Ngozi, le 7 septembre 2018 (Net Press) . Des informations dignes de foi indiquent que 4 grenades ont été découvertes dans le quartier Gabiro, dans la commune et province de Ngozi, au Nord du pays, par des habitants de cette localité. les mêmes informations précisent que trois des 4 grenades étaient en bon état.
Selon des informations indépendantes recueillies sur place par la rédaction, ces grenades se trouvaient dans des chantiers de maisons encore en construction. Les mêmes engins ont été ensuite remis à la police locale de Ngozi.
Par ailleurs, dans le Nord Ouest du pays, une présence d’un groupe armé inquiète la population de Mabayi. Des sources sur place indiquent que la colline Gafumbegete, zone Butahana, dans la commune Mabayi, en province de Cibitoke, regorge des éléments armés soupçonnés d’être des membres de la ligue du parti au pouvoir (Imbonerakure) ainsi que quelques éléments qui parlent le Kinyarwanda, d’où la peur - panique des habitants dans cette région.
La même source dit que ce groupe armé rançonne la population en produits vivriers pendant la nuit, surtout que l’administration locale préfère ne pas communiquer sur cet agissement qui se fait au grand jour.
Dans la mairie de Bujumbura, quelques éléments de la police ont procédé ce vendredi à une rafle des machines à coudre localisées devant les magasins sis avenue de la mission, au centre- ville de Bujumbura. La police indique a précisé que ces tailleurs y étaient installés illégalement et que par ailleurs, ils doivent être chassés pour des raisons de propreté de la ville de Bujumbura.
Cependant les mêmes tailleurs disent qu’ils sont installés à cet endroit depuis longtemps et ne comprennent pas pourquoi ils sont pourchasser par la police et surtout le vendredi. Ceux qui étaient en train de confectionner des uniformes pour des enfants qui commencent l’école ce lundi 10 septembre 2018, tout comme les parents d’ailleurs, étaient désolés par cette mesure.
Pour une opinion, il faudrait qu’il y ait une frontière entre le ministère de la sécurité publique et celui de l’intérieur. En effet, dans le cas pareil où c’est la mairie qui a commandité cette action, il faudrait que les machines saisies soient déposées à la mairie et non à la police qui ne reçoit aucune amende de ces objets saisis.
Enfin, pour terminer ce chapitre de la sécurité routière, l’on doit mentionner que trois personnes de la même famille ont été gravement blessées lors d’un accident de roulage survenu dans un virage dangereux de Rukonwe–Mabanda, en province de Makamba. Des sources sur place indiquent que l’excès de vitesse serait à l’origine de ce grave accident.
Burundi - Négociations
" Le dialogue ne vaut pas la peine ", dixit un interlocuteur de Net Press
Bujumbura, le 7 septembre 2018 (Net Press) . Selon un interlocuteur de Net Press qui a voulu garder l’anonymat, le dialogue d’Arusha ne vaut plus le peine car il n’aboutira à rien. Pour lui, les parrains de ce dialogue n’ont pas la force nécessaire pour ramener le gouvernement de Bujumbura à la table du dialogue.
Il a rappelé que tout au début des pourparlers, l’ancien président Benjamin William Mkapa a indiqué noir sur blanc qu’il n’a pas le gabarit nécessaire pour mener ce travail. Par ailleurs, le président Museveni ne peut pas s’en mêler car il veut que les Burundais règlent eux-mêmes leur problème.
En réalité, s’il a réussi le processus de 2000, c’est parce qu’il haïssait l’ancien président Pierre Buyoya qu’il qualifiait de traitre. En effet, il lui avait conseillé de ne pas organiser des élections de 1993 qu’il allait perdre à coup sûr, selon notre interlocuteur. Ce n’est qu’après le refus de ce dernier que le président ougandais a commencé à se méfier de son homologue burundais.
Par ailleurs, le médiateur principal estime qu’il ne faut pas chasser le président actuel au moment où l’opposition est divisée et faible et que personne ne peut le remplacer, du moins dans l’immédiat ; a-t-il conclu.
Burundi - Education
Quand Gilbert Becko Njangwa est inquiété par Bujumbura !
Bujumbura, le 7 septembre 2018 (Net Press) . L’activiste dans la société civile proche du pouvoir (Onelop), Gilbert Njangwa, qui, de par ses sorties médiatiques de tout le temps, s’inscrit en faux contre toute idéologie qui fait mal au dos au pouvoir, est actuellement inquiété par les mains qui l’ont béni, selon un expert sous couvert d’anonymat
Selon des sources qui n’ont pas révélé leur identité, ce soutien farouche du Cndd-Fdd grince aujourd’hui les dents contre le ministère de l’éducation qui a décidé de fermer son école, le lycée africain, qui figure parmi les écoles qui ont été fermé pour des raisons de médiocrité, selon une version officielle.
