Kigoma, le 12 janvier 2019 (Net Press) . Selon des informations en provenance du pays de Mwalimu Julius Nyerere, les Burundais vivant dans des camps de réfugiés, surtout à Nduta, observent des mouvements suspects aussi bien le jour que la nuit. Des hommes non identifiés s’introduisent dans la zone I de ce camp et violentent ceux qui montent la ronde. L’on évoque également l’abattage des bêtes qu’ils mangent au vu et au su de tout le monde. Les réfugiés demandent que ce camp soit sécurisé, surtout ceux qui doivent sortir de ce site pour des travaux champêtres.
Par ailleurs, les médias de ce pays parlent de l’introduction des habits, plus de 1.000 au total, qui ressemblent étrangement aux effets militaires, ceux qu’on appelle communément "taches taches" ou tenues de combat. Il semble qu’ils auraient été fournis par une organisation qui travaille avec le Hcr. Les autorités tanzaniennes indiquent qu’il est normalement interdit de distribuer de tels habits aux civils.
Dans la province septentrionale de Ngozi, plus précisément dans la commune de Marangara, un certain Barinakandi a été tué par des gens qui n’ont pas été identifiés. Les informations à la disposition de la rédaction font part de la vente de bananes par cet homme dans la commune de Nyamurenza et qu’au retour, il aurait demandé à des personnes qui étaient sur place de l’aider à traverser une rivière.
C’est dans ce contexte que ces hommes se sont précipités sur lui et l’ont battu jusqu’à ce que mort s’ensuive. L’on apprend que des enquêtes sont déjà en cours et que 7 personnes suspectées, dont 5 chefs de collines, ont été déjà arrêtées.
Burundi - Administration
De la grogne chez les transporteurs !
Bujumbura, le 12 janvier 2019 (Net Press) . Les tri cyclistes, les motards et les taxis vélo grognent que leurs associations sous la marionnette du parti au pouvoir, les prennent de force pour aller participer aux différentes manifestations organisées par la mairie de Bujumbura et ce, sans payement des frais de carburant, ce qui occasionne beaucoup de pertes pour ces transporteurs.
Très remontés, certains vont jusqu’à qualifier les manifestations d’"insensées", selon des témoignages recueillis par la rédaction. Certains se plaignent que ces manifestations leur coûtent énormément. Pour l’un d’entre eux, la rafle se fait très tôt le matin pour aller effectuer des manifestations au centre-ville de Bujumbura, des fois sans connaitre les motifs de la manifestation. Ce qui est marrant, poursuivent-ils, ils n’obtiennent rien en contrepartie, d’où un conflit ouvert avec les propriétaires des engins, faute de versements bancaires.
D’autres affirment que celui qui ne se présente pas à ce genres de manifestations publiques doit verser une amende de 20.000 de nos francs, une somme versée respectivement à l’Amotabu et à l’Atobu, deux de leurs organisations dont l’utilisation reste opaque. Ceci est une grande perte pour les familles qui survivent à la sueur des chefs des ménages.
Ces transporteurs demandent que le gouvernement burundais puisse ouvrir les portes qui mènent au centre-ville pour y vaquer à leurs activités quotidiennes et qu’en contrepartie, ils répondront aux différentes manifestations organisées par Bujumbura pour s’insurger contre tout ce qui ne lui plaît pas.
Burundi - Justice
Et si Egide Nahayo serait détenu pour autre chose ?
Bujumbura, le 12 janvier 2019 (Net Press) . Dans ses dépêches du 9 janvier, la rédaction avait mentionné une information d’un magistrat de la cour d’appel, Egide Nahayo, qui a été arrêté et emprisonné pour s’être assis sur le fauteuil présidentiel après une réunion du conseil supérieur de la magistrature dirigée par le chef de l’Etat.
Une certaine opinion estime qu’il doit y avoir d’autres raisons non évoquées derrière cette incarcération. Pour la même opinion, il y a des gens qui ont posé leurs dos sur le véhicule blindé de l’ancien président Pierre Buyoya et un militaire chargé de sa sécurité leur en a empêché. Il n’y a pas eu de poursuites judiciaires.
