Nyarugusu, le 20 novembre 2018 (Net Press) . Selon des informations dignes de foi, des éléments de la rébellion auraient été signalés dans les alentours du camp de réfugiés de Nyarugusu en Tanzanie. Ces éléments non encore identifiés auraient été vus pour la première fois autour du 10 novembre.
Les mêmes informations indiquent que des femmes qui allaient chercher du bois de chauffe en dehors du camp - qui abrite des Burundais et des Congolais - ont été les premières à remarquer deux d’entre eux. Ils étaient en tenue civile et avaient un fusil caché dans un sac. Même le véhicule à bord duquel ils étaient a été aperçu avant de disparaître dans la nature.
Ayant remarqué que ces femmes avaient paniqué, ils leur auraient posé la question de savoir pourquoi elles avaient peur. Sans attendre la réponse, ils ont poursuivi leur chemin et l’on apprend que de nos jours, les Congolais et les Burundais qui vivent dans ce camp vivent dans la peur d’autant plus qu’ils n’ont pas pu identifier ces rebelles.
Du côté des droits de l’homme, l’on apprend de la part des défenseurs des droits de l’homme que des allégations de violations et de violations des droits de l’homme ont été enregistrés la semaine dernière. Au moins 13 personnes ont été tuées au moment où 6 autres ont été torturées. Les mêmes défenseurs des droits de l’homme évoquent 5 personnes arrêtées arbitrairement et une victime de violations basées sur le genre. Parmi les victimes, figurent deux femmes tuées, deux mineurs tués et deux femmes torturées.
Par ailleurs, ils attribuent la plupart de ces violations aux jeunes Imbonerakure, aux policiers et agents du Snr sans oublier les administratifs. Ils s’inquiètent enfin de l’augmentation des cas d’assassinats, pour la plupart des opposants réels ou supposés au régime de Bujumbura sans aucune enquête de la part du gouvernement.
Burundi - Commerce
Vers la privatisation de la société sucrière de Moso
Bujumbura, le 20 novembre 2018 (Net Press) . L’on s’achemine lentement mais surement vers la privatisation de la société sucrière de Moso, Sosumo. Ainsi en a décidé l’assemblée nationale ce 19 novembre 2018 après des explications du ministre de tutelle, Jean Marie Niyokindi.
D’après ce ministre, sa production a fortement chuté et que cette société ne sait plus produire toute la quantité de sucre consommée par ceux qui vivent sur le sol burundais. Il a en outre informé que les actions du gouvernement vont passer de 99 à 46%, ce qui a poussé certains députés à réagir, arguant que le gouvernement n’aura plus de droit de regard sur les activités de l’entreprise. Signalons que les nouveaux actionnaires de Sosumo sont l’Etat du Burundi, la Brarudi et la banque Ecobank.
Une certaine opinion s’inquiète du fait que pour se relever, la société pensera beaucoup plus à exporter sa production qu’à la consommation locale, ce qui risque d’augmenter le prix du sucre dans ce pays. Cela est d’autant plus inquiétant que toutes les machines que la Sosumo utilisait pour sa production sont actuellement en panne. Pour les réparer, l’on devra investir beaucoup d’argent pour acheter de machines neuves ou alors remplacer leurs pièces. Et tout cela sera au finish supporté par le consommateur.
Burundi - Rwanda - Médias
Les radios rwandaise interdites d’être écoutées par l’administration de Ngozi
Ngozi, le 20 novembre 2018 (Net Press) . Pour avoir fait la propagande dans l’optique de renverser les institutions démocratiquement élues du Burundi, les radios qui émettent sur le sol rwandais sont interdites d’écoute par l’administration de Ngozi, en l’occurrence les communes de Mwumba et de Gashikanwa.
Selon la population de cette contrée administrative, ces radios qui émettent depuis le sol rwandais, sont indexées par l’administration de Ngozi d’émettre des idéologies qui prônent la déstabilisation des institutions du Burundi. Cette dernière ajoute que celui qui sera appréhendé en train d’écouter ces radios sera considéré comme l’ennemi du Burundi et sera soumis à des sanctions draconiennes.
Et des témoins indiquent que les propriétaires des bistrots de la commune Mwumba en province de Ngozi qui étaient habitués à agrémenter la soirée en écoutant la musique qui émettant depuis le pays de Paul Kagame ont été sommés de ne plus écouter ces musiques sous peines d’être renvoyés au camps des réfugiés burundais de Mahama. Signalons que ces derniers sont considérés, selon l’administration de cette commune, de "forces négatives" qui ont toujours cherché à perturber la paix et la sécurité du Burundi à partir du sol rwandais.
Selon la même source, les populations de ces communes du nord affirment que les stations de la Radio Nationale, de Rema et d’Isanganiro sont brouillées dans ces communes et préfère s’enfermer dans leurs maisons respectives pour écouter les informations et la musique a partir des stations qui émettent depuis le Rwanda. Elles déplorent que les autorités administratives et policières les privent le droit à l’information qui fait partie des droits inaliénables que tout être humain doit pleinement jouir .
Des sources sous couvert d’anonymat indiquent que même les populations de Muyinga ne capte aucune station de la radio accréditée au Burundi. Quand elles sont seules, elles écoutent des informations émettant à partir des stations de radios du Rwanda et de la Tanzanie. Elles concluent que si l’administration de Muyinga emboite le pas à celle de Ngozi, cette province sera basculée vers une planète où aucune information ne filtre.
