Makamba, le 20 février 2019 (Net Press) . Les prénommés Shabani et Bonaventure, tous membres du congrès national pour la liberté Cnl, nouvellement agréé, accusés d’être derrière le meurtre d’un certain Raphaël Bazahica, tué mardi 12 février sur la colline Butare, ont été interpellés sur la colline Kabizi, zone de Mugeni, commune Kayogoro, en province de Makamba.
Selon des sources sur place, les deux militants de ce parti sont au cachot du commissariat communal de la police de Kayogoro au Sud du pays, mais les responsables de cette formation politique en province de Makamba dénoncent des actes d’intimidation infligés à ces membres, tout en demandant la libération sans conditions de ces deux militants.
Burundi - Justice
Les officiers supérieurs accusés du meurtre de Melchior Ndadaye à la barre
Gitega, le 20 février 2019 (Net Press) . Un général et 4 colonels des anciennes forces armées burundaises, Fab, à savoir Célestin Ndayisaba alias Kibadashi, Gabriel Gunungu, Laurent Niyonkuru et Anicet Nahigombeye, ont comparu devant la chambre de conseil de la cour suprême de Gitega ce 20 février 2019.
Selon des sources fiables en provenance de Gitega, ces hauts gradés de l’armée en retraite sont poursuivis pour trois infractions à savoir l’"attentat contre le chef de l’Etat", l’"attentat contre l’autorité et attentat tendant aux massacres" ainsi que la "dévastation et pillage". Les mêmes informations précisent que les 4 prévenus étaient assistés par leurs avocats.
La décision de libération conditionnelle ou de maintien de la détention sera rendue publique endéans 48 heures. Rappelons que les quatre anciens officiers de l’armée avaient été arrêtés en décembre 2018. Ils avaient été arrêtés à leurs domiciles un samedi matin. Un autre civil, François Ngeze, lui aussi inculpé dans le même dossier, a comparu sur sa chaise roulante.
Notre source d’informations ne précise pas cependant s’il s’agit de la première comparution ou pas, ce qui serait une violation de la loi en cas d’affirmative. Des informations concordantes indiquent que les rumeurs d’arrestation avaient circulé quelques semaines avant, mais ces derniers avaient minimisé l’information.
Burundi - Somalie - Politique
Le retrait des troupes burundaises en Somalie mal accueilli par Bujumbura
Bujumbura, le 20 février 2019 (Net Press) . Au terme de la visite du chef d’Etat somalien au Burundi ce 19 février 2019, une conférence de presse conjointe des deux présidents somalien et burundais a été animée. Le président Pierre Nkurunziza a affirmé avoir mal accueilli la récente mesure de la commission paix et sécurité de l’Union africaine de retirer 1000 militaires burundais de la mission de maintien de la paix en somalie, Amisom.
Pierre Nkurunziza a déclaré que lors de l’entretien avec son hôte somalien, les deux chefs d’Etat se sont convenus de convoquer une réunion des pays qui ont envoyé ces troupes en Somalie pour que cette décision soit revue et orientée d’une manière qui satisfait tout le monde .
De son côté, le président somalien a salué la contribution des troupes burundaises dans la libération de la capitale Mogadiscio des mains du groupe terroriste d’El Shabab et a fait savoir que le Burundi et d’autres pays contributeurs des troupes feront partie de l’histoire de son pays, une histoire qui aura permis de trouver des solutions africaines aux problèmes africains.
L’on saura que le Burundi a envoyé plus de 5 000 hommes en mission de maintien de la paix (Amisom) depuis 2007. D’autres pays contributeurs sont l’Ouganda, le Kenya, l’Ethiopie et le Djibouti. Aux dernières nouvelles, nous apprenons que les premiers éléments des militaires burundais devront quitter ce pays demain le 21 février 2019.
