Bujumbura, le 28 décembre 2018 (Net Press) . Selon des informations officielles, les populations de la ville de Bujumbura ainsi que celles de l’intérieur du pays sont invitées à une marche-manifestation pour dénoncer le contenu de la correspondance que le président de l’Ouganda, Yoweri Kaguta Museveni, a adressée à son homologue burundais, Pierre Nkurunziza.
Rappelons que le président ougandais est à la fois président en exercice de la communauté est-africaine et médiateur principal dans le conflit burundais. Il avait répondu à une autre correspondance du président burundais et le contenu de l’Ougandais était tout sauf diplomatique. A Bujumbura, le rassemblement des manifestants aura lieu au rond point des Nations unies, dans la zone de Ngagara à partir de 7 heures 30 minutes.
Burundi - Justice
La justice frappe fort des hommes d’affaires proches du pouvoir
Bujumbura, le 28 janvier 2018 (Net Press) . L’on apprend que des gros poissons "cnddfddisants" seraient poursuivis par la justice pour des fraudes qu’ils pratiquent dans leurs importations des marchandises. Celui qui est cité est un homme d’affaires du nom de Nahum Barankiriza, qui serait déjà dans les quatre murs de la prison pour fraude dans l’importation des pagnes. Il avait un comptoir sous douane qui a été saisi avant même qu’il ne soit arrêté puis transféré au service national des renseignements.
Un autre gros poisson qui est cité mais dont l’information ne filtre pas correctement est le nommé Sion Nikobiri qui serait poursuivi pour les mêmes raisons que le premier. Certains disent qu’il est lui aussi entre les mains de la justice mais cette affirmation est démentie par les autres qui avancent une simple comparution au service secret du Burundi.
L’ancien maire de la ville, Evrard Giswaswa, a également été entendu au service national des renseignements, mais pour d’autres raisons. Ceux qui l’interrogent veulent savoir la gestion des fonds lors de la construction de l’hôtel de ville de Bujumbura qui, aujourd’hui, est sur le point d’aboutir. Cet homme, qui avait déjà été locataire de la prison de Mpimba par le passé, est rentrée le même jour.
Il y a en outre des cadres de l’office burundais des recettes, des hommes et des femmes, qui sont également sous les verrous. De leur côté, ils sont accusés de complicité dans la fraude pratiquée par ces hommes d’affaires en n’imposant pas de taxes à aux biens importés des prévenus. Mais une certaine opinion indique qu’ils avaient peur de leur influence au regard de leur position proche du pouvoir.
Enfin, il y a encore des hommes d’affaires plus qu’influents qui sont également cités dans la fraude de leurs produits mais qui ne sont pas du tout inquiétés, du moins pour le moment. Il s’agit de Talouk Bashir, propriétaire de la société "Afritextile" et fournisseur de carburant au Burundi. Il s’agit également d’Olivier Suguru, patron de la société "Savonor".
Burundi - Politique
Pierre Nkurunziza confirme de nouveau son retrait de la course présidentielle prochaine
Ngozi, le 28 décembre 2018 (Net Press) . Le président de la République, Pierre Nkurunziza, qui est en pleine croisade de prières dans sa Ngozi natale, a suspendu ses travaux pour animer ce matin une conférence publique avec les journalistes dans un premier temps et avec les populations ensuite.
A la question d’un journaliste de savoir s’il ne présentera pas sa candidature en 2020, même avec la demande insistante des membres de sa formation politique, il a répondu qu’il a déjà pris sa décision. Il a avoué avoir pris cette mesure après avoir consulté les membres de son parti et que ce verdict est irrévocable.
Une telle question avait été posée à la porte-parole du parti de l’Aigle au pouvoir et Nancy Ninette Umutoni avait recommandé aux journalistes de poser la question à Pierre Nkurunziza en personne, ce qui a été fait ce matin. Peu avant, Pierre Nkurunziza avait indiqué qu’il attend les résultats du congrès et a confirmé son retrait juste après l’insistance d’un journaliste sur la question.
Des opposants intérieurs contactés par la rédaction ont indiqué que Pierre Nkurunziza a répondu de la sorte pour esquiver les pressions montantes de la communauté de l’Afrique de l’Est et de pouvoir bénéficier de l’indulgence de la Cpi. Pour ces opposants, les Imbonerakure ne chantent que cela un peu partout où ils passent, tout comme certains fonctionnaires zélés.