La même opinion croit savoir qu’aux Etats-Unis, il y a des touristes qui se rendent dans ce pays pour se prendre des photos juste à côté de la Maison Blanche. Jusqu’à présent, il n’y a jamais eu de problèmes. Elle rappelle par ailleurs qu’au siège des Nations Unies, des journalistes et d’autres touristes se prennent des photos alors qu’ils sont au podium de la tribune de cette institution sans que cela n’alerte le système de sécurité des Etats-Unis.
Il semble que notre ami Egide Nahayo était tout sauf le bienvenu dans le corps des magistrats. Il est présenté comme quelqu’un qui a détruit le syndicat de cette catégorie de fonctionnaires, quelqu’un qui n’hésite pas à critiquer ses collègues auprès des autorités hiérarchiquement supérieures, pour qu’il puisse bénéficier des avantages de service. Selon donc la même opinion, ce qu’il a fait le 10 décembre a été une occasion en or pour ses collègues pour qu’ils le déboutent de ses prétentions.
Burundi - Politique
Et le sort de la plate-forme politique de l’opposition ?
Bruxelles, le 12 janvier 2019 (Net Press) . C’est à peine que la lettre de démission de Frédéric Bamvuginyumvira n’ait été arrivée à destination en même temps que celle du parti politique Kaze-Fdd de Jean-Bosco Ndayikengurukiye. Il évoque lui aussi plusieurs facteurs qui empêchent le Cnared d’atteindre ses objectifs, qui sont entre autres le respect de l’accord d’Arusha.
Pour Kaze Fdd, le Cnared a échoué sur ce plan car le président Nkurunziza a brigué et organisé un troisième mandat contraire à la constitution. Faisant partie de cette plateforme pendant plus de 2 ans, il a décidé de se retirer tout en informant qu’il n’abandonne pas la lutte pour la restauration de la démocratie dans notre pays. Il ne donne cependant aucune information sur la voie qu’il va prendre pour poursuivre son combat.
Au sein du Cnared, l’on minimise l’impact de ces départs en cascade. Selon un communiqué rendu public par le porte-parole de la plateforme ce 11 janvier, Onésime Nduwimana fait savoir que certains membres du Cnared qui annoncent leur retrait n’en étaient plus membres depuis longtemps. Leurs déclarations est une publicité qu’ils se font.
Pour Onésime, le Cnared étant une plateforme et non une coalition, les partis politiques ou les personnalités ont la latitude d’y entrer ou d’en sortir chaque fois qu’ils en ressentent la nécessité. Cette plateforme vise la restauration d’un Etat de droit qui passe par le respect de l’accord d’Arusha et la constitution de 2005 qui en est issue.
A ce titre, il est ouvert à toutes les initiatives des autres forces politiques de l’opposition qui aspirent au même idéal de sauver le Burundi de la dérive du pouvoir de Bujumbura. Pour cela, des actions multiformes sont nécessaires et elles peuvent être menées au sein du Cnared ou ailleurs.
Burundi- Politique
Du rififi au sein de l’Uprona
Bujumbura, le 12 janvier 2019 (Net Press). Dans une correspondance de 10 pages qui date du 6 janvier 2019, le comité central du parti Uprona, dont le cerveau est constitué par Concilie Nibigira ancienne directrice générale de la Mutuelle de la fonction publique, par Anicet Niyongabo et par Tharcisse Nkezabahizi, cadre à la 2ème vice présidence, reproche à l’actuel président du parti Uprona, Abel Gashatsi, la mauvaise gestion et le détournement des patrimoines de cette formation politique aujourd’hui déchiqueté en plusieurs lambeaux. Il exige une démission pure et simple du président endéans 15 jours, ce qu’Abel Gashatsi ne veut pas en entendre parler.
Dans cette correspondance signée par 20 membres de ce parti, 28 fautes lourdes lui sont imputées en 28 mois de gestion de ce parti, ce qui revient à une faute lourde par mois. C’est notamment le détournement des fonds issus d’une location d’une salle de réception (Rwagasore Hall), le refus de réunification des membres de ce parti, la zizanie semée, la vente opaque d’une parcelle de ce parti sise à Kamenge à hauteur de 1 milliard de nos francs sans l’aval des organes habilités.
