Bubanza, le 14 décembre 2018 (Net Press) . Deux hommes membres de la coalition Amizero y’Abarundi ont été arrêtés ce jeudi 13 décembre par la police à Gihanga, dans la province de Bubanza, au Nord Ouest du pays. Le mobile de cette incarcération est une détonation la veille d’une grenade devant un domicile d’un jeune Imbonerakure.
Selon des informations recueillies sur place, il n’y a pas eu de dégâts mais les mêmes sources indiquent que les auteurs de ce forfait n’ont pas été identifiés, laissant croire que les fidèles d’Agathon Rwasa ont été arrêtés sur de simples soupçons de la police et de l’administration locales.
Il semble par ailleurs que cet Imbonerakure avait déjà eu vent de l’imminence de l’attaque mais il avait minimisé l’information. Des sources proches des habitants de Gihanga précisent également qu’il est souvent cité parmi les jeunes qui violentent les membres des partis politiques de l’opposition.
Les familles des personnes arrêtées demandent que justice soit faite pour ces deux hommes. Elles exigent des enquêtes impartiales et que celui qui sera reconnu coupable soit puni. ces dernières sont déjà en cours, si l’on en croit les informations en provenance de cette entité administrative.
Burundi – Justice
Quand la cour anticorruption frappe les hommes de petits calibres
Bujumbura, le 14 décembre 2018 (Net Press) . Qui a dit que la cour anticorruption évite soigneusement de frapper les gros poissons ? il n’avait pas tort au regard d’une audience publique de ce jeudi 13 décembre à Bujumbura où la cour anticorruption a instruit quelques dossiers de personnes poursuivies pour détournements des fonds publics.
D’après ces dossiers, l’on poursuivait des enseignants, des directeurs de lycée et des fonctionnaires qui, les uns ont continué à toucher leurs salaires de façon indue, qui d’autres ont détourné des frais de laboratoire ou des frais de livre et qui d’autres encore, ont vendu l’engrais chimique de façon frauduleuse.
Certains ont plaidé coupables et d’autres non, condamnés à des peines variant entre 2 et 5 ans de servitude pénale principale. Certains de ceux qui suivaient l’audience ont trouvé qu’il y en a qui détournent des montants 100 fois supérieurs mais qui ne sont pas du tout inquiétés par la justice. Pour d’autres, c’est la raison pour laquelle l’on ne veut pas créer pas une haute cour de justice dont la mission serait justement de juger les personnes haut placées du pays qui seraient également tentées de "prélever" quelque chose sur les biens publics car en la matière, nombreux sont ceux qui affichent toujours une indifférence intéressée.
Burundi - Droits de l’Homme
Pierre Claver Mbonimpa dément les propos du procureur général de la République
Bruxelles, le 14 décembre 2018 (Net Press) . Au moment où le gouvernement de Bujumbura fait tout pour démentir les informations de la BBC parlant de l’existence des maisons cachées où des personnes, pour la plupart des membres de l’opposition, sont tuées et ou torturées, Pierre Claver Mbonimpa, du haut de Bruxelles où il se trouve, affirme que le procureur général de la République perd son temps en niant ces informations.
Pour lui, de tels cachots clandestins existent depuis belle lurette et rappelle qu’il a dénoncé un qui était dans la zone de Kinama, un autre dans la province de Gitega et un autre encore dans la circonscription de Muramvya. Il affirme avoir été convoqué à la cour d’appel sur plainte du chef de zone Kinama et qu’après interrogatoire, il a été relâché car l’information était avérée.
Pour les visiter, il faut surprendre les gardiens de tels cachots car si on leur avertit, ils ont le temps de tout nettoyer pour qu’il n’y ait aucune trace de crime et probablement préparer des gens qui témoignent en faveur de ce que le pouvoir veut. Mais en cas de surprise, c’est là où des vérités sont constatées sur terrain, a-t-il affirmé.
Sur un autre point de l’actualité brulante de notre pays, après la réponse du président ougandais à son homologue burundais, des messages sur les réseaux sociaux ont mentionné que ce samedi 15 décembre, des manifestations étaient prévues pour dénoncer le principal médiateur dans le conflit burundais. Mais des sources officielles ont démenti l’information car jusque ce jeudi 13 décembre, il n’y avait aucune instruction dans ce sens.
Burundi - Environnement
Ecroulement d’un arbre très symbolique
Gitega, le 14 décembre 2018 (Net Press) . Il s’agit d’un arbre très gros et très long qui vient de s’écrouler dans la province de Gitega, un arbre qui, dit-on, se trouve au centre géographique du pays, raison pour laquelle il constituait, aux yeux des environnementalistes et les géographes, un grand monument pour notre pays.
Selon des informations indépendantes, cet arbre situé en bas du cercle Pierre Ryckmans, gouverneur du Congo et du Rwanda-Urundi de 1934 à 1946, devenu plus tard cercle de Gitega avec l’indépendance, non loin du monument du prince Louis Rwagasore et juste à côté d’un petit rond point, a été planté lors de la colonisation belge à l’endroit qui se trouve au centre du pays, d’après des mesures des Belges qui occupaient l’Urundi. Cet arbre a été planté avec l’accord du roi du Burundi à l’époque, Mwambutsa IV Bangiricenge, 1911 - 1977.