Kirundo, le 18 décembre 2018 (Net Press) . Des sources concordantes proches des membres de la ligue des jeunes du parti de l’Aigle, Imbonerakure, en province de Kirundo au nord du pays, dénoncent des promesses non tenues de la part des responsables de la formation politique au pouvoir en province de Kirundo.
D’après les témoins, tous les présidents du parti Cndd-Fdd qui se sont succédé dans cette circonscription administrative leur ont dit de garder la vigilance contre toute forme d’agression en provenance du Rwanda, en érigeant des barricades à la frontière des deux pays. Ils devaient en outre surveiller tout mouvement des passants et qu’en contrepartie, ils vont percevoir un salaire de 60.000 Fbu, une promesse non tenue il y a trois ans déjà, selon ces Imbonerakure qui n’ont pas révélé leur identité.
La même source indique que ces jeunes nourrissaient l’espoir d’un lendemain meilleur par l’obtention d’un travail juteux suivi de ces émoluments mais qu’à contrario, ils croupissent dans la misère. Les responsables du Cndd-Fdd au niveau provincial ont indiqué que les affaires du parti sont traitées au niveau du sommet et non dans la presse, une forme de rétention de l’information.
Burundi - Tanzanie - Economie
Vers la dislocation de l’Eac ?
Bujumbura, le 18 décembre 2018 (Net Press) . C’est une question que d’aucuns se posent au regard des relations interétatiques entre les différents pays qui composent la communauté de l’Afrique de l’Est. Un politologue qui a requis l’anonymat indique que la communauté est plus que malade et qu’elle pourrait mourir d’un moment à l’autre.
Selon lui, les employés de cette communauté ne vont plus bénéficier de leurs salaires à partir de 2019, faute de cotisations de pays membres. L’on apprend que le Burundi, tout comme le Sud Soudan, viennent de passer plus de 5 ans sans donner leur contribution pour gonfler la trésorerie de cette organisation est-africaine.
Notre interlocuteur ajoute qu’il est inimaginable que jusqu’à nos jours, les fonctionnaires burundais de l’Eac, à commencer par le premier d’entre eux, le secrétaire général de cette organisation, Liberat Mpfumukeko, continuent de percevoir des salaires colossaux alors que le Burundi fait partie des pays qui ne s’acquittent de leurs dettes.
Et selon ce témoignage, le Giz, une agence de coopération internationale allemande pour le développement qui a son siège à Eschborn et Bonn et qui est financée par le ministère fédéral de la coopération économique, qui finance à son tour l’Eac, dit clairement qu’il ne peut pas verser les salaires des fonctionnaires de L’Eac, et que cette responsabilité revient aux pays membres de cette communauté.
D’autre part, souligne le politologue, la mauvaise relation entre le Burundi et le Rwanda pourrait jeter du feu au poudre car le Burundi boycotte les sommets des chefs d’Etat, exigeant d’abord une étude préalable des mauvaises relations entre les deux pays, comme le président burundais l’a écrit au médiateur dans la crise burundaise, l’Ougandais Yoweri Museveni.
L’une des conséquences éventuelles et le retrait du Burundi de l’Eac, - le pays avait menacé de le faire car les recrutements se font pour les anglophones uniquement - ou alors être chassé par ses voisins, jugé encombrant par la prise de ses positions, selon des plaintes de la part de la mairie d’Arusha, lors du report du sommet du 30 novembre, lié à l’absence du Burundi au sommet.
Burundi - Union Européenne - Sécurité
L’Union européenne pas contente de la situation au Burundi
Bruxelles, le 18 décembre 2018 (Net Press) . A travers une déclaration de l’Union européenne rendue publique par son porte-parole, Maja Kocijancic, cette dernière fait une lecture pessimiste à propos de la fermeture du bureau du haut commissariat aux droits de l’homme au Burundi. La rédaction livre ici l’intégralité de la déclaration.
" En demandant au Haut - Commissariat aux Droits de l’Homme de fermer son bureau au Burundi, le Gouvernement burundais rejette un mécanisme de coopération internationale important pour le suivi et le renforcement des droits de l’homme et le rétablissement de la confiance au sein de la population et vis-à-vis de la communauté internationale.
