Bujumbura, le 8 novembre 2018 (Net Press) . Au moment où nous mettons sous presse, par une source proche du ministère de l’intérieur, la rédaction vient d’apprendre que le ministre ayant en charge l’agrément des partis politiques vient rejeter le dossier introduit par l’honorable Rwasa Agathon, relatif à l’agrément de son parti, Fnl – Amizero y’Abarundi.
Ce refus vient de conforter son « frère-ennemi », Jacques Bigirimana, car il restera du moins jusqu’en 2020, aux commandes du parti Fnl reconnu par le ministre de tutelle par conséquent continuer à partager le gâteau national avec le partir au pouvoir.
Et comme la nouvelle constitution interdit les coalitions des Indépendants et ne permet pas au candidat de se faire élire quand il ne totalise pas deux ans dans une formation politique, peut – on craindre que le politicien Agathon Rwasa se résigne et laisser le libre-cours au parti Cndd – Fdd durant la campagne de 2020 ! Wait and see.
Burundi - Sécurité
Quand la rivière de la Rusizi devient le cimetière de tout le temps.
Cibitoke, le 8 novembre 2018 (Net Press) . Après la découverte de trois corps en décomposition ce mercredi, 2 corps de deux jeunes gens ont été découverts dans la matinée de ce jeudi. Des habitants sur place disent que la rivière de la Rusizi est devenue le cimetière de tout temps.
Des sources sur place affirment que les autorités locales ont donné l’ordre de ne pas puiser de l’eau qui reste encore souillée suite à la découverte des cadavres flottants dans cette rivière. Soulignons que les deux cadavres ont été inhumés sans procéder à leur identification, ce qui inquiète les défenseurs des droits de la personne humaine de cette entité et les habitants de la commune Buganda en province de Cibitoke.
Burundi - Justice
Une lourde condamnation des 14 détenus accusés d’observer un mouvement de grève dans la province de Gitega.
Gitega, le 8 novembre 2018 (Net Press) . Les quatorze détenus accusés par le ministère public près le tribunal de province de Gitega dont les chefs d’accusation ont été savamment inventés pour les incriminer définitivement à savoir l’observation d’ un mouvement de grève, de tentative d’assassinat du directeur de la prison centrale de Gitega, de bruler les objets trouvés sur leur passage dans cet établissement pénitentiaire, de faire la rébellion de masse. Dans un procès de flagrance, 9 codétenus ont été condamnés à une peine de 30 ans de prison ferme, un a été condamné à une année de prison et les quatre restants ont été blanchis.
Selon des sources sur place, les dix qui ont été condamnés devront également payer un dédommagement de 14 121 000 Fbu à la prison centrale de Gitega soit 1.412 100 Fbu chacun.
Burundi – Nécrologie.
Mort du patron de l’hôtel Amahoro.
Bujumbura, le 8 novembre 2018 (Net Press) . Le patron de l’hôtel Amahoro, M. Antoine Ndindamagambo n’est plus. Il vient de rendre le dernier soupir après avoir réalisé des grandes œuvres dans ce pays.
Homme d’affaires juste et honnête même s’ils ne sont pas nombreux dans ce secteur, Antoine Ndindamagambo avait le culte de l’honnêteté et tout ce qu’il gagnait le fut à la sueur de son front.
Il laisse derrière lui une femme et des enfants ainsi que de nombreux amis. Comme il était sociable, nous espérons que même le Tout – Puissant est déjà à ses côtés. La rédaction de Net Presse lui souhaite un agréable séjour dans le ciel. Que la terre lui soit légère.
Burundi – Hongrie - Politique
Cent ans après, le monde toujours sous le choc.
Sarajevo, le 8 novembre 2018 (Net Press) . Le 28 juin 1914 l’Archiduc héritier de l’Autriche – Hongrie, le prince François - Ferdinand fut assassiné en pleine ville de Sarajevo pour des raisons purement politiques car la classe politique était profondément divisée quant à son accession à la tête du trône.
Pour des raisons aussi politiques, l’Autriche – Hongrie soupçonne la Serbie d’avoir orchestré cet attentat. Ainsi, le 23 juillet 1914 à 18 h, l’Autriche – Hongrie adresse un ultimatum à la Serbie par le biais de son ambassadeur à Belgrade. Vienne ne s’en arrête pas là puisque le 28 juillet de la même année, elle déclare ouvertement la guerre contre la Serbie.
