voulait pas voir postuler ».
A présent, son parti va « utiliser toutes les voies du droit pour réclamer » le droit de Jean-Pierre Bemba à se présenter à l’élection présidentielle et prendra « le peuple et toute l’opinion nationale et internationale à témoin ». Les partisans de Jean-Pierre Bemba considèrent en effet qu’il avait le droit de se présenter.
Certes, l’ancien vice-président a été reconnu coupable par la CPI de subornation de témoins. Certes, la loi électorale prévoit l’invalidation de tout candidat condamné par un jugement irrévocable de corruption. Mais, pour le MLC, corruption et subornation de témoins sont deux délits différents dans le code pénal congolais. Dès vendredi soir, un activiste congolais s’étonnait que la commission électorale s’érige en tribunal et interprète une décision de la justice internationale. Pour Eve Bazaiba son candidat « a été acquitté totalement » et la subornation de témoin n’est « pas reprise dans la loi électorale ».