Burundi - - Sécurité - Anniversaire
L’Arevie s’exprime à l’occasion du 15ème anniversaire de l’assassinat du nonce apostolique
Bujumbura, le 28 décembre 2018 (Net Press) . L’Arevie ou l’action pour le respect de la vie humaine, vient de sortir une déclaration à l’occasion du 15ème anniversaire de la mort de Mgr. Michaël Aidan Courney, en date du 29 décembre 2003. Il venait de rencontrer les autorités religieuses, politiques et militaires dans le diocèse de Bururi.
Pour cette action, le Burundi a été la première nation à s’abreuvoir du sang d’un représentant du pape alors qu’il est le plus catholique d’Afrique aussi bien en termes statistiques qu’en pratique réelle de la foi chrétienne d’obédience romaine. Infatigable esprit missionnaire, il avait fait libérer feu Mgr. Joseph Nduhirubusa enlevé par les rebelles du Cndd-Fdd en date du 17 mai 2002.
Pour l’Arevie, nous devrions avoir l’obligation de prier et de témoigner pour lui, en souhaitant que son exemple et son sacrifice portent des fruits de paix dans notre pays et dans toutes les autres régions marquées par la violence ou les conflits dans le monde.
Il faut, poursuit-il, appuyer et pérenniser la mémoire et les œuvres de ce pasteur, de s’inspirer de sa vision prophétique pour édifier un monde plus humain pour tous et en tout lieu, de créer un espace de dialogue, de s’engager dans le combat pour la dignité et le bien-être de l’homme par la promotion de la paix, de la justice sociale et du développement.
La mort de Michaël Courtney rappelle celles des autres étrangers de marque qui ont été assassinés dans notre pays, à savoir l’ancien représentant de l’Unicef, l’ancien représentant de l’Oms, l’agente de l’Ong Action contre la faim, une Sœur croate, un Italien et l’assassinat sauvage de trois Sœurs italiennes en septembre 2014.
Rappelons que trois ans plus tôt, le 28 décembre 2000, une autre Anglaise, Charlotte Wilson, avait trouvé la mort à Mageyo, sur la route Bujumbura - Bugarama. Cet assassinat avait été imputé au Palipehutu - Fnl encore au maquis et le frère cadet de la victime, Richard Wilson, avait tenté de poursuivre son président de l’époque, Agathon Rwasa, sans succès. Il avait même produit un ouvrage "Titanic Express" où il parle de la mort de sa sœur.
Revue annuelle de la presse, janvier 2018 (suite et fin)
22 janvier 2018
Du poisson d’avril au mois de Janvier. Des informations relayées par plusieurs medias sociaux indiquent qu’il y a un Yéménite qui aurait quitté la capitale de son pays dit « monarchie pétrodollars" à moto pour arriver au Burundi et qui invitaient les medias à couvrir cet évènement ce lundi à 10 hoo au centre culturel islamique, une information vite démentie par les employés de la manne du ciel du feu Mouammar Kadhafi. Selon nos sources, plusieurs medias s’y étaient rendus pour s’enquérir de ce périple impressionnant et pourquoi pas poser des questions en rapport avec l’état de santé des jeunes filles et femmes qui sont vendues dans ce pays, constituant ainsi la nouvelle Gorée du Sénégal. Rappelons que lors de l’esclavage, un homme se vendait comme une chèvre livrée dans le marché dit « Vyerwa « en commune Gashikanwa de la province de Ngozi. Un mouvement anormal des journalistes sur le centre culturel islamique a attiré nombreuses curiosités qui se demandaient de quel évènement se passera sur ce centre. Des medias qui étaient sur place s’interrogent sur ce qui trame derrière ce poisson d’avril au mois de janvier.
23 janvier 2018
Burundi : parmi les 10 pays des labeurs et des malheurs non chantés, estime le rapport de l’Ong Care International. Dans un rapport rendu public ce lundi le 22 janvier 2018, l’Ong Care international indique que le Burundi figure parmi les 10 pays de la planète sous le seuil des labeurs, des pleurs et des malheurs. Cette Ong cite d’autres pays comme la Corée du Nord, le Pérou , le Mali , Erythrée, Tchad, le Niger, Cameroun, Vietnam, etc. Le rapport précise que la crise que traverse le pays, les mauvaises conditions de vie de la population et des réfugiés éparpillés dans les pays limitrophes seraient à la base de ce rapport. Nos sources indexent aussi la Corée du Nord comme une contrée victime d’une tyrannie monstrueuse et la guerre mondiale en gestation. De son côté, le directeur général du haut-commissariat pour les réfugiés, Fillippo Grandi, indique que dans ces pays cités, résident la pauvreté, la mauvaise gouvernance et les effets dus au changement climatique.