" Ces éléments apparaissent essentiels pour l’avenir du Burundi, comme pour tout Etat membre des Nations Unies. Face au regain de tensions et l’impasse dans le dialogue inclusif, l’apaisement et la recherche de consensus sont plus que jamais nécessaires pour permettre de surmonter durablement les défis actuels et d’envisager la tenue d’élections en 2020 dans de bonnes conditions ".
Burundi - Usa - Coopération
Le Burundi parmi les pays qui ne vont plus bénéficier de l’aide des Etats Unis
Washington, le 18 décembre 2018 (Net Press) . A travers un communiqué rendu public ce 28 novembre 2018, le conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, John Bolton, a annoncé que des pays comme le Burundi, Belarus, Belize, Birmanie, la Chine, les Iles Comores, la République démocratique du Congo, la Guinée Equatoriale, le Gabon, l’Iran et le Laos ne vont plus bénéficier de l’aide des Etats Unis d’Amérique.
John Bolton affirme que ces pays sont classés parmi ceux qui violent massivement les droits de la personne humaine, en plus du trafic humain. L’on apprend également que les Etats-Unis sont révoltés par le fait que ces pays ont des principaux alliés qui sont la Chine et la Russie. Donald Trump est un président qui n’a pas sa langue dans la poche et qui met en vigueur des décisions qu’il vient de prendre, qu’elles plaisent ou pas, pourvu que les intérêts américains soient privilégiés, d’après sa politique d’Amérique d’abord.
C’est ici où le président Donald Trump est imprévisible car, en ce qui concerne le Burundi, Pierre Nkurunziza est le premier président africain qui l’a félicité après sa victoire aux élections de novembre 2016. Fatigué par les pressions de Barack Obama, via son ambassadrice aux Nations Unies de 2013 à 2017, Samantha Power, le président burundais avait bien accueilli la défaite de la démocrate Hilary Clinton, croyant que peut-être les républicains allaient être moins regardants par rapport aux démocrates.
Le président Donald Trump, qui s’exprime rarement sur la situation au Burundi, s’était posé la question de savoir pourquoi le dialogue entre les Burundais ne se passerait pas dans un autre coin de la planète. A défaut d’une réponse à son interrogation, il a tout de même suivi de près la situation des droits de l’homme au Burundi et il vient de prendre une sanction à l’américaine de fermer ses robinets envers ces pays ci-haut mentionnés.
Cette décision ne doit pas être bien accueillie par le pouvoir de Bujumbura qui est souvent convaincu que les pays de la communauté internationale sont bernés par des mensonges et des montages de la part des Burundais à la solde des colons et qui sont qualifiés par Bujumbura d’ennemis de la Nation.
Burundi - Ouganda - Transport
Des scouts ougandais interdits de fouler le sol burundais
Muyinga, le 18 décembre 2018 (Net Press ). La province de Gitega a abrité depuis hier une conférence internationale des scouts des pays de la sous-région. Ainsi, les pays présents dans la future capitale politique du pays sont le Burundi, le Rwanda, le Kenya, la Tanzanie et l’Ethiopie.
Selon des informations en provenance de Kobero, dans la province de Muyinga, plus de 300 scouts ougandais qui venaient prendre part à cette conférence ont été interdits d’entrer au Burundi pendant le weekend dernier et ils ont dû rebrousser chemin. Jusqu’à présent, l’on ne connaît pas les raisons officielles de ce refus pour ces scouts qui étaient majoritairement des élèves.
L’on apprend cependant qu’il y a eu beaucoup de négociations infructueuses entre Bujumbura et Kampala à ce sujet. Mais ces élèves ont fini par être refoulés. Signalons enfin que cette rencontre des jeunes s’étendra sur 5 jours.
Burundi - Administration
Une autre Ong a également fermé ses portes
Bujumbura, le 18 décembre 2018 (Net Press) . Dans sa dépêche d’hier, la rédaction de Net Press a fait savoir qu’il y a deux Ongs étrangères, Handicap International et Avocat sans frontières, qui ont décidé de quitter le pays parce qu’ils ne sont pas en mesure de satisfaire aux conditions posées par Bujumbura pour qu’elles continuent à travailler au Burundi.
