Bujumbura, le 4 septembre 2018 (Net Press) . Il était vers 17 h30 de ce lundi 3 septembre dans la localité dite communément Kumase, au quartier industriel, lorsqu’un hippopotame a renversé un pirogue qui avait à son bord deux pêcheurs. Selon des informations concordantes, les deux hommes ont été noyés dans le lac Tanganyika.
Le porte-parole du ministère de la sécurité publique et de la prévention des catastrophes, Pierre Nkurikiye, affirme que par la suite, Bosco Ntibakama, originaire de la zone Buterere, a été tué par cet hippopotame tandis que son compagnon, Nsabimana, originaire de Ruziba, en zone Kanyosha, a échappé de justesse.
Dans la province de Kayanza, plus précisément au marché, une maison contenant 6 tonnes de farine a pris feu dans la nuit de ce 3 septembre et toute cette quantité est partie en fumée. L’on ignore jusqu’à présent la cause de l’incendie. Les camions extincteurs se trouvaient en ce moment dans la province voisine de Ngozi et quand ils se sont présentés sur les lieux, c’était trop tard.
D’autres informations indiquent qu’au moins 6 personnes ont été tuées la semaine dernière au moment où 2 cas ont été enlevées. Quant à onze autres personnes, elles ont été torturées tandis que 4 autres ont été victimes de violences basées sur le genre. Des différents agents de l’Etat sont pointés du doigt comme étant les auteurs de ces forfaits.
Burundi - Nations Unies - Sécurité
Michel Kafando dans les murs de Bujumbura
Bujumbura, le 4 septembre 2018 (Net Press) . De sources dignes de foi, nous apprenons que l’envoyé spécial du secrétaire général de l’Onu au Burundi, l’ancien président burkinabé, Michel Kafando, se trouve dans notre pays pour un séjour d’une semaine. Dans sa démarche discrète, il mène des consultations avec les autorités burundaises et tous ceux qui sont concernés par la crise burundaise.
Cette visite devait prendre fin vers le début de la semaine prochaine. Rappelons que cet homme est convaincu que pour que le Burundi sorte de la crise, un dialogue franc et inclusif s’impose, une position qui n’a pas toujours rencontré l’assentiment des plus hautes autorités de Bujumbura. Le gouvernement burundais a déjà chassé plusieurs envoyés spéciaux de l’institution onusienne, victimes de cette position.
Michel Kafando est l’un des envoyés qui ne risquent pas cette sanction car il sait ménager le chou et la chèvre. Rappelons que dans son dernier rapport, il avait reconnu, du haut de la tribune des Nations Unies, que le Burundi a enregistré une avancée en matière de sécurité, s’attirant ainsi des foudres de l’opposition burundaise, mais à la satisfaction de Bujumbura.
Burundi - Politique
Vers la création d’une nouvelle formation politique
Bujumbura, le 4 septembre 2018 (Net Press) . Nous apprenons des réseaux sociaux que le premier vice-président de l’assemblée nationale, Agathon Rwasa, serait en train de constituer son propre parti politique et d’abandonner le Fnl qu’il a dirigé pendant longtemps pour le compte de Jacques Bigirimana.
Selon des investigations de la rédaction, cette information est authentique et Agathon Rwasa est en train de constituer le dossier à déposer au ministère de l’intérieur et de la formation patriotique. Il contacte pour le moment ses membres et sympathisants pour qu’il fournisse un dossier au complet.
Selon les mêmes informations qui circulent sur les réseaux sociaux, le financier de la formation politique d’Agathon Rwasa serait .... Pierre Buyoya, ancien président de la République du Burundi. Nos investigations ont indiqué que cela est faux. Ce sont peut-être des gens qui voudraient que ce parti politique ne soit pas agréé car, si l’on veut entreprendre une activité sérieuse, l’on comprendrait mal comment on associerait le président Buyoya.
