Kirundo, le 12 novembre 2018 (Net Press) . Rugemintwaza, caporal de l’armée burundaise, a été tué ce samedi 10 novembre par son compagnon d’arme avant de se tirer dessus à la position militaire de Kinyovu, dans la commune Ntega en province de Kirundo au nord est du pays, indiquent des sources administratives de cette entité.
Tout a commencé lorsque la victime a tenté d’empêcher deux militaires qui voulaient se rentrer dedans. Soudain, l’un des bagarreurs a tourné avec son fusil et a lâché une balle qui a commis l’irréparable. Le commandement militaire de la localité se refuse tout commentaire sur cet incident meurtrier.
Au Nord Ouest et au Centre du pays, des pluies diluviennes occasionnent des dégâts dans les provinces de Cibitoke et de Gitega. En effet, dix enfants ont échappé à une noyade des pluies diluviennes qui se sont précipitamment déversées dans la rivière Kagunuzi, de la zone Ndava en commune Buganda de la province de Cibitoke, emportant champs des cultures vivriers.
Et dans la même foulée, la commune de Bugendana en province de Gitega a été la cible des pluies diluviennes emportant des maisons, des champs de cultures vivrières et industrielles. Des sources administratives de cette localité affirment que plus de cent maisons ont été détruites au cours de cette catastrophe naturelle, dont 96 maisons localisées au site des déplacés de Bugendana, 14 en zone Makaba et 3 en zone Mukoro.
Une église des Adventistes du 7ème jours s’est également ainsi qu’une plantation de caféiculture avoisinant 17 ha, sans oublier un champ de manioc d’une superficie de 93 ha. L’administration de Bugendana lance un appel vibrant aux bienfaiteurs de venir en aide à la population victime de ces pluies diluviennes
Par ailleurs, les défenseurs des droits de l’homme notent des cas de violations et atteintes aux droits de l’homme au Burundi la semaine passée. Au moins une personne a été assassinée au cours de la période et plusieurs victimes de torture. Des agents de police ont abattu une jeune sentinelle qui venait d’appeler au secours suite à une attaque d’individus armés à Bubanza.
Au moins quatre victimes de torture ont été répertoriées, toutes sont des membres de l’opposition ciblées par des Imbonerakure et responsables administratifs locaux. Les mêmes activistes des droits de l’homme évoquent également trois cas d’arrestations arbitraires, ainsi que le déroulement du procès qui concerne cent vingt-quatre jeunes arrêtés en République Démocratique du Congo et extradés au Burundi depuis près de trois ans.
Burundi – Politique
L’opposition pointe du doigt les raisons de l’échec du dernier dialogue inter burundais
Bruxelles, le 12 novembre 2018 (Net Press). L’opposition burundaise en exil n’y va pas par quatre chemins car pour elle, c’est la négligence de la médiation du président Museveni ainsi que la complicité des chefs d’Etat des pays de la communauté est-africaine qui sont à l’origine de l’échec du dialogue.
Dans un communiqué rendu public ce dimanche 11 novembre, cette dernière, au regard de ce fiasco, lance en appel vibrant aux Nations Unies et à l’Union Africaine, en tant que garants et dépositaires de l’Accord d’Arusha, d’intervenir afin d’éviter un échec cuisant au dialogue inter-burundais.
L’opposition en exil demande aux Nations unies et l’Union Africaine de prendre les choses en mains pour relancer un véritable dialogue inclusif, participatif et rassembleur à l’issu duquel devrait sortir une résolution applicable et un accord respectueux des acquis de l’Accord d’Arusha de 2000 et de la Constitution de 2005.
Cependant, cette plateforme de l’opposition se réjouit de la sérénité, de la conscience et de l’entente dont les représentants des partis politiques de l’opposition, des organisations de la société civile et des acteurs politiques de l’opposition ont fait preuve pour défendre une cause commune, celle de la restauration de l’Accord d’Arusha et le retour d’un État de droit et de la Constitution de 2005, pour le renforcement de la culture démocratique au Burundi.
Elle met en garde le pouvoir de Bujumbura, le parti Cndd-Fdd et sa mouvance qui ont juré de boycotter le dialogue pour résoudre la crise burundaise alors que sur terrain, "des appels aux violences sexuelles, viols, emprisonnements, tortures et assassinats des militants d’opposition se commettent tous les jours dans le pays".
L’opposition en exil indique que l’histoire retiendra les faits et les noms et déclare que tôt ou tard, les auteurs de ces crimes seront jugés au moment où une justice équitable, indépendante et incorruptible sera restaurée au Burundi.
Burundi - Culture
Il décide de se ranger dans le monde des écrivains
Bujumbura, le 12 novembre 2018 (Net Press) . Il, c’est le Burundais Cyprien Ndikumana, ancien journaliste à l’agence burundaise de presse (Abp), ancien directeur de la Maison de la Presse pendant une huitaine d’années et actuellement représentant de l’Institut Panos Grands Lacs au Burundi et au Rwanda.
En collaboration avec Songré Etienne Sawadogo, il vient de publier un livre intitulé "Notes sur les Médias, principes, pratiques et perspectives". Les deux hommes qui affirment avoir travaillé sur ce projet depuis longtemps ont eu droit à une préface du Professeur Alain Kiyindu. L’ouvrage a été édité aux Editions Jamana - OMEGA PRINT Plus.