A propos de cette vente, le président aujourd’hui contesté reconnaît uniquement 700 millions de nos francs en plus du détournement de 8 millions par mois alloués aux locations des bâtiments de ce parti éparpillées en zone urbaine de Bwiza, la vente opaque d’une parcelle sise au boulevard de l’Uprona. Cette correspondance cite par ailleurs l’exemple d’un compte bloqué de 100 millions FBU que le président du parti aurait détourné sans l’aval du comité central du parti.
De son côté, le président du parti Uprona, Abel Gashatsi, président en difficultés, n’entend pas remettre le tablier et ajoute que toutes ces accusations portées contre lui sont insensées et affirme que le patrimoine du parti Uprona sont cogéré par trois personnes le président, le secrétaire général et sous la supervision du comité d’orientation.
Abel Gashatsi clame haut et fort que la vente de ces parcelles a été autorisée par le comité d’orientation dont font partie Concilie Nibigira et Anicet Niyongabo et ajoute qu’a la veille du rendez –vous électoral de 2020, beaucoup d’appétit apparaît chez les gros poissons de cette formation politique, souvent incompétents, qui ne cotisent même pas et qui n’accompagnent pas les activités de cette formation politique. Ils ont peur des élections de 2020 car ils pourraient déchanter, d’où ils cherchent à se positionner un peu n’importe comment.
Mais ce que semble avoir oublié le président de l’Uprona, c’est que tous les présidents de la formation qui ont été démis de leurs fonctions ont toujours organisé une résistance, attaquant leurs détracteurs d’incompétents, d’opportunistes, exactement comme le fait aujourd’hui Abel Gashatsi. Il faut donc qu’il comprenne que la fonction qu’il occupe comporte un gâteau que tous les gestionnaires de l’Uprona ont toujours dégusté en toute illégalité et en toute impunité.
Burundi - Médias
L’Ong locale Parcem s’exprime sur le fonctionnement des médias
Bujumbura, le 12 janvier 2019 (Net Press) . La Parcem a tenu un point de presse dans la matinée de ce 11 janvier où le sujet traité intéressait au plus haut point les journalistes : la presse. En bref, il demande au conseil national de la communication traite les médias sur un même pied d’égalité.
Faustin Ndikumana, président de cette Ong locale, a demandé au Cnc d’éclaircir sur les punitions retenues contre la BBC et la VOA. Initialement, ces sanctions devaient durer 6 mois mais rien n’a été dit depuis que ce délai a expiré. Par ailleurs, l’on a toujours parlé de la réouverture prochaine de la radio Bonesha, mais elle est toujours fermée.
Par ailleurs, poursuit-il, la tendance aujourd’hui est de faire de la Rtnb un médium du parti alors que même les opposants ont droit de cité car c’est un médium public. Il y a également la radio Rema qui accueille uniquement des gens proches du pouvoir. Il a fait savoir que dans un proche avenir, cette Ong va mettre en place un système de monitoring sur le fonctionnement des médias et du conseil national de la communication.
Revue annuelle de la presse, juin 2018
1er juin 2018
Le gouvernement de Bujumbura contre Michel Kafando. Nous venons de l’apprendre à l’instant même, il est prié à tous les gouverneurs de provinces de ce pays d’autoriser une marche-manifestation aux chefs-lieux de toutes les provinces du pays en vue de s’inscrire en faux contre les propos mensongers de Jean Michel Kafando au conseil de sécurité des Nations Unies et tous les ennemis de notre pays. Cela se fait sur demande pressante de la population burundaise. Il est prié à cette occasion aux gouverneurs et à tous ceux qui sont concernés de mobiliser les populations. La marche-manifestation aura lieu ce samedi 2 juin 2018. Selon les mêmes informations, il pourrait y avoir à Bujumbura une veillée à la place de l’indépendance où ceux-là seront rejoints par d’autres manifestants à 7 h30 demain, heure du départ vers le rond point des Nations Unies. Le gouvernement du Burundi risque d’entrer en conflit avec le pays dont Michel Kafando est originaire d’autant plus que ses populations sont fâchées contre la position des parlementaires burkinabé qui, de passage à Bujumbura dans le cadre de l’union parlementaire africaine, avait soutenu le régime de Bujumbura. Les mêmes populations avaient vu en ce geste le boycott des efforts déployés par l’ancien président du Burkina Faso et elles entendaient poursuivre l’affaire jusqu’à savoir si l’initiative est du parlement burkinabé ou des délégués présents à Bujumbura.