Ainsi, un jeu d’alliance se constitue. Poussée par l’Allemagne dans cette entreprise machiavélique, une double alliance fut formée pour être baptisée la triplice, ce qui veut dire, la triple alliance. De l’autre côté se forme la coalition constituée par la France, la Grande – Bretagne, la Russie et les Etats-Unis plus tard y adhèrent. La balkanisation de l’Europe devenait totale et la guerre inévitable.
Les conséquences de cette guerre furent énormes et laissent le monde entier dans un profond désarroi. Sur le plan humain, plus de 18 millions de gens furent tués et plus de 20 millions de blessés. Au niveau économique, les pertes furent incalculables. C’est une guerre plus coûteuse qui a conduit à l’endettement des pays en belligérance. La régularisation de la situation financière créa une inflation dans les pays déjà endettés. L’Europe devrait liquider une grande partie de ses capitaux pour régler les besoins et devient débitrice des Etats – Unis. Les industries qui s’étaient spécialisées dans l’armement n’eurent pas le temps de se convertir à la production d’autres consommables les plus prisés et l’Allemagne fut interdite de toute importation en vue d’asphyxier son économie. L’Europe est donc supplantée par le Japon et les Etats – Unis d’Amérique.
Au point de vue politique, le triomphe de la démocratie et du libéralisme sont consacrés mais cette culture fut confrontée à deux dangers à savoir le bolchevisme et le communisme à gauche tandis que à droite naisse le mouvement autoritaire comme le fascisme et le nazisme.
A la signature de l’armistice le 11 novembre 1918 à 5h 15 minutes, l’Europe sort affaiblie au profit du Japon et des Etats – Unis dont sa monnaie, le dollar, devient le plus cher et règne sur toutes les bourses.
Mais pourquoi les conflits subsistent entre les pays alors que les conséquences des guerres devraient servir de leçons aux nations du monde entier pour cesser de guerroyer. Cette question demeurera aussi longtemps que les relations entre les pays resteront guidées par des intérêts.
Burundi - Madagascar - Politique
Après le premier tour, Andry Rajoelina et Marc Ravalomanana ont de résultats très serrés.
Antananarivo, le 8 novembre 2018(Net Press) . Les résultats du rendez-vous présidentiel malgache s’annoncent très serrés lors du premier tour. Andry Rajoelina et Marc Ravalomanana sont donnés coude-à-coude par les premiers résultats provisoires publiés par la commission électorale ce mercredi.
Andry Rajoelina mène avec 75 % des voix sur le plan national. Ces chiffres sont à prendre avec grande précaution parce que les deux autres favoris Marc Ravalomanana et Hery Rajaonarimampianina disposent de leurs propres canaux d’information. Chacun d’eux disent avoir placé des assesseurs dans l’intégralité des 24 582 bureaux de vote. Ce sont eux qui transmettent des données, une fois que le dépouillement est achevé et le procès-verbal officiel signé. Devant ces chiffres prématurés, la Commission nationale électorale indépendante (Ceni) conseille la plus grande prudence.
Selon les premiers résultats provisoires et très partiels publiés jeudi par la commission électorale, les deux anciens chefs de l’État seraient au coude-à-coude : Andry Rajoelina obtient 43,5 % des suffrages et Marc Ravalomanana 42,44 %, selon des résultats portant sur 147 des 24 852 bureaux de vote. En troisième position, le président sortant Hery Rajaonarimampianina décroche 2,93% des voix.
Au quartier général de Marc Ravalomanana, leurs premières tendances donnent le patron de Tiko en tête avec plus de 50% des votes exprimés. Les résultats sont projetés au mur. L’atmosphère tranche par rapport au QG vitré, ultra-moderne d’Andry Rajoelina, en périphérie de la capitale. Marc Ravalomanana a choisi un bâtiment en béton blanc, très sobre, en plein cœur de la ville, avec un rez-de-chaussée totalement ouvert. Comme Rajoelina, Ravalomanana se dit confiant devant ses partisans.
Vers 23h30, son directeur de campagne, Rabenja Tsehenoarisoa rappelle que toutes les données remontées sont encore très partielles et non officielles. « Un candidat ne peut pas donner de résultats définitifs lui même, ajoute-t-il. Marc Ravalomanana ne veut pas du tout s’engager sur ce chemin-là. ».