Gitega, le 6 mars 2019 (Net Press) . Cette attaque s’est déroulée dans la soirée d’hier en commune de Mutaho, dans la province de Gitega, au Centre du pays. Selon des informations sur place, elle a été menée par des hommes armés qui, jusque ce matin, n’étaient pas encore identifiés.
Les mêmes informations indiquent qu’ils ont attaqué une buvette et ont volé plusieurs marchandises et une somme d’argent non encore connue dans deux boutiques voisines de ce bistrot. Le bilan de l’attaque est d’une personne blessée, Didace Bizizmana, 32 ans, travailleur dans un bistrot. Il a été évacué à l’hôpital et l’on apprend que les enquêtes sont déjà en cours.
A Bujumbura ce matin, le porte-parole au ministère de la sécurité publique et de prévention des catastrophes, Pierre Nkurikiye, a présenté à la presse une personne appréhendée le 20 février dernier, Célestin Ntakarutimana, poursuivi pour avoir brûlé vif un jeune homme dans la zone de Nyakabiga lors de l’insurrection de 2015.
Selon Pierre Nkurikiye, son cas va rejoindre le grand dossier des insurgés et des terroristes. Il a rassuré que la police ne va pas traquer uniquement les exécutants car, même les instigateurs et les planificateurs de ces insurrections de 2015 seront toujours recherchés par la police pour qu’ils répondent de leurs actes devant la justice burundaise.
Burundi - Sécurité - Justice
Un fidèle d’Agathon Rwasa en clandestinité
Karusi, le 6 mars 2019 (Net Press) . Il s’appelle Eric Ndikumasabo, il est membre du parti Cnl d’Agathon Rwasa, il est entré en clandestinité depuis une semaine suite aux menaces émanant des jeunes Imbonerakure de la circonscription de Karuzi, Centre-Est du pays. Il a le tort d’avoir enseigné de voter non au récent référendum constitutionnel.
Ces derniers auraient fouillé hier son domicile dans le but de l’appréhender mais en vain. Il avait été arrêté plus de deux fois par les mêmes jeunes puis incarcéré au cachot de la police à Mutumba, toujours dans cette province. Les membres de cette formation politique demandent que ces tracasseries soient arrêtées pour qu’il soit de nouveau libre.
Les militants du nouveau parti politique d’Agathon Rwasa sont souvent la cible de la police et sont régulièrement incarcérés pour un oui ou pour un non. L’on se souvient que dimanche dernier, une activité programmée par ce parti a été interdite par le maire de la ville de Bujumbura, ce qui pousse les militants de ce parti à se poser la question de savoir pourquoi le pouvoir a agréé une formation politique alors qu’il savait pertinemment qu’elle sera bloquée sur terrain. Nombre de politiciens de l’opposition surtout ne comprennent pas non plus le silence coupable si pas complice du président du Cnl au niveau national, Agathon Rwasa, pourtant protégé par l’immunité parlementaire.
Burundi - Humanitaire
Distribution du matériel des Ongs ayant fermé leurs portes dans notre pays
Bujumbura, le 6 mars 2019 (Net Press) . Le gouvernement a procédé à la distribution du matériel de l’Ong Handicap International qui, au lieu de se plier à ses exigences, a préféré fermer ses portes. L’on rappelle que Bujumbura avait décidé de suspendre les activités des Ong étrangères œuvrant sur le sol burundais. Des conditions avaient été posées pour rouvrir et travailler dans notre pays.
Nous apprenons que 15 véhicules et 13 motos de cette Ong ont été distribués ce 5 mars à certains centres qui prennent en charge les personnes vivant avec le handicap. Aux yeux du gouvernement, c’était une façon de respecter la loi et les conventions qui le liaient avec cette Ong. Malgré cela, il y a ceux qui s’inquiètent du départ de Handicap International car ils ne pourront plus accomplir leur mission d’éducation inclusive des enfants.
Au total, plus de 200 centres et écoles qui prennent en charge les personnes vivant avec handicap vont bénéficier de ce matériel. De son côté, le ministère chargé des relations extérieures et de la coopération internationale promet de chercher à tout prix d’autres partenaires.