2 juin 2018
Trente-cinq Burundais fuient chaque jour, selon le Hcr ! Le haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés affirme que 35 Burundais fuient chaque jour vers la Rwanda, dans un communiqué rendu public ce 27 mai 2018. Selon ce communiqué, une large majorité des gens qui fuient proviennent des provinces frontalières avec le pays de Paul Kagame ainsi que la ville de Bujumbura. La même source indique que 66 % de ces réfugiés sont accueillis au camp de Mahama et les autres sont éparpillés dans la ville de Kigali, de Nyanza et de Butare ainsi que dans d’autres coins du Rwanda. L’on saura que depuis le mandat controversé du président Pierre Nkurunziza, le Hcr annonce que 5121 ont été accueillis sur le sol rwandais. Cette version est souvent contestée par Bujumbura qui accuse par ailleurs le Hcr de ne jamais déclarer les réfugiés qui rentrent de leur propre gré.
4 juin 2018
La présentation de la nouvelle constitution prévue pour jeudi prochain. Des sources du protocole de la présidence de la République font savoir que la cérémonie de promulgation de la nouvelle constitution ainsi que sa présentation au peuple burundais est prévue le jeudi 7 juin 2018 à 9 heures à Bugendana, en province de Gitega. Selon la même correspondance, tous les gouverneurs, les administrateurs communaux, les partis politiques reconnus par le ministère de l’intérieur et de la formation patriotique, les confessions religieuses et la société civile sont invités à prendre part à cette cérémonie. L’on saura qu’en date du 12 décembre 2017, le président Pierre Nkurunziza avait procédé au lancement officiel de la retouche de la constitution dans cette même commune, sur la colline Nkokora, en province de Gitega.
5 juin 2018
L’Ue au chevet des victimes des inondations au Burundi. L’Union européenne vient de débloquer 350 millions de francs burundais (170.000 euros) en réponse aux inondations survenues au début du mois de mai dans la région de Gatumba au Burundi. Selon le communiqué de l’Union européenne, ces fonds permettront de répondre aux besoins urgents de 700 foyers dont les moyens de subsistance ont souffert des inondations. Selon toujours ce communiqué, l’aide fournie par le biais de ces fonds de l’Ue comprendra l’organisation d’un hébergement, d’une aide alimentaire et de distributions de fournitures de première nécessité comme des couvertures et des moustiquaires, mais aussi l’organisation de services de santé et de protection. Une priorité sera accordée aux enfants de moins de cinq ans, ainsi qu’aux personnes en situation de handicap, aux malades chroniques, aux femmes enceintes ou qui allaitent, et aux personnes âgées sans revenu.
6 juin 2018
L’argentier du pays rassure : le rendez-vous de 2020 sera financé sans l’aide extérieure. Dans une conférence de presse tenue ce mardi 5 juin 2018, le ministre des finances, du budget et de la coopération au développement, Domitien Ndihokubwayo, a rassuré que les élections de 2020 seront financées par les Burundais eux –mêmes à hauteur de 70 milliards de nos francs. Le ministre Domitien Ndihokubwayo affirme que jusqu’au 31 mai 2018, la contribution aux élections s’élevait à 17.205.774.664 de francs burundais.