Par ailleurs, Pierre Buyoya, lorsqu’il était encore aux efforts, a sérieusement combattu Agathon Rwasa si bien qu’il serait impensable que cet homme fasse recours à l’ancien président pour financement de quoi que ce soit. En conclusion, ont déclaré nos sources, ce sont des intoxications visant à disqualifier Agathon Rwasa.
Burundi - Education
Encore une décision à polémiques au ministère de l’éducation
Bujumbura, le 4 septembre 2018 (Net Press) . La ministre ayant l’éducation dans ses attributions, Dr. Janvière Ndirahisha, a décidé de fermer le 4ème cycle de la formation fondamentale de 31 écoles, dont 28 rien que dans la capitale Bujumbura, deux dans la province de Cibitoke et une dans celle de Rumonge.
Le motif de cette fermeture des années de la 7ème à la 9ème est que ces écoles ont eu moins de 20% lors du concours national dernier. Cette mesure qui intervient à la veille de la nouvelle année scolaire a été diversement accueillie par les partenaires de l’éducation, notamment les parents d’élèves.
D’une part, cette décision les contraint de chercher ailleurs des places pour leurs enfants, ce qui n’est pas évident car la plupart des écoles n’acceptent pas les élèves moins méritants, de peur de niveler par le bas les résultats de leurs établissements, selon un directeur d’école interrogé par un reporter de Net Press.
Par ailleurs, ont indiqué des parents, l’échec d’une école dépend de plusieurs facteurs et que sa fermeture n’est pas une solution. Le ministère de tutelle devrait plutôt voir comment relever le niveau de telles écoles au lieu de les fermer, ce qui semble être une sanction à l’endroit des enfants dont l’objectif est d’apprendre comme tout le monde.
Une autre parente a indiqué que le Burundi devrait penser à une scolarité pour tous, ce qui est un objectif même de l’Unesco. Elle pense que les résultats peuvent être bons pour une année et être médiocres pour une autre, raison pour laquelle le ministère devrait relancer le système d’inspection des écoles pour que les tares soient corrigées à temps et non à la fin de l’année scolaire.
Burundi - Rwanda - Sécurité
Le Rwanda sur le point de claquer la porte à la Cirgl
Kigali, le 4 septembre 2018 (Net Press) . Le Rwanda envisage de se retirer de la conférence internationale sur la région des grands lacs qui regroupe 12 pays de la sous-région, dont le siège se trouve Bujumbura. Le pays de Paul Kagame accuse la Cirgl de ne rien faire pour conseiller le Burundi qui, selon Kigali, héberge un mouvement rebelle rwandais recherché par la justice de ce pays pour avoir participé au génocide des Tutsi en 1994.
L’on saura que les relations de ces deux capitales se sont détériorées à partir de 2015 lors de la candidature du président Pierre Nkurunziza de briguer son troisième mandat, suivie d’un mouvement de contestation sans équivoque. Des manifestants traqués ont fui vers le Rwanda, d’où le Burundi accuse son voisin du nord d’entrainer militairement les refugiés dans le but de perturber la paix et la tranquillité au Burundi.
D’autres analystes indiquent que les relations entre Kigali et Bujumbura n’étaient pas en réalité bonnes. C’est la candidature de Pierre Nkurunziza qui a mis en exergue cette cohabitation délétère entre les deux capitales les plus proches du monde, à l’exception de Vatican qui vit dans Rome.
Burundi - Confessions Religieuses
Ordination de deux pères de la société des Jésuites
Bujumbura, le 4 septembre 2018 (Net Press) . 2018, que d’heureux événements cette année ! Père Vedaste Nkeshimana, Père J. Bosco Niyokwizera, tous deux s.j., amis de Jésus, viennent d’être ordonnés. Le 1er est le 11ème Jésuite Murundi, son frère sera le 12ème.
C’était le 7 septembre 1990, le Pape St Jean Paul II ordonnait 25 prêtres à Gikungu. M.L.A. Alphonse Ndabiseruye était du nombre. Il a célébré son jubilé d’argent (= 25 ans) avec perspective sur le jubilé d’or (3 ans) avec l’entrée d’une belle Eglise à la succursale de Kimina.
