Bujumbura, le 17 septembre 2018 (Net Press) . L’attaque de Gatumba est interprétée différemment par plusieurs sources. Au moment où la version officielle parle d’une attaque à main armée à la banque commerciale du Burundi, agence Gatumba, qui a fait un des assaillants tué, une autre opinion de cette entité qui n’a pas révélé son identité parle d’une attaque de grande envergure à partir de la République Démocratique du Congo qui a fait plusieurs militaires tués .
Des sources proches de la population de cette entité parlent que la population proche de la frontière burundo-congolaise, vers 21 h30 jusqu’à minuit, a entendu des tirs à l’arme lourde en provenance du Congo voisin. Cette dernière dit que les assaillants ne sont pas parvenus à entrer sur le territoire burundais. Vers l’aube de ce samedi, les militaires sont venus chercher les jeunes pour les aider à transporter les corps des militaires tués sur place, et que le lieu des affrontements était accessible aux militaires seulement.
De son côté, Sylvestre Nyandwi, procureur général de la République, parle d’un groupe des assaillants qui ont attaqué l’agence Bancobu de Gatumba pour y voler de l’argent et qu’un des assaillants a été tué. Des éléments non encore identifiés ont fait une attaque à la grenade dans la nuit de ce dimanche au domicile de Daniel Mubaji, situé sur la colline Nyabigabiro, commune Gisuru, province de Rutana, la famille a été gravement touchée. Des sources policières disent que des conflits fonciers seraient l’origine de cette attaque, un certain Salvator Nikozubakwa est entre les mains de la police .
Par ailleurs, au moins trois personnes ont été assassinées au cours de la période. Parmi les victimes, figurent une jeune maman et son bébé tués à Cibitoke. Un autre homme poignardé à Rutana a succombé à ses blessures quelques jours après son hospitalisation. Des militants du parti d’opposition Fnl ont été pris pour cibles par des Imbonerakure qui les ont violemment tabassés.
Burundi - Justice - Sécurité
Plusieurs prisonniers observent la grève de la faim
Bujumbura, le 17 septembre 2018 (Net Press) . Plusieurs prisonniers internés dans différentes prisons de ce pays et qui ont purgé leurs peines ou qui ont été acquittés mais qui n’ont pas recouvré la liberté, observent une grève de la faim depuis deux jours pour demander leur libération sans condition .
Selon ces prisonniers, ils ont été foudroyés lorsqu’ils ont entendu, lors des questions orales à l’assemblée nationale, lorsque la ministre de la justice a nié qu’il n’a y a pas de prisonniers qui ont été acquittés ou qui ont bénéficié de la liberté provisoire mais qui sont toujours emprisonnés. Ils disent qu’ils observent une grève de faim pour afficher leur mécontentement afin de demander au ministère ayant la justice dans ses attributions de les libérer sans d’autres formes de conditions.
Burundi - Usa - Sécurité
Une femme accuse publiquement le candidat de Trump à la Cour suprême d’agression sexuelle
Washington, le 17 septembre 2018 (Net Press) . Une femme ayant accusé anonymement le candidat de Donald Trump à la Cour suprême de l’avoir agressée sexuellement dans les années 1980 a donné dimanche un témoignage fort au Washington Post, poussant les démocrates à exiger le report du vote de confirmation au Sénat du magistrat.
Christine Blasey Ford, professeure universitaire de psychologie âgée de 51 ans, accuse Brett Kavanaugh, 53 ans, de l’avoir agressée sexuellement lors d’une soirée, alors que ce dernier, scolarisé dans un lycée près de Washington, était "complètement ivre".
"J’ai pensais qu’il risquait de me tuer sans le vouloir", a-t-elle confié au journal. Elle aurait finalement pu se dégager de son étreinte et quitter la pièce où il l’avait piégée.
Elle explique au journal avoir décidé de sortir de l’anonymat après que ses accusations, faites dans une lettre confidentielle, ont été rendues publiques en fin de semaine, alimentant les rumeurs sur l’identité de son auteure.
"J’estime désormais que mon devoir civique pèse plus lourd que mon angoisse et ma terreur face à des représailles", explique cette enseignante à l’université de Palo Alto. Démocrate, elle a fait des petits dons à des organisations politiques, précise le Washington Post. La Maison Blanche a renvoyé le journal sur le démenti "catégorique et sans équivoque" de Brett Kavanaugh publié en fin de semaine.
Christine Blasey Ford dit n’avoir parlé à personne de ces faits jusqu’à une séance de thérapie de couple avec son époux en 2012 mais qu’elle avait été traumatisée pendant plusieurs années. Elle a transmis au journal des notes prises par ses thérapeutes, évoquant une "tentative de viol" pendant sa jeunesse.
Le Sénat a le dernier mot sur les candidats désignés par le président américain pour un poste de juge, à vie, à la Cour suprême.
Les républicains y sont majoritaires (51-49). Un vote en commission sénatoriale est prévu jeudi sur la confirmation de Brett Kavanaugh, avant le vote final en séance plénière qui pourrait intervenir d’ici la fin septembre. Vendredi, les sénateurs républicains avaient indiqué n’avoir aucune intention de repousser le vote.
Les démocrates craignent que le juge Kavanaugh ne fasse basculer la haute instance judiciaire, qui tranche sur les questions brûlantes de société comme l’avortement ou les armes, du côté conservateur pendant au moins une génération.
Ils ont rapidement réagi dimanche en demandant le report du vote. L’influente sénatrice Dianne Feinstein, numéro deux de la commission judiciaire, avait annoncé jeudi avoir transmis cette lettre à la police sans dévoiler l’identité de son auteure.
Maintenant que l’accusatrice a parlé publiquement "il revient au FBI de mener une enquête. Cela devrait se produire avant que le Sénat n’avance sur cette nomination", a-t-elle dit dimanche dans un communiqué.