Bujumbura, le 27 février 2019 (Net Press) . L’homme en question s’appelle Aimé Claude Ntahorwamiye alias Dede, cadre au ministère ayant la planification dans ses attributions. Il était à son bureau jusqu’à 10 heures quand le patron du service national des renseignements en mairie de Bujumbura lui a "rendu visite".
Il lui a intimé l’ordre de le suivre et jusqu’à présent, il a été amené vers une direction inconnue. Ses collègues de service, tout comme sa famille disent ne pas connaître les motifs de son arrestation ni l’endroit où il se trouverait.
Burundi - Somalie - Sécurité
L’Union africaine ferme sur sa décision de retirer les soldats restants de la Somalie !
Addis Abeba, le 27 février 2019 (Net Press) . Dans une interview accordée à la Bbc, le commissaire chargé de la paix et de la sécurité à l’Union africaine, Smael Chegui, a juré sur le toit que l’Union africaine n’entend pas revenir sur sa décision de retirer les 600 militaires restants du contingent burundais accrédité en Somalie.
Smael Chergui fait savoir que l’Union africaine a adressé une correspondance au président Pierre Nkurunziza lui demandant de ne pas trainer le processus de rapatriement des 600 militaires burundais et que l’Union africaine n’entend pas revoir sa décision de rapatrier 1.000 militaires accrédités en Somalie.
De son côté, le commandant en chef de la mission de maintien de la paix en somalie, Amisom, dans son entretien avec le haut commandement des militaires burundais en Somalie, a fait savoir qu’a partir du 28 février 2019, ces militaires burundais ne feront plus partie de la contingence de l’Amisom.
Burundi - Justice - Santé
Des inquiétudes autour des difficultés d’accès aux soins de santé des détenus
Bujumbura, le 27 février 2019(Net Press) . Des activistes des droits de l’homme dénoncent des difficultés d’accès aux soins de santé dans les prisons, surtout pour les détenus politiques. Ils considèrent les prisons centrales de Gitega, de Muramvya, de Bujumbura et de Rumonge. Ils donnent des exemples où des détenus sont soit morts, soit paralysés ou dont les maladies s’aggravent au jour le jour car les différentes directions leur ont refusé de se faire soigner en dehors des prisons.
A travers une déclaration, ils évoquent les textes tant nationaux qu’internationaux qui garantissent l’accès aux soins de santé comme la constitution, en son article 55, tout comme l’article 19 de la même loi. Par ailleurs, même la loi portant régime pénitentiaire, en son article 12, prévoit les soins de santé des détenus.
Au niveau de la région, ils citent la charte africaine des droits de l’homme et des peuples au moment où au niveau international, la déclaration universelle des droits de l’homme dispose que toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille.
Burundi - Politique
Des tensions également à l’Uprona de l’opposition
Bujumbura, le 27 février 2019 (Net Press) . En date du 25 février 2019, le président du parti de l’opposition, Charles Nditije, a décidé que désormais, M. Bonaventure Gasutwa est demis de ses fonctions de président de la cellule de coordination et de porte-parole du parti Uprona. Par conséquent, il n’est plus mandaté de convoquer des réunions ou de participer à des activités politiques qui engagent le parti.
D’après toujours le président Nditije, la présidence de la cellule de coordination sera assurée par le président du parti, qui sera épaulé par l’ambassadeur Raphaël Bitariho, qui était jusqu’à présent l’adjoint de M. Gasutwa. Par ailleurs, la cellule de coordination inclura aussi les premiers secrétaires provinciaux du parti et les présidents de Cap.
La colère du président Nditije ne s’arrête pas là. Il constate que M. André Habonimana ne suit plus les instructions et les orientations lui données pour servir de relai de transmission entre la présidence et les autres organes dirigeants du parti. En outre, il tient régulièrement des propos qui désinforment et qui désorientent les militants sur les activités et es orientations politiques du président du parti, surtout en cette période de crise.
Il s’est également rendu solidaire de la paralysie des activités des activités de la cellule de coordination du parti, d’où il est suspendu de ses fonctions de secrétaire permanent du parti pour une période de 6 mois.
Burundi - Droits de l’Homme
La Cnidh change un look !
Bujumbura, le 27 février 2019 (Net Press) . La chambre basse du parlement burundais a adopté ce mardi 25 février le nouveau bureau de la commission nationale indépendante des droits de l’homme où Sixte Vigny Nimubona est le nouveau président en remplacement de Jean Baptiste Baribonekeza qui était à la tête de cette commission depuis 2014.
Consolate Habimana a été élue vice-présidente, Antoine Bacanamwo est le secrétaire de ladite commission. Jacques Nshimirima et Janvière Hatungimana ont été élus comme membres. Ce bureau est élu au moment où les relations entre le Burundi et l’Onu en matière de droits de l’homme sont tendues.
Pour rappel, le bureau de du haut commissaire des droits de l’homme a Bujumbura a été fermé. L’ancien patron de la Cnidh, Jean Baptiste Baribonekeza, avait fait savoir qu’il n’avait plus raison d’être au Burundi, estimant que la situation des droits de l’homme au Burundi est au beau fixe.
M. Baribonekeza affirmait que du moment où le Burundi a déjà mis en place l’institution de l’Ombudsman, la Cvr (Commission Vérité Réconciliation), la Cnidh elle-même ainsi que la Commission Nationale pour la Lutte Contre le Génocide, la présence du bureau de l’Office des Nations Unies pour les Droits de l’Homme au Burundi n’était plus nécessaire.