Rappelons que le président somalien, Mohamed Abdullahi Mohamed, est le deuxième de ce pays à effectuer une visite officielle au Burundi depuis 2007 avec comme objectif d’exprimer son appréciation aux prestations des militaires burundais dans ce pays dans le cadre du maintien de maintien de la paix.
Burundi - Mines
Muyinga, les résidents et la société d’exploitation d’or en conflit ouvert
Muyinga, le 20 février 2019 (Net Press) . Des orpailleurs de ma province de Muyinga, plus précisément des collines Masaka, Butihinda et Rukira sont en conflit ouvert avec une société dénommée African Mining Limited. Celle-ci est cependant agréée par le gouvernement de Gitega avec mission d’exploitation de l’or et des minerais associés au site de Masaka.
Selon des informations dignes de foi, le problème entre les orpailleurs et cette société tient du fait que cette dernière a étendu son champ d’action, allant jusque sur les sites occupés par des orpailleurs locaux. Ces derniers qui n’entendent pas d’être appauvris par une société étrangère, ils indiqué qu’avant l’arrivée de la société - au mois d’octobre 2018 -, ils étaient enrôlés par des coopératives locales. Il semble que le conflit est connu des autorités du ministère chargé des mines.
Burundi - Politique
Vers l’agrément d’une nouvelle formation politique ?
Bujumbura, le 20 février 2019 (Net Press) . Une dizaine de personnes ont déposé ce 19 février au ministère ayant l’intérieur dans ses attributions une demande d’agrément. Les membres fondateurs étaient en pourparlers de 5 jours en Tanzanie et ont décidé de créer le mouvement des patriotes humanistes, Mph en sigle, ayant pour devise la paix, la justice, le développement, la prospérité et l’équité.
Dans un communiqué rendu public ce mercredi, le Mph se dit mouvement rassembleur de tous les Burundais épris de justice sociale et de développement intégral du Burundi pour qu’ils participent eux-mêmes à l’édification d’un Burundi meilleur pour des nouvelles orientations politiques. Ils comptent mettre un accent particulier sur le retour de la paix, la justice effective à travers toutes les instances du pays, le développement intégral tout azimut, la prospérité pour tous, l’équité à chacun selon ses besoins et de chacun selon ses capacités
A travers ce communiqué, le Mph fait savoir qu’il sera effectif dans les prochains jours pour annoncer sa position sur le rendez –vous électoral de 2020. D’ores et déjà, l’on fait savoir que le gros des membres fondateurs sont des anciens membres du Fnl Palipehutu. Il y a également des activistes des droits de l’homme ainsi que des confessions religieuses. Signalons enfin que Nick Paul Nicayenzi sera son président une fois agréé, Jacques Kenese en sera le commissaire général et son adjoint deviendra El Hadj Haruna Nkunduwiga au moment où le secrétariat national sera occupé par Libérate Nicayenzi, de l’Uniproba.
Burundi - Administration
Les sénateurs s’inquiètent lors des questions orales
Bujumbura, le 20 février 2019 (Net Press) . Lors des questions orales avec le ministre de l’intérieur et de la formation patriotique, Pascal Barandagiye, les sénateurs ont évoqué les ordures qui sont éparpillées un peu partout dans la mairie de Bujumbura. Ils ont critiqué le mauvais service de la mairie malgré des contrats signés, préférant les rompre pour renouer les relations avec les anciens partenaires.
A côté de cela, ils ont également pointé du doigt des personnes qui se réclament de la mairie et qui prélèvent 500 Fbu par véhicule de transport rémunéré, notamment les voitures de type Probox. Les sénateurs sont d’autant plus révoltés que ces personnes ne délivrent même pas de quittance aux chauffeurs, ce qui est un pur vol.
Enfin, par la radio Isanganiro interposée, l’on a appris que 92 organisations non gouvernementales étrangères ont eu l’autorisation de travailler au Burundi après le 15 février de cette année, un délai supplémentaire qui avait été donné aux mêmes Onge de se faire inscrire. Le ministère de l’intérieur trouve l’effectif amplement suffisant.