Bujumbura, le 12 septembre 2018 (Net Press) . Selon un analyste, les conflits fonciers qui persistent sur tout le territoire burundais deviennent les principales causes de décès. En effet, une large majorité des familles qui vivent dans des lopins de terres suite à l’exiguïté causée par une surpopulation fulgurante et incontrôlable, assistent impuissantes à des morts liées aux revendications foncières. En outre, ces dernières restent à la une des médias, ce qui traduit une insécurité grandissante à travers les populations qui, en toute sincérité, partagent la misère, d’où des conflits insensés et permanents.
Selon nos sources, à la une des journaux par voie de presse, l’on ne cesse de compter le morts suite aux conflits fonciers. Les mêmes informations ajoutent que suite à cette situation problématique, une large majorité des jeunes fuient l’agriculture qui n’est plus rentable pour faire le domestique, le taxi - moto ou le taxi-vélo pour la survie de leurs familles restées au village. A ce titre, l’on souhaiterait que le gouvernement burundais prenne des mesures adéquates pour créer une banque qui puisse assister les agriculteurs et la jeunesse.
Et dans la même foulée, selon des sources administratives, les conflits fonciers ont tourné vers l’irréparable à l’est du pays dans la localité de Gitwenge, en province de Cankuzo. Une famille a été presque entièrement décimée. Lazard Ntibagirirwa, âgé de plus de 50 ans et son fils Thierry Niyonizeye (14 ans, élève de la 9ème année), ont été tués dans l’après-midi de ce lundi 10 septembre. L’épouse de M. Ntibagirirwa a été admise à l’hôpital et se trouve dans un état critique.
Un refugié burundais victime était en 2ème année à l’Institut de Kaseke, à 5 km du camp de Mulongwe, a été assassiné ce mardi par des éléments non encore connus. Le responsable local du camp de Mulongwe en Rdc déclare que le corps sans vie a été découvert par ceux qui se rendaient à l’hôpital de Katalukulu. Il ajoute que la victime aurait été violée avant son assassinat. Les réfugiés burundais lancent un cri d’alarme au Haut Commissariat pour les Réfugiés (HCR) et autres organisations caritatives de les aider pour qu’ils accèdent aux services dont ils ont besoin comme les hôpitaux, les écoles et les marchés sans faire de longues distances. "Tous ces services sont à plus de 4 km du camp de Mulongwe alors qu’il y a des bandes de malfaiteurs ou des groupes armés sur le chemin", précisent les réfugiés.
Par ailleurs, au moins 5 personnes ont été tuées la semaine dernière, au moment où l’on enregistre 1 cas d’enlèvement et/ou de disparition forcée. L’on fait état de 6 personnes torturées ainsi que 2 arrêtées arbitrairement, sans oublier 1 cas de violations basées sur le genre.
Des jeunes de la ligue du parti au pouvoir, les Imbonerakure, des policiers, des militaires ainsi que des administratifs son soupçonnés d’être auteurs de la plupart de ces violations des droits humains.
Burundi - Tanzanie - Dialogue
Michel Kafando achève son séjour d’une semaine dans notre pays
Bujumbura, le 12 septembre 2018 (Net Press) . L’ancien président de la transition burkinabé, Michel Kafando et actuel envoyé spécial du secrétaire général des Nations Unies au Burundi, vient de boucler sa visite de travail dans notre pays. Pendant ce séjour qui a duré une semaine, il s’est entretenu avec les groupes les plus variés qui s’intéressent à l’évolution de la situation politico-sécuritaire au Burundi.
C’est ainsi qu’il a rencontré les membres du gouvernement, des partis politiques tant de la mouvance que de l’opposition, de la société civile, les membres de la coalition Amizero y’Abarundi, des groupes de défense des femmes ainsi que des représentants de la communauté internationale.
Avec le gouvernement, il a évoqué la possibilité pour ce dernier de participer au dialogue inter burundais à la prochaine session. Il a par ailleurs abordé la question de la participation des femmes à la prochaine session de dialogue avant de rencontrer le secrétaire exécutif de la Cirgl ainsi que le représentant spécial du président de la commission de l’Union africaine, les ambassadeurs accrédités au Burundi et les agences des Nations Unies. Il n’a pas manqué d’aborder les questions liées aux aspects politiques et au développement socioéconomique de ce pays.
Après sa visite au Burundi, il a quitté Bujumbura ce matin à destination de la Tanzanie où il doit rencontrer le facilitateur dans le dialogue inter burundais, le Tanzanien Benjamin William Mkapa qui, selon une certaine opinion, n’a pas fait preuve de compétence dans les sessions antérieures déjà organisées sous ses auspices.
Burundi - Politique.
Quand Bujumbura tente de valider malgré lui le rapport !
