Ruyigi, le 29 septembre 2018 (Net Press) . C’est ce qu’a déclaré le porte-parole du ministère chargé de la sécurité publique, Pierre Nkurikiye, au cours d’une séance de conférence publique des porte-parole des différentes institutions du pays, animée à partir du chef-lieu de la province de Ruyigi, à l’Est du pays.
Ainsi, d’après ce porte-parole, le propriétaire d’une voiture en panne qui ne sera pas dégagée de la voie publique payera une amende à concurrence de 50.000 Fbu par jour. La perturbation de la circulation routière est prévue par le code de procédure pénal. Il a cependant indiqué que la police dispose des moyens pour dégager de tels véhicules mais qu’ils ne suffisent pas pour desservir tout le pays.
Il demande enfin que les propriétaires des engins en panne mettent des signaux indiquant que la voiture est en difficultés pour que les utilisateurs de la route diminuent leur vitesse.
Burundi - Diplomatie
Bujumbura renforce les relations diplomatiques avec la Corée du Nord !
Bujumbura, le 29 septembre 2018 (Net Press) . Lors de l’assemblée générale des Nations Unies, le ministre des relations extérieures et de la coopération internationale, Ezéchiel Nibigira, a rencontré son homologue nord coréen, Yong Go Ri, pour discuter du renforcement des relations diplomatiques entre les deux pays.
L’on saura que le pays de l’hégémonie Kim est isolé par la communauté internationale pour son implication dans la construction des armes à destruction massive, qui suscite beaucoup d’encre et de salive sur le plan planétaire.
Burundi - Administration
Des réactions contre la décision de suspension des Ongs étrangères
Bujumbura, le 29 septembre 2018 (Net Press) . Après la décision de suspendre plus de 130 Ongs œuvrant sur le territoire burundais, des réactions fusent de partout. En effet, une certaine opinion pense que le gouvernement a violé sciemment la nouvelle constitution du 7 juin 2018 car une telle décision concerne uniquement l’administration publique.
En effet, l’article 148 de la constitution, ancienne comme nouvelle, prévoit que "L’administration est largement représentative de la nation burundaise et doit refléter la diversité de ses composantes. Les pratiques qu’elle observe en matière d’emploi sont fondées sur des critères d’aptitude objectifs et équitables ainsi que sur la nécessité de corriger les déséquilibres et d’assurer une large représentation ethnique, régionale et de genre. La représentation ethnique dans les entreprises publiques est pourvue à raison de 60% au plus pour les Hutu et 40% au plus pour les Tutsi."
Pour d’autres, ces Ongs étrangères donnent des rapports d’activités à leurs sièges respectifs et le gouvernement estime que le rapport de la commission Doudou Diène comme on dit tire ses informations de ces documents envoyés par des Ongs. En d’autres termes, c’est une façon de boucher toutes sortes de sources d’informations que le gouvernement a toujours jugées de mensongères. L’on apprend enfin que les Ongs provenant de l’Union européenne et celles des Etats-Unis se sont réunies pour adopter une position commune à présenter au ministre de l’intérieur qui a convoqué leurs responsables pour ce 1er octobre 2018.
Au moment où nous mettons sous presse, nous apprenons que les différentes Ongs étrangères opérant au Burundi ont décidé de finaliser leurs derniers travaux durant ce weekend et qu’à partir de ce lundi 1er octobre 2018, tous les bureaux seront fermés. Ils répondront à l’invitation du ministre de l’intérieur à partir de leurs domiciles respectifs.
Burundi - Administration
Bujumbura tente de donner la lumière sur la suspension provisoire des Ongs étrangères
Ruyigi, le 29 septembre 2018 (Net Press) . Lors d’une émission publique des porte-parole des institutions tenue au centre ville de Ruyigi ce 28 septembre 2018, le porte-parole du président de la République, Jean Claude Karerwa Ndenzako, a tenté de donner la lumière sur la suspension pour une durée de trois mois des organisations non gouvernementales basées au Burundi.
Jean Claude Karerwa pointe du doigt ces Ong qu’il a qualifiées de marionnette de multinationales pharmaceutiques et des industries de l’armement, avant d’enfoncer le clou en les indexant de promouvoir l’homosexualité, ce qui occasionne le retour du colonialisme. Jean Claude Karerwa a dit que ces Ongs installent des maladies et des guerres au Burundi pour que ces multinationales trouvent des marchés d’écoulement de leurs produits ».
Jean Claude Karerwa Ndezako a dit enfin que la suspension en question est « irrévocable ». Il a ensuite menacé ces dernières : " Nous mettons en garde quiconque ne se conformera pas à la loi en vigueur au Burundi, on va même les radier en cas de besoin".