L’on vient d’apprendre qu’une autre Ong étrangère, Bibliothèque sans frontières, a également décidé de fermer ses portes au Burundi. Elle pourrait s’installer ailleurs sur décision de son siège.
Burundi - Rwanda - Sécurité
L’armée rwandaise estime que les agresseurs de son pays se sont repliés sur le Burundi
Kigali, le 18 décembre 2018 (Net Press) . L’armée rwandaise fait savoir qu’après une agression de son territoire samedi 15 décembre sur des véhicules de transport rémunérés dans la partie de Rusizi - Nyamagabe de la zone de Kitabi, les assaillants se sont repliés sur le Burundi après avoir perdu deux éléments.
L’armée rwandaise fait savoir également qu’elle a récupéré toutes les personnes qui avaient été kidnappées ainsi que les biens pillés par les agresseurs. Elle rassure les voyageurs, qu’ils ne devraient pas avoir peur d’emprunter la région attaquée car tout est rentré en ordre.
Signalons que trois véhicules de transport ont été brûlées et deux personnes qui étaient à bord ont trouvé la mort sur le champ. Dans sa dépêche de ce 17 décembre 2018, la rédaction se posait la question de savoir ce qui se passe réellement entre le Burundi et le Rwanda au regard de mauvaises relations qui caractérisent ces deux pays dont les capitales sont les plus proches du monde.
La rédaction avait tenté de contacter le porte-parole de l’armée, le colonel Floribert Biyereke sans succès. Ce matin, la rédaction a pu entrer en contact avec lui et il a indiqué que les informations sur la guerre entre le Burundi et le Rwanda est un pur mensonge, un montage grossier.
Il n’a pas donné des détails car, apparemment, il était pris par autre chose. L’on a appris plus tard que tous les axes routiers à Bujumbura étaient pratiquement fermés par les policiers en compagnie des militaires. Les forces de sécurité devaient présenter leurs vœux au président de la République comme cela se fait chaque année.
Burundi - Rdc - Rwanda - Sécurité
Le Fdlr désorienté après la capture de deux de ses dirigeants
Goma, le 18 décembre 2018 (Net Press) . Deux militaires congolais ont trouvé la mort dans des combats qui les ont opposés aux rebelles rwandais des Fdlr après que ses 2 dirigeants eurent été emprisonnés à la frontière entre la République démocratique du Congo et l’Ouganda, selon un communiqué du 17 décembre 2018 du porte-parole de l’armée congolaise au Nord Kivu, major Guillaume Djike.
Selon des informations concordantes, ces combats entre les deux parties ont commencé dimanche au pied du volcan de Mikeno, tout près de la frontière rwandaise. Depuis samedi 15 décembre, des membres des Fdlr qui étaient dans la région ont été arrêtés à une centaine de kilomètres au Nord-est de Goma. D’après ce porte-parole, tout membre des Fdlr doit être renvoyé au Rwanda.
L’emprisonnement de ces deux dirigeants, dont le porte-parole des Fdlr, Laforge Fils Bazeye, a été confirmé par le secrétaire au ministère rwandais des relations extérieures, Olivier Nduhungirehe, via son compte Twitter. Ce dernier a fait savoir que les deux leaders ont eu une part de responsabilité dans le génocide des Tutsi de 1994.
Ces Fdlr avaient un peu avant reconnu qu’ils ont attaqué dans la région de Rubavu (Gisenyi et Ruhengeri selon les anciennes provinces de ce pays) ces derniers jours. Trois militaires rwandais avaient été tués lors de cette agression tandis que les assaillants avaient perdu plus ou moins 9 personnes.
L’on apprend que le président rwandais, aux nouvelles de cette arrestation, a demandé qu’ils soient extradés au Rwanda. L’on ne connaît pas encore la suite qui lui a été réservée mais la Rdc n’est pas contre cette idée, selon toujours ce porte-parole.