Les AA. Pie Rwamiye et Maurice Simon-Pierre Ciza, respectivement Curé de Rushubi et Directeur du Centre Jeunes Kamenge, bien entourés par les leurs et beaucoup de confrères, se sont joints à eux à Rushubi. Ils se sont souvenus de la date du 11 juillet 1993 : il y a 25 ans, ils étaient ordonnés prêtres du Seigneur. La paroisse Si François Xavier jubilait encore !
Le 25 août 2018, le Petit Séminaire vibrait à l’accueil d’un jubilaire de taille aux nom et prénom prédestinés Ruberinyange Anatole, Monseigneur le Vicaire Général de l’archevêque de Bujumbura, précédemment de l’Archevêque émérite ; entouré de Vicaires généraux et épiscopaux, de confrères promotionnaires et autres amis et membres de sa famille et la grande famille œcuménique.
Si le Père Gabriel Barakana, 1er s.j. Murundi était encore en vie, il aurait 91 ans (né le 7 décembre 1927, la paroisse Rusengo avait 4 ans de fondation) ; 71 ans d’ordination sacerdotale (27 juillet 1947 à Nyakibanda) ; le 11ème Jésuite Murundi, le R.P. Vedaste Nkeshimana a été ordonné le 2 septembre 2018. Le 12ème ne saurait tarder puisqu’au cours de la même cérémonie, Son Excellence Mgr. Gervais Banshimiyubusa a eu la joie d’ordonner Diacre Jean Bosco Niyokwizera s.j.
Ces ordinations de Bujumbura avaient convoqué au Lycée du St Esprit dans la Chapelle du Sacré Cœur beaucoup de chrétiens, en particulier du Rwanda, du Kenya voire du Zimbabwe ; du beau monde mais aussi Nyabiyorwa à l’entrée de ce Collège illustre et interracial d’Usumbura.
L’Eglise - Famille nous avait rassemblé car Elle rassemble et ne disperse pas. Merci Seigneur pour les 11 prêtres et les 11 diacres ordonnés cette année dans l’Archidiocèse de Bujumbura ! Merci à la Radio Maria pour tes ondes envoyées partout autour du globe pour que ceux qui vivent sous d’autres continents puissent avoir un écho de la prière dite au Burundi et en Kirundi. Seigneur, rassemble-nous dans la paix et dans ton amour.
Burundi - Rdc - Politique
Jean Pierre Bemba ne sera candidat au rendez-vous du 23 décembre prochain
Kinshasa, le 4 septembre 2018 (Net Press) . Selon le journal en ligne Jeune Afrique, l’opposant historique de Kinshasa, Jean Pierre Bemba et ancien locataire de la cour pénale internationale, est exclu de l’élection présidentielle du 23 décembre 2018
La Cour constitutionnelle a donné raison à la Commission électorale ce lundi soir 3 septembre et confirmé l’inéligibilité de l’ancien chef rebelle en raison de sa condamnation pour subornation de témoins par la CPI. A ce stade, la Haute Cour a statué sur quatre des six recours qui lui ont été soumis, et a suivi les réquisitions du Ministère public. Sur les six candidats recalés par la Céni, deux ont été repêchés.
L’ancien Vice-président Congolais a déposé à la Céni son dossier de candidature. Il est même le premier à le faire. Un dossier finalement rejeté le 24 août. Jean-Pierre Bemba a beau avoir été acquitté de crime contre l’humanité, sa condamnation pour subornation de témoin le poursuit.
Lorsque la semaine dernière on apprend que la CPI rendra une décision dans ce dossier, le 17 septembre, soit 2 jours avant la publication des listes définitives des candidats, certains veulent croire à un nouveau retournement de l’histoire. Mais les dés sont déjà jetés. Ce lundi, la Cour constitutionnelle l’a définitivement exclu de la course pour cette présidentielle. Une partie s’achève pour Jean-Pierre Bemba, peut-être pas la dernière.