24 janvier 2018
Le sommet du Comesa prévu pour le mois d’avril à Bujumbura. Le secrétaire général du Comesa, marché commun des pays de l’Afrique australe et orientale, Sindiso Ndema Ngwenya, vient d’atterrir à Bujumbura ce mercredi 24 janvier 2018. Il doit rencontrer les autorités burundaises à commencer par le premier d’entre elles, Pierre Nkurunziza. A l’aéroport de Bujumbura, il a déclaré que cette-fois c’est officiel, qu’il vient pour la préparation du 20ème sommet de ce marché aura bel et bien à Bujumbura du 18 au 19 avril 2018. Mais un peu avant cela, il y aura d’autres activités, notamment des experts, des ministres des relations extérieures ainsi que des chefs d’Etat et l’on prévoit que toutes ces activités se dérouleront du 9 au 19 avril 2018. Signalons que le Comesa est composé de 19 pays en plus de la Somalie qui sera de nouveau membre du marché et que la Tunisie va également intégrer le Comesa à cette date. Le président de la commission chargée de préparer le 20ème sommet du Comesa, Zephilin Maniratanga, dans un point de presse, a indiqué que la tenue de ces assises va raffermir des relations d’amitiés entre les différents pays qui composent le Comesa. Ce sera une occasion pour eux de constater l’amélioration des conditions sécuritaire du pays. Zephilin Maniratanga indique que la tenue de ce sommet va profiter également au trésor public ainsi qu’aux opérateurs économiques.
25 janvier 2018
La Parcem tire une sonnette d’alarme sur l’extraction des minerais au Burundi. Dans une conférence de presse animée ce matin, le directeur exécutif de l’Ong "Parole et Action pour le réveil de la conscience et le changement de la mentalité (Parcem), Faustin Ndikumana, tire une sonnette d’alarme sur l’extraction des minerais et la gestion des fonds issus de cette exploitation. Il dit que l’attribution des marchés pour l’exploitation de ce minerais par des sociétés étrangères devrait être émaillée de transparence. Il a ajouté que les fonds issus de cette exploitation devraient être orientés dans des secteurs utiles à la population et non les affecter dans un budget de consommation qui se converge vers l’aisance des personnalités publiques. Ainsi, ces fonds devraient être validés par le ministère de l’environnement, l’office burundais des recettes et le ministère des finances pour leur utilisation.
26 janvier 2018
Il y a cinq ans ... il y a vingt ans ... La fin du mois de janvier évoque plusieurs souvenirs plutôt malheureux dans la vie des hommes, aussi bien individuellement que collectivement. L’on sa rappelle par exemple qu’il y aura cinq ans jour pour jour, le marché central de Bujumbura venait de se réduire en cendres suite à un incendie qui l’a totalement calciné. Cétait dans la matinée du 27 janvier 2013. Tout le monde assistait impuissant le marché en train de brûler jusqu’au secours d’un pays voisin, le Rwanda qui a également échoué. Certains des commerçants qui avaient des biens dans ce marché ont déprimé tandis que les autres ont emprunté le chemin de l’intérieur du pays, chez eux, suite à une perte sèche subie ce jour-là. Ce fut également des confrontations entre les banques et leurs clients qui venaient de voir leurs biens prendre feu. Jusqu’à présent, 5 ans plus tard, la place n’est pas encore reconstruite. En date du 28 janvier prochain, 20 ans se seront écoulés après la mort du ministre de la défense, le colonel Firmin Sinzoyiheba, alias Kagajo. C’était le 28 janvier 1998 quand l’avion à bord duquel se trouvait ce ministre, à destination de Gitega, s’est heurté contre un arbre à 10 km de haut, pour reprendre les propos du parti Parena, qui ne portait pas ce ministre dans son cœur pour le fait qu’il a fait revenir Pierre Buyoya aux affaires alors que l’ancien président Jean Baptiste Bagaza, s’apprêtait à "récupérer" son pouvoir.