L’on apprend enfin que 5 ministères, dont celui des finances, de l’éducation, de l’intérieur et de la formation patriotique, celui des relations extérieures et de la coopération internationale ainsi que celui de la santé publique et de lutte contre le Sida, vont également avoir une partie de ce matériel laissé par Handicap International.
Burundi - Europe - Société
La cour européenne des droits de l’homme confirme à l’unanimité l’absence du droit au mariage homosexuel.
Strasbourg, le 6 mars 2019 (Net Press) . A l’unanimité, la cour mondiale des droits de l’homme a établi, textuellement, qu’il n’y a pas de droit au mariage homosexuel. C’était en date du 9 juin 2016 à Strasbourg en France. Les 47 juges des 47 pays du conseil de l’Europe, qui sont membres de la cour plénière de Strasbourg (le tribunal des droits de l’homme le plus important du monde), ont publié une déclaration de grande pertinence qui a été étonnamment réduite au silence par le progrès de l’information et son domaine d’influence.
En fait, à l’unanimité, les 47 juges ont approuvé la décision selon laquelle "il n’y a pas de droit au mariage homosexuel". La phrase était basée sur une myriade de considérations philosophiques et anthropologiques basées sur l’ordre naturel, le bon sens, les rapports scientifiques et bien sur le droit positif.
Dans ce dernier cas, en particulier, le jugement était fondé sur l’article 12 de la convention européenne des droits de l’homme. Cela équivaut également aux résolutions des traités relatifs aux droits de l’homme, notamment les articles 17 du pacte de San José et 23 du pacte international relatif aux droits civils et politiques.
Dans ces résolutions historiques, la cour a décidé que la notion de famille envisage non seulement "le concept traditionnel du mariage, c’est-à-dire l’union d’un homme et d’une femme", mais aussi qu’ils ne devraient pas être imposés aux gouvernements "une obligation d’ouvrir le mariage à des personnes du même sexe".
En ce qui concerne le principe de non-discrimination, puisque "les Etats sont libres de réserver le mariage uniquement aux couples hétérosexuels". Les défenseurs du mariage entre homme et femme estiment qu’il est important et absolument nécessaire de diffuser ce genre de nouvelles parce que les gouvernements et les sympathisants des lobbies homosexuels ne veulent pas que les gens le sachent.
Burundi - Ouganda - Sécurité
Trois réfugiés burundais portés disparus en Ouganda
Mbarara, le 6 mars 2019 (Net Press) . Trois réfugiés burundais, et parmi eux, un responsable de cette communauté, ont été arrêtés par les éléments non encore identifiés et portés disparus depuis vendredi 1er mars 2019 dans la localité de Mbarara en Ouganda. Leurs familles respectives craignent le pire.
Des sources sur place affirment qu’il s’agit d’un responsable du comité des réfugiés burundais à Mbarara, d’un père et de son fils qui venait de terminer ses études à l’école secondaire située en plein centre-ville de Mbarara en Ouganda, à moins de 50 km du camp des refugiés burundais de Nakivale
Nombreux témoins font savoir qu’une camionnette pickup de l’armée ougandaise leur a bloqué le passage avant de les embarquer manu militari vers une destination inconnue.
Des sources proches de leurs familles font savoir qu’ils auraient été arrêtés par le commandant de la région militaire ougandaise à Mbarara. Elles l’auraient approché pour qu’il les libère, ce à quoi il a rétorqué qu’il n’est pas au courant de ces arrestations.
D’autres sources donnent davantage de crédit à l’hypothèse des tensions entre le Burundi et l’Ouganda qui seraient à l’origine de ces arrestations. Elles font savoir qu’ils sont détenus dans un lieur top secret et sont soupçonnés d’être des Rwandais ou alors des espions pour le compte du Rwanda
La communauté des réfugiés burundais à Mbarara demande à la police ougandaise de les libérer ou de communiquer le lieu de leur détention à leurs familles. Ces Burundais demandent aussi au HCR (Haut Commissariat aux Réfugiés) de suivre de près cette question.