Selon Njangwa, la ministre en charge de l’éducation, Janvière Ndirahisha, a pris une mesure unilatéralement sans consulter ses partenaires et qu’il entend porter l’affaire devant la justice pour qu’il soit rétabli dans ses droits. Cependant, un propriétaire d’une école fermée qui a requis l’anonymat dit que presque tous les hauts gradés de la République ont fait leurs études dans son école aujourd’hui fermée par la ministre.
De son côté, la ministre de l’éducation, Janviere Ndirahisha, indique que dans le cadre d’améliorer le système éducatif burundais capable de rayonner sur les plans tant national qu’international, son ministère a entamé le processus de fermeture des écoles privées qui n’obtiennent pas 20% lors des examens divers. "Nous allons continuer ce processus peu importe le prix à payer", a martelé la ministre Ndirahisha. Les écoles publiques qui n’obtiendront pas les 20%, nous allons limoger leur directeur et cela est irrévocable". L’on saura que la ministre de l’éducation a déjà fermé 60 écoles privées qui n’ont pas eu une note de 20% des élèves inscrits à l’examen d’État.
Et dans la même volet éducatif, le doyen de la faculté des sciences de gestion et d’économie appliquée et de l’école supérieurs de comptabilité à l’Université du Lac Tanganyika indique que son décanat a été saisi d’une situation de fraude massive des étudiants à la Faculté des Sciences de Gestion et d’Economie.
Burundi - Sécurité - Anniversaire
Les massacres des Sœurs de Kamenge, 4 ans déjà
Bujumbura, le 7 septembre 2018 (Net Press) . Le 7 septembre 2014, trois Sœurs d’origine italiennes, ont été assassinées dans leur couvent de Kamenge, à la paroisse Guido Maria Conforti, connue sous le pseudonyme de Buyengero. Aujourd’hui, l’on a l’impression que le dossier a été abandonné et que probablement il sera sur la table de la commission vérité et réconciliation comme tous les autres dossiers embarrassants que l’on connaît dans ce pays.
Deux d’entre elles avaient été assassinées dans l’après-midi au moment où la troisième a été achevée dans la même nuit. Touchées par ces événements, les populations de Kamenge, qui bénéficiaient beaucoup de l’assistance de ces religieuses, se sont précipitées vers cette paroisse avec intention de se faire justice.
La police se contenta de présenter devant les caméras un homme, Christian Claude Butoyi, comme étant l’auteur de ces crimes, ce à quoi les habitants de Kamenge. Ce corps avait juré sur tous les toits que l’homme en question a avoué avoir violé les religieuses avant de les tuer. Cette version sera vite rejetée par les habitants de cette zone qui ont indiqué que la personne présentée était un handicapé mental, une information confirmée par le père du prévenu.
Lors de la messe de requiem, Mgr. Evariste Ngoyagoye, qui officiait la messe, a indiqué noir sur blanc que les trois Sœurs n’ont jamais été violées, mettant ainsi à nu l’hypothèse de la police, qui avait avancé une information sans passer par l’autopsie.
Dans ce dossier, l’on a impliqué beaucoup de monde, à savoir l’ancien patron du service secret, Général Adolphe Nshimirimana, d’autres qui étaient en mission de paix en Somalie, Amisom, dont l’un a revendiqué l’attentat, sans oublier le journaliste et directeur de la radio publique africaine, Bob Rugurika. Aujourd’hui, le dossier est presque clos et personne n’en parle même si une certaine opinion pense que l’archidiocèse de Bujumbura a des informations plus précises sur ce meurtre mais qu’il ne veut pas diffuser, du moins pour l’instant.
Burundi - Rdc - Santé
Kinshasa dresse le bilan de 88 morts de la fièvre hémorragique d’Ebola à l’Est du Congo
Kinshasa, le 7 septembre 2018 (Net Press) . Le ministère congolais de la santé indique que le bilan de l’épidémie de fièvre hémorragique Ebola est monté à 88 morts dans l’Est de la République démocratique du Congo, où deux décès ont été enregistrés pour la première fois à Butembo, grand carrefour commercial d’environ un million d’habitants.
Les deux premiers cas de décès confirmés à Butembo, plaque tournante des échanges de la RDC avec des pays voisins comme l’Ouganda, sont une femme et un personnel soignant qui a été en contact avec elle.
La femme avait fui Beni, une autre zone touchée à 50 km de Butembo, où elle « avait refusé de coopérer avec les autorités sanitaires après être tombé malade », ont détaillé les autorités sanitaires. Le ministre congolais de la Santé, Oly Ilunga Kalenga, s’est rendu le 6 septembre à Butembo.
« Les foyers de résistance ont été identifiés »
« Au total, nous sommes à 129 cas et l’on dénombre à ce jour 88 décès. Parmi ces 88 décès, 31 sont des décès historiques probables (ndlr : avant le déclenchement de l’épidémie le 1er août) et 57 décès des cas confirmés », a-t-il détaillé à la presse avant son départ pour Butembo. Le bilan pourrait monter à 89 décès en fin de journée, a précisé son ministère.