27 janvier 2018
Un Congolais réfugié à Rumonge décède Dans nos éditions antérieures, nous faisions état des Congolais et des Burundais dans une moindre mesure qui prennent fuite vers Rumonge et Makamba. Ils fuient les affrontements entre les rebelles Mai Mai et les forces armées de la Rdc, Fardc. Ils arrivent par milliers depuis mercredi 24 janvier 2018 dans les deux provinces qui ne font que demander de l’assistance aux humanitaires partout où ils se trouvent pour sauver des vies car les réfugiés atteignent actuellement le chiffre de 6.000 personnes. Au moment où nous mettons sous presse, nous apprenons qu’un réfugié congolais a trouvé la mort dans l’hôpital de cette province. Plusieurs personnes sont atteintes de maladies de fièvre, de diarrhée et de vomissement.
29 janvier 2018
Elle avait essayé de lire entre les lignes. La mère du héros de la démocratie, Melchior Ndadaye, connue sous le nom de Thérèse Bandushubwenge, s’est éteinte ce samedi 27 janvier 2018 à plus de 90 ans dans l’un des hôpitaux de la capitale Bujumbura. C’était suite à une longue maladie d’« asthme ». Cette brave maman disait à tous les medias qui lui tendaient les micros qu’elle avait peur de quitter cette terre sans connaitre la lumière sur l’assassinat de son fils, feu président Melchior Ndadaye. Ironie du sort, elle vient de partir pour l’Eternité sans que la justice burundaise ne tire les choses au clair.
30 janvier 2018
Feu au ministère de l’environnement. Il était midi et 30 minutes quand, à partir de leur bureau, les reporters de Net Press ont entendu les sirènes d’un camion extincteur de la police, se dirigeant précipitamment vers la Cathédrale Regina Mundi. Sortis de leur bureau, ils ont vu une fumée noire en l’air dans les parages de cette église et ils ont dépêché un parmi eux qui s’est rendu sur les lieux. A son arrivée, il a constaté que ce n’était pas la Cathédrale qui était en difficultés, mais plutôt un appartement du ministère de l’environnement, derrière l’église, qui sert de stock- magasin, qui a pris feu. C’était également la direction générale de l’Ecosat logée au ministère de l’environnement qui a vu ses bureaux attaqués par l’incendie. Selon des fonctionnaires de ce ministère qui prenaient une pause, ce stock-magasin contenait des archives des parcelles de la ville de Bujumbura. Sur place, il était difficile de connaître les dégâts causés par cet incendie car des éléments de la police, fortement présents, ont empêché tout accès audit ministère. A un certain moment, ils ont repoussé non sans violence les foules, devenues de plus en plus nombreuses, jusqu’au boulevard du Japon, sur la route goudronnée. C’est à ce moment que notre reporter a trompé la vigilance des policiers en entrant à l’institut des sciences agronomiques du Burundi, Isabu, tout proche. Les fonctionnaires ont indiqué à notre reporter qu’à partir de leur bureau, ils ont vu le feu monter dans la salle du magasin. Contacté par la rédaction, un cadre de ce ministère a indiqué que le feu a attaqué les bâtiments en provenance du compteur de la Regideso. Malgré l’intervention rapide de la police de protection civile, d’après toujours notre interlocuteur, le feu n’était pas encore maîtrisé vers 14 heures et que plusieurs archives ont été réduites en cendres.
31 janvier 2018
Fouille-perquisition dans la prison de Gitega. Très tôt le matin, vers 6 heures, des éléments de la police se sont introduits dans la prison de Gitega pour une fouille-perquisition. Plusieurs articles ont été saisis comme des téléphones Android, de simples téléphones, des bouteilles vides de la boisson Amstel, une corde, des chargeurs, des couteaux, des cartes Sim, des clous et des tiges de fer à béton pour construction. Les informations en provenance de cette prison ne renseignent pas s’il s’agit d’une fouille-perquisition de routine ou s’il s’agit d’une opération faite suite à des informations reçues par la police dans cette entité administrative. L’on sait que dans les différentes prisons, il y a une catégorie de détenus appelés communément "informateurs" qui renseignent la direction sur tout ce qui se passe à l’intérieur de la prison, des fois avec mensonges ou exagération malheureusement.
La rédaction de l’agence Net Press souhaite à son aimable lectorat une joueuse fête de Noël et une heureuse année 2019. Elle lui souhaite également une bonne santé, une prospérité dans ses entreprises ainsi que le bonheur dans sa famille, restreinte comme élargie.
La rédaction