Bujumbura, le 18 février 2019 (Net Press) . Des sources dignes de foi indiquent que des armes ont été saisies samedi matin, le 16 février, à l’endroit dit Kamesa au Sud de la capitale économique. Précisions que cette dernière localité se trouve dans la zone de Kanyosha, commune Muha.
Les mêmes sources d’information poursuivent que ces armes, des fusils de type Kalachnikov, étaient cachées dans un sac de haricot que transportait un bus de transport en commun qui se rendait à Bujumbura en provenance de la province de Makamba, dans la commune de Kayogoro.
Deux hommes soupçonnés d’être derrière ce chargement des fusils ont été interpellés juste à Kamesa. Il semblerait qu’il y avait filature de ce minibus depuis Kayogoro par un pickup militaire qui avait eu vent de cette information. L’on ne connaît pas encore le sort des personnes arrêtées, ni l’endroit où ils auraient été amenées après leur arrestation.
Nous apprenons également que trois personnes ont été assassinées la semaine dernière dans différentes localités. Parmi les victimes, un homme décapité dont la tête est la seule partie découverte. Un autre homme assassiné et dont le corps sans vie a été retrouvé à Cibitoke n’a pas été identifié.
L’on a évoqué également la saisie flagrante de plusieurs armes à feu aux domiciles de membres influents des Imbonerakure à Kirundo. Malgré cette saisie, les détenteurs de ces armes ont été libérés après quelques jours de détention et aucune poursuite n’a été engagée, une situation déplorée par les habitants de Kirundo non membres du Cndd-Fdd.
L’on apprend enfin que du côté du Sud du pays, des maisons ont été détruites dans la province de Makamba, sur la colline Gatabo. Les ressortissants de cette localité demandent plus de sécurité des personnes et de leurs biens, surtout qu’ils soupçonnent que les malfaiteurs proviennent de cette province même.
Burundi - Justice - Sécurité
Une interpellation après l’agrément !
Cibitoke, le 18 février 2019 (Net Press) . Six membres du congrès national pour la liberté, Cnl, le parti du premier vice-président de l’assemblée nationale, Agathon Rwasa, nouvellement agréé par Bujumbura, ont été interpellés sur la colline Muyange, en commune Mugina et en province de Cibitoke par les jeunes membres du parti au pouvoir, les Imbonerakure.
Selon nos sources, ces fidèles d’Agathon Rwasa ont été accusés de tenir une réunion nocturne. Les habitants de cette entité administrative déplorent ces arrestations qu’ils qualifient d’abusives d’autant plus que ces derniers ont été arrêtés dans la nuit de ce samedi et sans mandat. Des sources policières de Mugina indiquent que ces fidèles du Cnl sont détenus pour une enquête préliminaire.
Burundi - Somalie - Diplomatie
Le président somalien dans nos murs
Bujumbura, le 18 février 2019 (Net Press) . Selon des informations concordantes, le président somalien, Mohamed Abdullahi Mohamed, est attendu à Bujumbura ce 18 février 2019 où il compte rencontrer les plus hautes autorités burundaises, à commencer par la première d’entre elles, Pierre Nkurunziza.
Quand bien même la rédaction ne connaît pas son agenda, il est fort à parier que la question du retrait de 1.000 militaires burundais de la mission de maintien de la paix en Somalie dominera les discussions entre les deux parties. L’on sait que les Burundais étaient craints dans ce pays, ce qui pourrait pousser les terroristes Al Shabab à reprendre les positions des militaires burundais et menacer de nouveau la sécurité de la Somalie.
En outre, la décision de retrait de ces militaires burundais a été prise par l’Onu et l’Union africaine, d’où les deux pays, au regard de leur poids sur l’échiquier politique africain et mondial, risquent de ne rien changer malgré cette rencontre au plus haut niveau. Par ailleurs, cette mesure prise tient compte d’un bras de fer engagé entre le Burundi et le reste de la communauté internationale où ce pays refuse certaines propositions, arguant qu’il est souverain.
Burundi - Education
Grève à l’école indépendante de Bujumbura
Bujumbura, le 18 février 2019 (Net Press) . Nous apprenons que ce matin, les élèves de l’école indépendante étaient dans la cour au moment où les enseignants discutaient dans les différentes salles. Il y avait donc grève de ces derniers car, semble-t-il, la direction ignore trop leurs revendications.
Ils avaient demandé que leurs salaires soient revus à la hausse, consécutivement à la mise en catégorie A de cette école par le ministère ayant l’éducation dans ses attributions. Comme il y avait l’assemblée générale des parents en date du 27 janvier 2019, ils ont attendu que les autorités de l’école posent ce problème, mais en vain.
Cet arrêt des cours est cependant interprété différemment par les syndicalistes et la direction. Pour les premiers, il fallait montrer leur sentiment de mécontentement car la direction ne fait pas attention à leurs doléances. Mais pour cette dernière, il s’agit d’un mouvement insurrectionnel car l’on n’improvise jamais un mouvement de grève à l’école.