Bujumbura, le 12 septembre 2018 (Net Press) . Selon un politologue sous couvert d’anonymat, le gouvernement burundais tente de valider le rapport de la commission des Nations Unies d’enquête des droits de l’homme sur le Burundi. Pour rappel, ce rapport fait état de la violation des droits de l’homme, de disparitions mystérieuses, de tortures, de tueries et pointe du doigt la jeunesse du parti au pouvoir (Imbonerakure), le service secret burundais comme étant les auteurs de ces violations. Pour la première fois on s’en souvient, ce rapport est allé plus loin en révélant que le président Pierre Nkurunziza en sait quelques chose.
Ce dernier a été mal accueilli par Bujumbura et il a été vivement critiqué par la mouvance présidentielle et le parti au pouvoir, le Cndd –Fdd et le parlement réunis. Ce politologue dit que le gouvernement burundais, via les deux chambres du parlement, ont sérieusement condamné, au cours d’une réunion extraordinaire tenue ce mardi 11 septembre, le rapport de la commission d’enquête sur le Burundi publié au début de ce mois. Selon lui, Bujumbura aurait validé ce rapport sans le savoir.
Le député Fabien Banciryanino de l’Uprona non reconnu par le gouvernement clame haut et fort que le rapport est fondé. Il s’interroge de savoir comment les membres du parlement bicaméral osent dire que le Burundi est en paix alors que dans la commune de Gihanga, en province de Bubanza, une circonscription où le président du parlement burundais, Pascal Nyabenda, est natif, les Imbonerakure imposent un couvre-feu à la population et que personne n’est autorisé de sortir à partir de 20 heures.
"Des habitants sont souvent frappés ou contraints de payer des amendes. Est-ce normal ? ", a-t-il demandé au ministre de l’Intérieur. Selon ce politologue, même le président de la chambre basse du parlement, Pascal Nyabenda, natif de la province de Bubanza, n’a pas nié les faits. Ce dernier a rétorqué que le rapport a été confectionné de mèche avec le député Fabien Banciryanino.
Ce politologue dit que les révélations de ce député sont venues valider le rapport où il cite les cas d’assassinats et de disparation qui existent encore au Burundi. La différence par rapport aux périodes précédentes est qu’actuellement, les cadavres sont dissimulés.et témoigne qu’une personne a même arrêté à Bugendana en province de Gitega, il y a quelques jours, et porte disparu.
La même source dit que le ministre de relations extérieures, Ezechiel Nibigira, à travers une lettre écrite ce mardi le 11 septembre 2018 aux membres de cette commission, en l’occurrence Doudou Diène de nationalité sénégalaise, Lucy Asuagbor de nationalité camerounaise et Françoise Hampson, de nationalité anglaise, stipule que le gouvernement burundais a appris avec déception et regrets le contenu du rapport diffamatoire et mensonger que ces membres ont rendu public en date du 5 septembre 2018 et que le Burundi ignore les visées et les non dits derrière ledit rapport qui est contraire à la réalité du pays.
Du coup, le ministre a pris la décision de déclarer les membres de cette commission de persona non grata sur le territoire burundais. Ce qui démontre que le Burundi valide les déclaration de Genève en voulant cacher la réalité du pays, conclut le politologue.
Burundi - Administration - Environnement
Le sénat approuve le projet de stabulation et interdiction de la divagation des animaux domestiques
Bujumbura, le 12 septembre 2018 (Net Press) . La chambre haute du parlement burundais vient d’approuver le projet de stabulation et d’interdiction de la divagation des animaux domestiques et de la basse cour au Burundi. Quelques sénateurs ont soulevé des inquiétudes selon lesquelles les éleveurs ne seront pas à mesure d’adopter ce nouveau système d’élevage.
Le Ministre de l’agriculture et de l’élevage et de l’environnement, Deo Guide Rurema, dit que ce système a connu un grande succès dans les provinces de Kayanza et de Ngozi et que les autres provinces vont suivre cet exemple.
Burundi – Administration
Deux nouveaux visages au sein de la Cnidh !
Bujumbura, le 12 septembre 2018 (Net Press) . Selon des sources concordantes, après le vote secret de ce lundi 10 septembre 2018 à l’assemblée nationale, Gilbert Becko Njangwa et l’ambassadeur Rose Ntawe viennent d’intégrer la commission nationale indépendante des droits de l’homme (Cnidh), respectivement à 86 et 87 voix.
L’on saura que les membres sortants étaient en lisse, il s’agit de Gamaliel Nkurunziza, qui a obtenu 2 voix, d’Audace Ndikunkiko 22 voix, de Joséphine Niyonzima, une voix et de Chantal Niyonkuru, 22 voix.