L’on saura que ce professionnel des médias a terminé ses études à l’université du Burundi, faculté de psychologie, avant de poursuivre les études sur le journalisme dans le royaume de Belgique. C’est en tant que directeur de la Maison de la Presse a eu de nombreux contacts avec des professionnels de l’Afrique de l’Ouest, surtout du Burkina Faso, une région qu’il maîtrisait très bien, d’où il était qualifié comme expert de cette partie d’Afrique.
Burundi - Justice
Le directeur commercial de l’Onatel, Entre les mains de la justice ?
Bujumbura, le 12 novembre 2018 (Net Press) . Selon des informations indépendantes non encore confirmées, le directeur commercial de l’Onatel, Isidore Mbayahaga, serait aux mains de la police où il subirait un interrogatoire. Pour le moment, rien ne filtre sur cette information et la rédaction n’a pas encore trouvé une sources pour donner plus de détails.
Cependant, les bribes d’informations ramassées ici et là indiquent qu’il n’a pas encore été transféré à la prison de Mpimba contrairement aux informations qui circulent sur les réseaux sociaux mais aussi qu’il ne serait pas poursuivi pour des infractions liées à son service. Affaire à suivre !
Burundi - Malversations Economiques
L’Olucome contre la corruption dans la surfacturation et la livraison des plans fruitiers
Bujumbura, le 12 novembre 2018 (Net Press) . A travers u communiqué rendu public ce matin, l’observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques, Olucome, s’oppose déjà contre l’intention des autorités de payer aux 60 associations une somme excédante à la facture réelle de fourniture des plans fruitiers suite à une corruption constatée dans la surfacturation et la livraison fictive des plans fruitiers.
L’Olucome rappelle que ce programme de plantation des plans fruitiers date de l’année 2007 dans la perspective d’encadrer les démobilisés, de lutter contre le chômage et de parier à la malnutrition au Burundi. Ce programme est finance soit par le ministère de l’environnement, soit par celui de l’agriculture et de l’élevage et ou la présidence de la République à travers un compte "Appui aux bonnes œuvres ou fonds d’assistance sociale".
Cependant, déplore l’observatoire, ce programme a été émaillé de beaucoup d’irrégularités et de désordre du fait que les initiateurs de ces associations de démobilisés se trouvent dans les hautes sphères de la République.
Pour plus de transparence dans le paiement de ces fonds, l’Olucome recommande à l’Ombudsman de ne pas accepter que la somme excédante sur 1,2 milliards prévue dans la loi des finances de 2011 soit payées à ces associations fournisseuses de plans fruitiers. Il recommande aux autorités de cette période et associations imbibées dans cette affaire de se concilier mutuellement selon leur consentement illégal de vol organisé.
Burundi - Sport
Une Burundaise donne une belle image du Burundi à l’étranger
Le Caire, le 12 novembre 2018 (Net Press) . Elle s’appelle Yvonne Irankunda, du club de cyclisme de Nyanza-Lac dans la province méridionale de Makamba, vient de faire chanter l’hymne national et le drapeau du Burundi hissé dans la capitale égyptienne. En effet, elle vient de participer ce dimanche 11 novembre à une compétition où elle a occupé la deuxième place dans cette course sur vélos.
Les voix s’élèvent à Bujumbura et demandent d’ores et déjà que cette jeune demoiselle de 17 ans soit soutenue par le comité national olympique. Selon des informations concordantes, cette victoire lui a ouvert à la voie à d’autres compétitions, d’où le soutien de son pays s’avère incontournable si l’on veut qu’elle aille toujours de l’avant.
Burundi - Santé
La directrice de l’Oms s’exprime...
Genève, le 12 novembre 2018 (Net Press) . A l’occasion de la semaine mondiale pour une bon usage des antibiotiques, du 12 au 18 novembre 2018, l’organisation mondiale de la santé décide de se joindre au reste de la communauté internationale pour célébrer cette semaine. C’est dans ce contexte que la directrice régionale de l’Oms pour l’Afrique, Dr. Matshidiso Moeti, a livré un message que la rédaction livre entièrement à son lectorat. voir http://www.netpress.bi, rubrique "Tribune".
Burundi –Rdc-Politique
L’opposition congolaise unanime pour une candidature unique
Genève, le 12 novembre 2018 (Net Press) . Tous les Congolais guettaient la fumée blanche à Genève. Avec la facilitation de la fondation Kofi Annan, ils se sont réunis dans une salle à partir de 10 h samedi 10 novembre et y sont restés jusqu’à 1 h du matin dimanche 11 novembre. À huis-clos et sans smartphones.
Tous ont été unanimes sur la candidature unique de Martin Fayuku pour briguer le rendez –Vous présidentielles du 23 décembre 2018 .
L’opposition congolaise prévoit notamment que le candidat commun de l’opposition, s’il est élu à la présidence de la République le 23 décembre, s’engage à ne faire qu’un « court mandat ». Une sorte de transition de deux ans destinée à remettre de l’ordre dans le pays et à mettre en œuvre certaines réformes institutionnelles pour assurer de futures élections libres, crédibles et transparentes.
À l’issue de leur longue tractation, les leaders de l’opposition ont matérialisé l’unité de l’opposition par la signature de l’accord politique des forces de l’opposition et par la création d’une coalition dénommée Lamuka [réveille-toi, en kiswahili] », peut-on lire dans le communiqué final rendu public ce dimanche à Genève.