Burundi - Energie
Carburant, un casse-tête chinois
Cibitoke, le 20 novembre 2018 (Net Press) . La province de Cibitoke, au Nord Ouest du pays, fait actuellement face à un manque criant de carburant de type Essence. Selon des informations en provenance de cette contrée, toutes les cinq communes qui composent cette province n’ont pas de carburant, ce qui cause un désordre dans le transport rémunéré car chacun pratique le prix qu’il veut et à prendre ou à laisser.
Il y a quelques jours, le même problème se posait dans la province de Cankuzo, à l’Est du pays, mais avec cette différence que dans cette contrée, il manquait le carburant de type Mazout, ce qui est plutôt rare dans ce pays habitué à de telles carences. L’on se souviendra que même lors de l’embargo imposé au Burundi par la Tanzanie de Nyerere en 1997, ce type de carburant n’a jamais fait défaut dans ce pays.
L’opinion se pose la question de ce qui se passe d’autant plus qu’au niveau du gouvernement, aucune information ne filtre sur cette situation. Pour une certaine opinion donc, il y a risque d’augmenter le prix à la pompe au moment où une autre avance que le Burundi n’a pas assez de devises pour s’acheter du carburant.
Burundi - Société
Une population basculée vers les oubliettes !
Ngozi, le 20 novembre 2018 (Net Press) . Il était vers 11 hoo de ce vendredi 16 novembre lorsque les rédactions de l’Agence Net Press, de la radio Isanganiro et du groupe de presse Iwacu ont grimpé les montagnes de la commune Gashikanwa, zone Ngoma colline Nyarugunda. Ils ont découvert avec horreur 72 familles de l’ethnie twa, constituées par 160 personnes qui étaient concentrées dans de petits lopins de terre et des petites maisonnettes en huttes et vivent dans la précarité. Une large majorité de membre de cette ethnie parlent d’un peuple de cette entité tombée dans les oubliettes sous le silence de l’administration et des associations philanthropiques.
Interviewé par ces rédactions, Laurent Nyabenda, l’un de l’ethnie twa et membre du comité communal de la commune Gashikanwa, en province de Ngozi, déclare que 30 jeunes Twa ne sont pas scolarisés suite à la pauvrette extrême dans laquelle croupissent ces familles ainsi que le manque de matériel scolaire. La grande préoccupation est que parfois, ils passent deux jours sans rien mettre sous la dent, a-t-il révélé aux reporters présents. Il a poursuivi en informant qu’il ya même des écoliers qui ont abandonné l’école suite à cette situation précaire.
Laurent Nyabenda ressasse que la précarité de ce membre de l’ethnie Twa passe sous l’œil satisfait et le silence de l’administration et des associations philanthropiques de Ngozi. Pire, a-t-il poursuivi, les services fonciers de la commune Gashikanwa, dans cette même province, leur ont confisqué leurs lopins de terre, d’où certains d’entre eux sont accablés par la faim quasi généralisée chez cette ethnie. Il y en a qui ont été tués alors qu’ils s’apprêtaient à voler dans les champs, en témoigne qu’en 2015, un Twa a été tué et 5 ont subi le même sort dans la période allant de 2014 à 2018 sur la colline Gatabo de cette commune.
Laurent Nyabenda lance un appel vibrant au gouvernement burundais et aux associations philanthropiques de leur venir en aide.
Burundi - Usa - Sécurité
"Donald Trump relance le débat sur la traque de Ben Laden et tance le Pakistan", selon Rfi
Washington, le 20 novembre 2018 (Net Press) . Donald Trump estime qu’Oussama Ben Laden aurait dû être capturé « bien plus tôt ». Dans une interview et une série de tweets, le président américain s’en est pris à l’équipe des forces spéciales qui a tué le terroriste en mai 2011 à Abbottabad, mais aussi à ses prédécesseurs, dont Bill Clinton, ainsi qu’au Pakistan, un pays qu’il accuse de duplicité malgré des milliards de dollars d’aide américaine.
« Est-ce que cela n’aurait pas été mieux, demande Donald Trump sur Fox News ce dimanche 18 novembre 2018, de capturer Oussama Ben Laden bien plus tôt ? » Un commentaire du président américain qui vient en réponse aux critiques formulées contre lui par le très respecté chef du commando des forces spéciales qui avait tué le leader d’al-Qaïda en mai 2011.
Bill McRaven s’est en effet inquiété des attaques de Donald Trump contre la presse. « C’est la plus grande menace contre notre démocratie », estime l’amiral quatre étoiles aujourd’hui retraité. « C’est un soutien d’Hillary Clinton et d’Obama », tranche Donald Trump, avant d’accuser McRaven d’avoir été dupé par un Pakistan coupable d’avoir protégé le terroriste.
« Nous donnons 1,3 milliard de dollars au Pakistan chaque année »
« Il vivait dans une belle villa, juste à côté de l’Académie militaire, tout le monde au Pakistan savait qu’il était là, affirme Donald Trump. Nous donnons 1,3 milliard de dollars au Pakistan chaque année et ils ne lui disent rien. »
Ces propos ont immédiatement déclenché une vive polémique aux Etats-Unis. John Brennan, ancien directeur de la CIA, et Leon Panetta, ancien ministre de la Défense, ont demandé des excuses. Au contraire, Donald Trump a enfoncé le clou sur Twitter, assurant qu’il avait alerté sur le danger Ben Laden avant même l’attentat du World Trade Center en 2001. Quant au Pakistan, « il prenait notre argent et ne faisait rien pour nous. Tout cela est terminé », écrit le président.