Muyinga, le 16 février 2019 (Net Press) . Une dizaine de policiers sont incarcérés depuis la soirée de ce jeudi 14 février dans le cachot du commissariat de la police à Muyinga. Selon des informations en provenance de cette contrée, ils sont partis en patrouille à l’insu de leurs supérieurs hiérarchiques.
Ils sont partis sur le site d’exploitation d’or dans la zone de Munagano et ils sont rentrés dans tous leurs états, sans leur appareil de communication. Les mêmes sources précisent que plus tard, ledit appareil a été retrouvé mais que les policiers sont restés enfermés pour des raisons d’indiscipline.
L’indiscipline chez certains policiers s’observe également en dehors de Muyinga car des fois, on les voit, en tenue civile, en train de prendre par force des produits des commerçants ambulants dans plusieurs coins de la ville de Bujumbura, à titre d’exemple. Même les professionnels des médias sont parfois victimes de cette indiscipline, ce ne sont pas Théodore Ntunga et Pascal Butoyi qui diraient le contraire.
Il n’est pas non plus rare de voir que des populations lancent des pierres à l’endroit des policiers, surtout dans les quartiers où des éléments de la police les trouvent pour leur demander de l’argent. Ces pratiques se font souvent dans les zones de Rohero mais également de Bwiza.
Burundi - Politique
Que devient la coalition Amizero y’Abarundi ?
Bujumbura, le 16 février 2019 (Net Press) . Avec l’agrément du nouveau parti d’Agathon Rwasa ce 14 février 2019, la rédaction a contacté le porte-parole d’Amizero y’Abarundi, Tatien Sibomana, pour connaître le sort de ladite coalition. Il a indiqué que les membres de la coalition ont intégré les institutions et que la coalition devra exister jusqu’à une nouvelle législature issue des élections.
En ce qui le concerne, il devra tout faire pour réintégrer l’Uprona surtout que son camp a gagné le procès depuis novembre 2018. Il a tenu à rappeler que la coalition était née du fait que le pouvoir sabotait les activités de l’Uprona et du Fnl d’Agathon Rwasa. Au regard de la constitution, des Upronistes et des Fnl se sont mis ensembles pour créer cette coalition.
A la question de savoir s’il restera porte-parole d’Amizero y’Abarundi, il a répondu qu’il est loisible de parler pour la coalition ou pour l’Uprona comme il le faisait avant que le gouvernement ne torpille ses activités comme parti politique.
Burundi - Environnement
Des populations ici et là sous une peur bleue de voir leurs maisons détruites
Bujumbura, le 16 février 2019 (Net Press) . La rivière Ntahangwa devient une menace sérieuse contre les populations et les constructions riveraines du fait qu’elle draine une bonne partie des terrains. Selon des informations sur place, il y a même quelques maisons qui sont à deux doigts d’être détruites.
Le problème, selon les habitants, c’est que les terrains glissent aussi bien du côté de Kigobe que de celui de Nyakabira. Dans le secteur de l’environnement, il vaut prévenir les catastrophes car s’il faut réparer les casses, cela devrait engager des frais colossaux, selon des spécialistes de l’environnement.
Un problème similaire se remarque également dans la province de Muyinga, au quartier dit Gakashi où 8 maisons se trouvent tout près d’un ravin de 20 mètres de profondeur. Les autorités locales sont au courant de cette situation et les populations, désespérées, attendent une délocalisation qui tarde à se concrétiser.
Burundi - Sécurité - Droits de l’Homme
La justice burundaise inquiétée par un activiste des droits de l’homme !
Bujumbura, le 16 février 2019 (Net Press) . Dans un point de presse tenu ce vendredi 15 février 2019, le procureur général de la République, Sylvestre Nyandwi, a indexé Pacifique Nininahazwe, président du forum pour la conscience et le développement (Focode), comme étant le cerveau du documentaire de la chaîne britannique BBC dénommé "Kamwe Kamwe, inside Burundi’s killings machine".
Sylvestre Nyandwi a affirmé que ce documentaire de la BBC est une mise en scène orchestrée par Pacifique Nininahazwe à la recherche des preuves de tortures à présenter devant la cour pénale internationale dans le but d’incriminer des autorités burundaises. Sylvestre Nyandwi accuse cet activiste des droits humains d’être derrière ce montage pour que la cour pénale internationale poursuive les autorités de Bujumbura.
Sylvestre Nyandwi fait savoir que Pacifique Nininahazwe, dans le montage de ce film, travaillait de concert avec un certain Patrick Mugwaneza, arrêté dernièrement et qui tout a dévoilé. De son coté, ce dernier, qui est détenu au service national des renseignements, devant le parterre des journalistes, s’est inscrit en faux contre les propos du procureur général de la République.
Il a affirmé avoir été recruté par quelqu’un qui s’est fait passer pour un ancien du SNR pendant qu’il était en Ouganda pour témoigner devant 2 journalistes de la BBC, une certaine Charlotte et Maude. Elles étaient accompagnées d’Eloge Willy Kaneza, journaliste burundais travaillant pour la Voix d’Amérique, comme interprète. En échange, il devrait avoir un exil à l’étranger mais cela n’a pas été le cas.
Patrick Mugwaneza, menotté devant la presse. a donné des révélations paradoxales aux yeux des journalistes présents au service national des renseignements. Il expliquait que c’est la même personne qui l’a recruté pour jouer dans ce film de la BBC et également, selon toujours lui, qui l’’a dénoncé auprès de la police burundaise. Il a conclu qu’il n’a pas vu Pacifique Nininahazwe et ne l’a jamais vu ni entendu dans ce documentaire.