Bujumbura, le 13 novembre 2018 (Net Press) . Au moment où plusieurs sources concordantes confirment une confrontation armée entre les forces militaires gouvernementales et le mouvement rebelle Red Tabara à l’Est de la République démocratique du Congo, un autre mouvement, que l’on ne sait pas encore localiser, "Forces Populaires du Burundi" ou FPB en sigle, vient de déclarer vouloir entrer elle aussi dans la danse.
En effet, dans un communiqué de ce dimanche 11 novembre, ce mouvement a fait savoir qu’il s’apprête à livrer une lutte armée pour "libérer le Burundi". L’on saura qu’une déclaration similaire avait été faite par le même mouvement au mois d’août 2017.
L’on signalera que malgré toutes ces informations qui sont fournies sur des combats armés entre les forces de l’ordre et des rebelles en République démocratique du Congo, le gouvernement du Burundi a toujours nié la présence de ses éléments sur le sol congolais, ce qui a toujours été confirmé néanmoins par les activistes des droits de l’homme du pays de Joseph Kabila.
Par ailleurs, en matière des droits de l’homme, l’on apprend que des allégations de violations et des violations des droits de l’homme ont été enregistrées. Au moins 7 personnes ont été tuées, 3 autres enlevées et/ou portées disparues, 2 personnes torturée, 6 arrêtées arbitrairement au moment où 4 personnes ont été victimes de violations basées sur le genre la semaine passée. Parmi les victimes, figurent une femme tuée et une fille arrêtée arbitrairement.
Des Imbonerakure affiliés au parti au pouvoir, des policiers, des militaires, des agents du Snr et des administratifs sont pointés du doigt comme étant les présumés auteurs de la plupart de ces violations des droits humains. Des cas de violations basées sur le genre ont été relevés par ces activistes des droits de l’homme.
Ils relèvent enfin des cas de tuerie, d’enlèvement et/ou de disparition forcée, de torture et d’arrestation arbitraire dont sont victimes des opposants et prétendus opposants du régime de Bujumbura.
Burundi - Politique
Agathon Rwasa ne désarme pas !
Bujumbura, le 13 novembre 2018 (Net Press) . Après le refus d’agrément de sa formation politique par le ministère ayant la gestion des partis politiques dans ses attributions, le premier vice-président de l’assemblée nationale, Agathon Rwasa, s’est présenté de nouveau au ministère ce 12 novembre, avec un document à la main attestant que son projet de parti politique ne ressemble en aucune manière au parti Fnl existant.
Il a révélé aux journalistes présents que le document remis au ministre de l’intérieur et de la formation patriotique donne plus d’éclaircissements sur les inquiétudes du ministère de l’intérieur. Cependant, il n’a pas voulu donner des détails sur le contenu de ce document. Il s’est contenté de déclarer qu’il espère que la loi sera respectée.
Signalons que le projet de parti politique d’Agathon Rwasa s’appelle Fnl Amizero y’Abarundi, une abréviation qui ressemble au Fnl piloté par Jacques Bigirimana, mais dont les deux sigles signifient deux visions différentes de la politique burundaise. Ce dernier avait publiquement protesté contre l’agrément d’un tel parti dont le propriétaire - Agathon Rwasa - est son rival de toujours.
Burundi - Rdc – Politique
Une candidature unique qui semble diviser l’opposition congolaise
Genève, le 13 novembre 2018 (Net Press) . Après la désignation de la candidature unique de Martin Fayuku à la tête de l’opposition congolaise pour briguer le rendez vous présidentiel du 23 décembre 2018, Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe se sont retirés de l’accord sur le candidat commun de l’opposition.
Au lendemain du choix du candidat commun de l’opposition à Genève, Félix Tshisekedi, leader de l’UDPS et Vital Kamerhe ont annoncé le 12 novembre le retrait de leurs signatures de l’accord de coalition conclu avec les cinq autres leaders de l’opposition. Adolphe Muzito et Freddy Matungulu ont, eux, réaffirmé leur soutien à Martin Fayulu.
Dans une interview accordée à Top Congo FM, radio émettant depuis Kinshasa, Félix Tshisekedi, président de l’Union pour la démocratie et le progrès social, affirme qu’il ne peut pas aller à l’encontre de la base et considère que ce serait signer sa mort de sa carrière politique
Vital Kamerhe de l’Union pour la nation congolaise (UNC) et ancien président de l’Assemblée nationale affirme que la direction de sa formation politique lui demande de ne pas aller au-delà de sa volonté au risque d’être exclu de son parti.
Contactés par Jeune Afrique, l’ancien Premier ministre Adolphe Muzito et l’ancien ministre Freddy Matungulu, signataires eux aussi de l’accord de Genève sur la candidature commune de l’opposition, indiquent qu’ils assument leur position et maintiennent leur soutien à Martin Fayulu.
Burundi - Usa - Culture
"Michelle Obama publie ses mémoires, entre confessions et tacles contre Trump", selon Rfi
Washington, le 13 novembre 2018 (Net Press) . La sortie littéraire de la semaine, aux Etats-Unis et dans de nombreux pays, est signée Michelle Obama, l’ancienne « First Lady » américaine. Très attendu et porté par une opération de communication gigantesque, "Becoming" a déjà été tiré à 3 millions d’exemplaires - sous le titre "Devenir" en France.
La popularité de Michelle Obama semble garantir le succès du livre, dans lequel elle prévient toutefois à nouveau qu’elle ne compte pas se lancer en politique et briguer à son tour la présidence. Mais sous les feux des projecteurs pendant huit ans à la Maison Blanche, va-t-elle réussir à encore surprendre les lecteurs de son livre BECOMING ?
Les bonnes feuilles distillées ces derniers jours veulent convaincre que l’ancienne « First Lady » se dévoile totalement au fil des 426 pages - jusqu’à donner des détails intimes sur sa vie de jeune fille, de femme, d’épouse et de mère.
Des extraits témoignent aussi de son dégoût pour Donald Trump. Michelle Obama n’a pas digéré que l’actuel président cherche à semer le doute sur les origines de son mari, et mette ainsi toute sa famille en danger. Sans doute est-elle aussi frustrée de constater que ce mensonge grossier a permis à Trump de se lancer en politique.
Pour le reste, on attend d’en savoir davantage sur le quotidien de Michelle Obama à la Maison Blanche, tant elle avait réussi à prendre une place particulière dans le cœur de beaucoup d’Américains. Et sa popularité n’a pas faibli.
On s’arrache les billets pour sa dizaine de conférences programmées aux Etats-Unis, et son éditeur espère bien réaliser le carton de l’année. Avec son mari, toujours en phase d’écriture pour sa part, ils ont reçu, avant la publication de leurs doubles mémoires, une avance de 60 millions de dollars, sans doute le plus gros contrat du genre jamais signé.