Cibitoke, le 15 décembre 2018 (Net Press) . Des pluies diluviennes se sont abattues dans la commune de Buganda, dans la province de Cibitoke, au Nord Ouest du pays, pendant trois jours successifs, à partir du 12 décembre 2018. L’on déplore trois maisons détruites ainsi que des champs qui ont été abîmés.
Sur un autre point, une jeune militante féministe burundaise, Arielle Sabushimike, aurait été emmenée par une camionnette pickup du service national des renseignements, ce vendredi 14 décembre 2018. Sa famille indique qu’elle n’a aucune information sur l’endroit où elle aurait été amenée.
Burundi - Manifestation
Bujumbura dans la rue contre un film de la BBC
Bujumbura, le 15 décembre 2018 (Net Press) . Dans sa dépêche d’hier, la rédaction avait informé que jusque ce jeudi 13 décembre, il n’y avait aucune instruction allant dans le sens d’une marche-manifestation ce samedi 15 décembre. L’on a appris que la mesure est tombée dans l’après-midi de ce vendredi 14 décembre.
En mairie de Bujumbura et dans certaines villes de l’intérieur du pays, la marche-manifestation a eu lieu avec comme objectif la dénonciation d’un film de la BBC qui parle des massacres commis dans notre pays alors qu’aux yeux des organisateurs de l’activité, il s’agit d’un montage grossier.
Les manifestants de la mairie se sont rencontrés au rond point des Nations Unies à Ngagara à partir de 7 heures du matin. Une autre marche-manifestation a eu lieu dans la province de Rumonge, mais des informations en provenance de cette contrée font savoir que taux de participation n’était pas élevé.
Burundi - Politique
Le Burundi participera au prochain sommet des chefs d’Etat de l’Eac
Bujumbura, le 15 décembre 2018 (Net Press) . Ce samedi, les différents porte-parole des institutions diverses de notre pays ont animé une conférence publique dans les enceintes de l’hôtel Club du lac Tanganyika. L’un des points qui a attiré l’attention des journalistes présents est que le Burundi devra participer au sommet des chefs d’Etat qui aura lieu en date du 27 décembre dans le pays de John Pombe Magufuli, dans la ville tanzanienne d’Arusha, au nord du pays.
Rappelons que ce sommet avait été ajourné car le quorum n’avait pas été atteint, faute de la présence du Burundi. Officiellement, ce pays n’était pas prêt et le sommet avait été reporté du 30 novembre au 27 décembre en cours. Selon le porte-parole du président de la République, ce dernier pourra s’y rendre personnellement ou déléguer, tout dépendra de lui.
Le même porte-parole semble s’en prendre à l’Ouganda en ce qui concerne la fuite des correspondances des deux présidents dans la presse et sur les réseaux sociaux. Cette indiscrétion administrative au plus haut sommet de l’Etat a poussé les gens à se poser la question de savoir s’il n’y aurait pas de litiges personnels entre les deux présidents.
D’autant plus que les mécanismes de communication des chefs d’Etat portent toujours en eux des caractères secrets, d’où l’on n’a pas bien compris comment les correspondances des deux numéros un se retrouvent dans la presse et sur les réseaux sociaux. D’où le Burundi place le tort à l’administration ougandaise. Faut-il parler de la distraction des services concernés ou du sabotage ? Tout est possible, aussi bien à Kampala qu’à Bujumbura, Monsieur le porte-parole.
Burundi - Usa - Santé
" Etats-Unis : l’Obamacare, une nouvelle fois en sursis ?", dixit Rfi
Washington, le 15 décembre 2018 (Net Press) . Un juge fédéral du Texas vient de déclarer cette loi emblématique de la présidence Obama non conforme à la Constitution, en s’appuyant sur un changement récent dans la loi fiscale fédérale. Les défenseurs du texte se disent prêts à porter l’affaire devant la Cour suprême. Donald Trump, lui, appelle le Congrès à agir pour proposer une nouvelle loi.
C’est une décision qui menace une loi emblématique et avec elle, la couverture médicale de millions d’Américains. « Obamacare a été annulé par un juge très respecté », a immédiatement réagi la Maison Blanche qui ajoute : « Une fois de plus, le président demande au Congrès de remplacer cette loi et d’agir pour protéger les personnes atteintes de maladies préexistantes. »
Un communiqué qui illustre toute l’ambivalence du camp républicain : les conservateurs ont toujours voué la loi aux gémonies, mais l’obligation pour les assurances d’accepter de couvrir les personnes atteintes de maladies chroniques est une disposition du texte très populaire aux Etats-Unis.
Dans son communiqué, la Maison Blanche remarque d’ailleurs, comme pour rassurer les Américains : « Nous nous attendons à ce que cette décision soit portée devant la Cour suprême. En attendant, la loi reste en vigueur. »
Une Cour suprême différente
Les démocrates ont en effet annoncé leur intention de faire appel. La plus haute instance judiciaire du pays a déjà jugé à deux reprises le texte conforme à la Constitution, mais depuis la composition de la cour a changé. Donald Trump a nommé deux juges conservateurs. Leur avis sera déterminant.