Burundi - Politique
Pancrace Cimpaye réagit au montage fait par Bujumbura
Bruxelles, le 29 septembre 2018 (Net Press) . Depuis que Pancrace Cimpaye a vu un homme accusé d’avoir été commandité par Alexis Sinduhije pour attaquer le Burundi, Pancrace Cimpaye a indiqué que ce terroriste accusé d’un massacre n’a pas l’ombre d’une peur dans ses yeux.
Pour ce militant du Msd, il est calme et très bien habillé pour un homme surpris et arrêté au maquis. Pancrace ironise et dit que quand il a été arrêté et torturé en 1995, il se souvient encore de tous ces détails mais que curieusement, Ndayisaba ne se souvient ni du jour ni des circonstances de son arrestation 5 jours après.
Burundi - Education
"L’école n’est pas un sanctuaire à l’abri de la violence", dixit le journal La Voix de l’Enseignant
Bujumbura, le 29 septembre 2018 (Net Press) . Pour ce journal, l’agression verbale et physique entre élèves s’y déroule. En effet, le milieu scolaire au Burundi n’est pas toujours un lieu sacré d’apprentissage, du respect et de sécurité. La violence à multiples facettes entre élèves se fait remarquer. Les enseignants, les responsables scolaires, les parents et les élèves des écoles de Ngozi jugent que la situation est préoccupante à plus d’un titre.
A part les conséquences physiques observables, ce comportement a un impact psychologique important sur le jeune, qu’il soit auteur ou victime et conduit souvent à l’échec scolaire, estiment-ils. Pour cela, ils soulignent la nécessité d’inventer de nouvelles pratiques et règles dans les établissements scolaires qui peuvent contenir les violences en milieu scolaire.
Par ailleurs, toujours dans le secteur de l’éducation, le remplacement des enseignants en cessation de fonction est souvent tardif. Pour cela, les ministres concernés se jettent la responsabilité. Au cours de la séance des questions orales à l’Assemblée nationale de ce mardi 26 septembre 2018, le ministre de la Fonction publique, Félix Mpozeriniga, a fait comprendre aux députés que le retard dans le remplacement des enseignants qui ne sont plus en fonction est imputable au ministère de l’éducation nationale qui les gère au quotidien.
Ce membre de l’exécutif accuse le personnel du ministère de l’éducation nationale, notamment les directeurs des écoles qui ne donnent pas l’information à temps des places vacantes pour qu’elles soient comblées. Pourtant, au cours d’une séance des questions orales antérieure, la ministre de l’éducation nationale avait révélé que le blocage se situe au niveau du ministère de la Fonction publique. Une tergiversation dont les conséquences sont supportées par les enseignants disponibles à qui on impose une charge horaire qui les écrase et les parents qui payent les professeurs vacataires.
Quant aux écoles d’excellence qui constituent des filières stratégiques au post-fondamental, il y a des exceptions qui fâchent ceux qui n’y sont pas éligibles. Les élèves qui fréquentent les écoles d’excellence jouissent des conditions d’apprentissage et de vie qui révoltent leurs camarades des autres écoles publiques. Ils ont droit à trois repas alors que les autres mangent deux fois par jour. Ils ont des matelas neufs au moment où ailleurs, on dort à même le sol.
Côté pédagogique, les classes des écoles d’excellence ne dépassent pas 45 élèves, avec un livre pour chacun et des enseignants triés sur volet. Dans les lycées communaux, les effectifs par classe oscillent autour de 150 élèves, avec un livre pour dix apprenants. A cette structure scolaire exceptionnelle, s’ajoutent les sections dites « filières stratégique », c’est-à-dire les sections scientifiques et techniques du post-fondamental. Les élèves qui sont orientés dans ces sections ont droit à l’internat alors que leurs camarades des langues et des sciences sociales et humaines sont externes.
Certains parents s’insurgent contre cette catégorisation qu’ils qualifient discriminatoire. Ils demandent au gouvernement de garantir le droit d l’accès à l’éducation de qualité à tous les enfants du pays en mettant en place les meilleures conditions d’apprentissage.
Du côté didactique, les enseignants des TICE réclament le matériel didactique. Trois ans après l’introduction du cours des Technologies d’Information et de communication dans les classes du fondamental et du post-fondamental, les ordinateurs qui sont supports pédagogiques indispensables manquent dans presque tous les établissements publics. En attendant, l’octroi de ce matériel didactique, les enseignants ne dispensent que du cours théorique ou plus d’une cinquantaine d’élèves se mettent autour d’un ordinateur utilisé dans le service administratif de l’école. Les enseignants de ce cours demandent de rendre disponible ce matériel.
Enfin, les étudiants mémorands de l’ancien système réclament un délai supplémentaire. Les étudiants ayant évolué sous l’ancien système et n’ayant pas encore déposé leurs mémoires sont sommés de le faire au plus tard le 28 décembre 2018, faute de quoi ces mémoires ne seront plus reçus. Ces étudiants concernés estiment ce délai annoncé au 12 septembre trop court.