7 juin 2018
Un responsable de la Régideso au sud du pays interpellé ! Il s’appelle Isaac Miburo, il est l’un des responsables de la Régie de distribution de l’eau et de l’électricité. Il est accusé de tentative de détourner les matériels de la Regideso et il a été arrêté dans la soirée de ce mercredi 6 juin. Selon les témoins, Isaac Miburo avait réquisitionné ces matériels qui devraient être utilisés au Sud du pays et ajoutent qu’ils ont été acheminés dans l’une des maisons située au quartier de Kigobe, au nord de la capitale. Les habitants de cette contrée, qui avaient vu cette scène, ont vite alerté la police, l’informant qu’une camionnette double cabine qui vient de déposer ces matériels éveille beaucoup de soupçons.
8 juin 2018
Le discours du président interprété différemment. Si le discours du président de la République a été suivi à la loupe, c’est beaucoup plus l’aspect qui concernait le mandat qui a focalisé le plus d’attention, aussi bien chez les populations, les hommes politiques que chez les étrangers qui s’intéressent à l’évolution politique et sécuritaire du Burundi. L’opposition en exil dit que « l’ annonce de ne pas se présenter aux élections de 2020 est un piège et qu’en 2015, ce sont les militants qui l’on obligé de se présenter disait –il ! Pour elle, cette pseudo obligation reviendra en 2020 " L’ancien vice-président de la République en exil en Belgique souligne que « le retrait du président Pierre Nkurunziza de la course de 2020 est un petit détail de l’histoire du Burundi. La question de fond reste la mise en place d’un système de gouvernance, le respect de l’Etat de droit et de la démocratie et la mise en place d’un leadership intègre L’opposant Tatien Sibomana de la coalition Amizero y’Abarundi met des doutes sur ces révélations du président Nkurunziza et ajoute qu’en 2015, il a été proposé à la candidature quelques mois avant la course présidentielle. Quelques sujets de la capitale considèrent que son départ en 2020 est une vaste blague pour endormir l’opinion, d’autres considères que le président Nkurunziza ne sera pas loin des décideurs politiques et ajoutent qu’il a l’ambition de devenir le premier ministre pour revenir à la Poutine. De son côté, le vice premier ministre et ministre des affaires étrangères belges, Didiers Reynders, salue l’annonce par le président Nkurunziza de ne pas se représenter au rendez vous de 2020 et demande de respecter le principe de l’alternance démocratique tout en plaidant pour la reprise du dialogue avec les vrais visages de l’opposition burundaise. Pour d’autres enfin, rien n’empêchera la président Nkurunziza de se représenter en 2020 compte tenu de ce qu’il a dit. Et de déclarer qu’il ne peut pas fabriquer une constitution taillée sur mesure pour quelqu’un d’autre. De toutes les façons, un scepticisme est affiché par l’opinion, une façon de démontrer que le discours des officiels ne rassure plus les populations.
9 juin 2018
Le milieu du président obligé de mettre les points sur les i. Après le discours à la Nation du président Pierre Nkurunziza en date du 7 juin 2018, d’aucuns avaient indiqué qu’il y avait des zones d’ombre dans son discours, notamment en ce qui concerne son éventuelle candidature à la tête du pays en 2020. Sur les ondes de la radio Isanganiro, le porte-parole du président de la République, Jean-Claude Karerwa Ndenzako, a été obligé de préciser la vraie pensée du président de la République. D’après lui, le président Pierre Nkurunziza ne sera pas candidat à sa propre succession en 2020. Même si les Bagumyabanga (membres du Cndd-Fdd) le lui demandaient, il ne pourrait pas accepter. En outre, a-t-il poursuivi, le président de la République est prêt à soutenir le nouveau président élu, qui est donc différent de lui. Pour le porte-parole, au niveau du parti Cndd-Fdd, le choix du successeur de Pierre Nkurunziza ne peut poser de problème car ce ne sont pas les candidats qui manquent au parti de l’Aigle. Le journaliste qui lui posait la question a cependant fait savoir que dans la nouvelle constitution, aucune disposition ne l’empêche de se faire élire. Jean-Claude Karerwa Ndenzako a répondu que malgré cela, le président Nkurunziza n’entend pas briguer de nouveau mandat en 2020.