Rumonge, le 17 novembre 2018 (Net Press) . Nous apprenons que des pluies torrentielles se sont abattues sur la province de Rumonge en dates des 14 et 15 novembre 2018. Au cours de cette catastrophe naturelle, au moins 31 maisons ont été détruites et une personne blessée a été enregistrée.
Des informations concordantes précisent que parmi les maisons abîmées, 16 sont de la localité de Mutambara, 7 de Mugomere, 6 autres sont de l’église pentecôte de cette province au moment où deux autres sont des salles de classe de l’école secondaire dite Urbain. Les mêmes sources indiquent en outre que les toits de 4 classes de l’école fondamentale de Mugomere ont été également détruits. La personne blessée a été dépêchée à l’hôpital de Rumonge où elle reçoit des soins intensifs.
Burundi - Tanzanie - Rapatriement
Des familles burundaises rentrent de l’exil tanzanien
Muyinga, le 17 novembre 2018 (Net Press) . Plus de 50 familles qui venaient de passer deux à trois ans d’exil en Tanzanie sont arrivés hier au Burundi par le biais de la porte de Muyinga, une province frontalière à la Tanzanie. Elles ont été accueillies par des autorités administratives et policières de cette entité provinciale.
Selon des informations recueillies auprès de ces familles, elles avaient des inquiétudes liées au fait que leur paquet-retour est presqu’épuisé. L’administration provinciale a tranquillisé ceux qui venaient de rentrer et les a rassurés et selon toujours elle, ces personnes devraient regagner leurs biens ainsi que leurs parentés sans tarder car, il y a urgence qu’elles vaquent à leurs activités champêtres pour éviter une rupture de stock.
Burundi - Justice
Des rumeurs circulent sur la détention d’un magistrat de Bururi
Bujumbura, le 17 novembre 2018 (Net Press) . Dans nos livraisons antérieures, nous évoquions l’arrestation de Nicaise Niyungeko, ancien magistrat de Mwaro et actuel substitut général de la République près la cour d’appel de Bururi pour des raisons de corruption. (voir dépêche du 14 novembre 2018).
Depuis cette date, plusieurs rumeurs sur les conditions de sa détention se propagent par le biais des réseaux sociaux. Pour certains, cet homme a été enlevé alors qu’’il se trouvait dans son bureau à Bururi. Cependant, la rédaction avait appris qu’aussitôt arrêté, il avait été dépêché à la cour anti-corruption de Bujumbura pour interrogatoire.
Pour le moment, l’on apprend que ces derniers jours, il était détenu au bureau spécial de recherche avec un cadre d’un des ministères de Bujumbura, qui serait son coaccusé. Aux dernières nouvelles, ils devaient comparaître hier devant le juge de confirmation mais l’on ne sait pas encore si la séance a eu lieu.
Burundi - Usa - Arabie Saoudite - Médias
"Selon la CIA, Mohammed ben Salman a ordonné l’assassinat de Khashoggi", dixit Rfi
Washington, le 17 novembre 2018 (Net Press) . La CIA a conclu que le prince héritier saoudien a commandité l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi à Istanbul le mois dernier, rapporte vendredi le Washington Post, citant plusieurs sources anonymes au courant des investigations. Cette information divulguée par le journal où collaborait régulièrement le journaliste critique de Riyad contredit les récentes affirmations du royaume saoudien qui a totalement dédouané le prince héritier Mohammed ben Salmane.
Contactée par l’AFP, l’agence américaine de renseignements a refusé de commenter. Pour parvenir à ces conclusions, précise le Washington Post, la CIA a examiné plusieurs sources de renseignement, notamment un appel entre le frère du puissant prince héritier, également ambassadeur saoudien aux Etats-Unis, et Jamal Khashoggi.
Conseil
Selon le quotidien de Washington, Khalid ben Salmane a conseillé à M. Khashoggi de se rendre au consulat saoudien à Istanbul, lui assurant qu’il ne lui arriverait rien. Le quotidien ajoute qu’il avait passé ce coup de fil à la demande de son frère, ajoutant qu’il n’était pas clair que Khalid ben Salmane soit au courant que M. Khashoggi serait ensuite assassiné.
Khalid ben Salmane a très rapidement réagi, sur Twitter, à ces accusations. « C’est une accusation grave qui ne devrait pas être laissée à des sources anonymes », a-t-il dénoncé, accompagnant son tweet d’un communiqué qu’il dit avoir transmis au journal. « A aucun moment le prince Khalid n’a discuté de quoi que ce soit avec Jamal à propos d’un voyage en Turquie », est-il notamment écrit.
Avertissement
De son côté, le New York Times indique que des responsables américains ont averti que les agences de renseignement américaine et turque n’avaient pas de preuve évidente liant le puissant prince héritier à l’assassinat de M. Khashoggi. Mais, selon le journal new-yorkais, citant des responsables, la CIA estime que l’influence du prince est telle que l’assassinat n’aurait pu se produire sans son aval.
Entré le 2 octobre dans le consulat saoudien d’Istanbul, le journaliste critique du pouvoir y a été assassiné. Le procureur général saoudien a admis jeudi que le journaliste avait été drogué et démembré sur place.
Sanctions
Sur un total de 21 suspects, le procureur général a inculpé à ce jour 11 personnes qui seront déférées devant la justice. Il a requis la peine capitale pour cinq d’entre elles, avait annoncé son adjoint lors d’une conférence de presse. Le Trésor américain a annoncé le jeudi 15 novembre des sanctions ciblées contre 17 responsables saoudiens pour leur « responsabilité ou leur complicité » dans le meurtre de Khashoggi.